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J’aimerais voir bien plus de chrétiens dans le bateau avec Jésus, en train de jeter leurs filets.

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J’aimerais voir bien plus de chrétiens dans le bateau avec Jésus, en train de jeter leurs filets.

Bonjour Mon ami(e),

En septembre 1999, j’ai « quitté la plage » de Picardie, dans le nord de la France, pour « les eaux profondes » du Cambodge.

À l’aéroport de Paris Charles-de-Gaulle, je pleurais en embrassant mes parents, mon frère et sa famille. Je partais seul avec mes deux valises pour un pays que je ne connaissais pas.

Arrivé à Phnom Penh, j’étais perdu. Je n’avais jamais mis les pieds en Asie. Je ne connaissais personne, je ne parlais pas la langue. C’est une famille missionnaire anglaise qui a gracieusement accepté de m’héberger. Je dois avouer que j’avais peur. Je me demandais même si j’avais bien fait de « quitter la plage ». En France, j’avais été pasteur et maintenant il me semblait que je n’étais plus rien.

Puis, une nuit, quelque chose de magnifique s’est passé. Je n’arrivais pas à dormir. J’ai allumé la lumière et me suis senti poussé à ouvrir ma Bible. Je suis tombé sur le livre du prophète Aggée et j’ai lu ce passage: « Depuis ce jour, à partir de ce vingt-quatrième jour du neuvième mois, […] je te bénirai » (Aggée 2 : 18-19).

Tout à coup, la lumière s’est allumée dans mon esprit : le vingt-quatrième jour du neuvième mois, c’était précisément le jour où j’avais atterri au Cambodge ! Même si je me sentais perdu et seul dans ce pays inconnu, Dieu me promettait sa bénédiction.

Souvent, lorsque revenait le 24 septembre, j’aimais relire ces deux versets de ce prophète peu connu de l’Ancien Testament et je disais: « Seigneur, tu avais raison. Tu as tenu ta promesse et tu m’as béni ». Oui, il m’a béni !

Un jour, un jeune Cambodgien de 20 ans est venu me remettre une invitation pour son mariage. Mon émotion fut grande car Va avait été le tout premier garçon parrainé, en 2005, dans le cadre de l’association Bong Paoun. 

À l’époque, le jeune Va vivait dans le bidonville et n’allait pas à l’école. Il se levait tous les matins à 3 heures pour tirer sa petite charrette et fouiller les sacs poubelles le long des routes: il y trouvait ainsi des bricoles à recycler, qui lui permettaient de gagner un peu d’argent.

Suite au contrat signé avec sa mère pour qu’il cesse de travailler dans la rue, Va a été libéré de cet esclavage et sa vie a changé. Plus de travail dans la rue, mais des études. Après quelques années, Va a trouvé un emploi dans une usine de chaussures proche de chez lui. Et c’est là qu’il a rencontré la belle Chanty.

Le mariage s’est déroulé non loin de la frontière vietnamienne, au sud du Cambodge d’ ou était originaire Chanty. Ma voiture était pleine à craquer de membres de la famille et des amis de Va. Pour arriver au village où se tenait la cérémonie, il m’a fallu traverser 67 ponts ! Aujourd’hui, Va continue de suivre Dieu et d’être son témoin parmi les siens.

Le jour où j’ai quitté la plage, je ne pouvais imaginer la joie qui m’attendait au milieu du lac !

La joie de voir des garçons et des filles quitter l’esclavage de la rue et commencer enfin une vie nouvelle.

La joie de voir ces « grands frères » et « grandes sœurs » se donner sans relâche pour les familles défavorisées des bidonvilles de Phnom Penh.

La joie de voir assis, dans la même salle, lors de spectacles d’évangélisation You’ve Got Talent ! à Phnom Penh, des enfants des bidonvilles et des membres de la famille royale. La joie de baptiser dans les prisons du Cambodge des dizaines de détenus fiers d’être devenus disciples de Jésus.

Et la joie de voir des chrétiens de tous bords et de tous âges, de la Nouvelle-Zélande à l’Irlande, se lever, quitter la plage pour « jeter leurs filets dans les eaux profondes ».

Un jour, quelqu’un a dit: « Je rêvais que le monde n’était que joie, je m’éveillai et découvris que le monde n’était que service, alors je servis et découvris que le service n’était que joie ».

À chaque fois que je reçois un courrier de quelqu’un qui veut « quitter la plage » pour s’engager sur le « lac de la mission », je me réjouis. J’aimerais voir bien plus de chrétiens dans le bateau avec Jésus, en train de jeter leurs filets.

Si vous êtes prêt à vous engager à servir en mission, j’aimerais vous aider en vous proposant le soutien de missionnaires expérimentés.

J’aimerai vous mettre en relation avec de très bons amis qui servent Christ quelque part dans le monde, certains dans des coins reculés de la terre. Ils seront heureux de vous connaître, car tous sont enthousiasmés de voir se lever une nouvelle génération de missionnaires.

À ma demande, ces hommes et ces femmes de Dieu expérimentés, travaillant sur le champ de mission, ont accepté d’être chacun un « grand frère » ou une « grande sœur » pour celles et ceux qui voudraient quitter la plage. Que vous soyez appelé à 15 kilomètres ou à 15’000 kilomètres, ils vous aideront dans votre cheminement, vous conseilleront, prieront pour vous et répondront à vos questions.

Si vous souhaitez prendre contact avec l’un de ces « mentors », envoyez-moi un courriel à cette adresse : timothee.paton@gmail.com

Que Dieu vous encourage et vous bénisse !

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"C'EST TOUJOURS POSSIBLE !" reprend des prédications données lors de rencontres ces dernières années à différents endroits dans le monde. Quand vous en aurez fini la lecture, laissez ce livre sur le banc en espérant que quelqu’un d’autre le lise, puis rejoignez la multitude d’athlètes dans cette formidable course de la foi.

"C'est Toujours Possible !" est disponible sur les sites de fnac.com, www.viensetvois.fr et dans les librairies CLC.

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