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L’une de mes plus grandes erreurs...

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L’une de mes plus grandes erreurs...

Bonjour Mon ami(e),

L’une de mes plus grandes erreurs dans l’évangélisation a été de faire prier ce qu’on appelle « la prière du pécheur » à des gens dans la rue, à l’église ou ailleurs, en leur disant : « Vous avez maintenant Jésus dans votre coeur ! ».

Au début, je faisais prier cette prière à tous ceux qui le voulaient bien. J’ai réalisé que, non seulement je m’étais trompé, mais ce que je faisais était dangereux : moi qui étais censé leur dire la vérité, je les induisais en erreur en créant en eux une fausse espérance concernant leur salut. Parfois, les fausses espérances qui ont été données aux incroyants les ont amenés en enfer. Nous avons cherché à les rassurer, éprouvant alors une compassion toute humaine, mais calmant ainsi leur conscience et bloquant le travail de conviction de péché dans celle-ci. C’est terrible !

Un jour, nous avons parlé du Seigneur à notre voisine. Elle est venue à l’église et commençait à être touchée. Nous avons souvent cru « qu’être touché » était suffisant pour faire déclarer aux gens la « prière du pécheur », mais, il y avait des milliers de gens touchés par Jésus, et ce sont ces mêmes gens qui crièrent un peu plus tard : « Crucifie-le ».

Beaucoup de gens souffrent dans le monde et peuvent facilement être touchés dans leurs émotions. Ils peuvent pleurer, crier, gesticuler, et même commencer à éprouver des remords, sans pour autant être sous une conviction de péché. À la fin de la réunion, j’ai fait prier ma voisine pour qu’elle accepte le Seigneur. Elle n’est plus jamais revenue à l’église. Elle n’a pas été sauvée et le résultat aurait été le même si je l’avais baptisée d’eau : un bain inutile ! Pourquoi ? Elle n’était pas sous une conviction de péché. Il est même possible qu’elle soit rentrée chez elle en se disant : « Ah c’est cela, être sauvé, ah c’est cela, devenir un enfant de Dieu ?... Je suis toujours aussi triste, rien n’a changé, mais je suis sauvée ».

J’ai créé en elle une fausse espérance, lui faisant croire que c’était ça, le salut, bien qu’elle soit toujours en direction de l’enfer !

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