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Exemples de prévention (deuxième partie)

Sommaire
Exemples de prévention (deuxième partie)

Bonjour Mon ami(e),

- L'école limite parfois la prévention en parlant d'anatomie, de préservatif, de MST, de  pilule, etc. Vu la cruauté et la violence qui se développent aussi à l'école, les jeunes  ont besoin d'être enseignés sur les rapports et les relations de respect et d’égalité́ entre filles et les garçons. Il faut expliquer la différence entre la drague et le  harcèlement, parler de l'importance de prendre le temps dans une relation, de contrôler  son langage et ses gestes. Expliquer que le modèle porno est faux et dangereux pour  des relations durables et une bonne estime de soi. Dire que la sexualité est le  prolongement d'une rencontre dans laquelle on a pris le temps de s'observer,  s'apprivoiser, de se connaître, de s'apprécier, de s'aimer et s'engager.  

- Formation des médecins. Ils représentent avec les autres professionnels de santé  24% de ceux à qui les victimes parlent pour la première fois en dehors de la famille.  Seulement 5% des signalements sont faits par des médecins. Ils doivent être formés  à poser les bonnes questions. Leurs patients ne parleront pas d'eux-mêmes. Les  médecins doivent donc apprendre à repérer par exemple les effets de l’inceste sur la  santé et poser à tous leurs patients des questions ouvertes sur les antécédents  d’inceste. Il existe un très bon site sur les violences conjugales pour les professionnels  de santé http://www.declicviolence.fr Il propose des questions simples sur les  antécédents d'inceste et explique comment repérer les manifestations psychiques et  somatiques liées à ces brutalités. 3 à 4 patientes sur 10 dans les salles d'attente de  médecine générale peuvent être victimes de violences conjugales. Les conséquences  sur la santé des femmes et de leurs enfants sont multiples et durables. Ce site propose  des fiches pratiques pour mieux comprendre ce problème de santé sensible et  complexe, et mieux intervenir en tant qu'acteur de soins de premier recours. Ces fiches  ont été élaborées par des médecins généralistes et des professionnels travaillant  auprès de ces femmes. Merci de faire connaître ce site aux médecins qui vous  entourent.  

- Pourquoi pas des campagnes comme celles pour lutter contre l'alcool au volant, qui  invitent les victimes à sortir du silence, et les parents à parler avec leurs enfants ?  

- Le porno est gratuit et accessible d'un seul clic. L'Etat pourrait voir comment  verrouiller l'accès à la pornographie et/ou réglementer l'accès à ces sites. Pourquoi l'accès aux sites pornographiques ne serait-il pas payant ? Il y aurait sans doute moins de visites. L’Etat devrait travailler à éliminer la pornographie et à en faire une priorité  nationale. Il pourrait procéder comme pour les campagnes anti-tabac ou l'alcool au  volant, faire une campagne avec des spots télévisés, des conférences, utiliser la  presse, la radio. Des débats publics pourraient parler des relations hommes femmes  et garçons filles en invitant des parents, des professionnels et des associations. Le  besoin est énorme et urgent. Il faut envisager aussi des lois et un encadrement plus  sévère. N'attendons pas. On ne compte plus les témoignages de parents et  d'enseignants dépassés par ce qui se passe à l'école, les violences, les agressions,  les actes de prostitution. Aucun établissement n'est épargné, ni aucune classe sociale.  Beaucoup d’ados apprennent les comportements sexuels à travers ces modèles qui  sont à l’opposé d’une relation d’égalité homme-femme.  

- Bien éduquer, c’est dire que dans la sexualité il n’y a pas de violence, pas de  domination. On recherche l'intérêt de l'autre.  

- Il faut former les professionnels soignants à ces souffrances, leur demander de  signaler des suspicions d'agression. Continuer à former aussi les gendarmes et  policiers qui recueillent les témoignages et les plaintes. Qu'une loi enfin soit votée sur  l’imprescriptibilité totale pour les agressions et crimes sexuels.  

-Une bonne prévention s'impose car le coût sur la santé est considérable. Les  conséquences sont nombreuses sur la santé des victimes de l’enfance à l’âge adulte,  sur leur vie sociale, affective et sexuelle, sur les apprentissages, les capacités  cognitives, la vie professionnelle, sur les risques de marginalisation, et ceux d'être à  nouveau victime de violences, ou d'en être l'auteur, etc.  

Une bonne prévention coûte cher, mais bien moins que les soins de santé, que les  frais de police et de justice, les pertes de production dues au décès et l’absentéisme  des victimes, l'incarcération des agresseurs, etc.  

Question : Comment envisagez-vous votre place dans cette prévention?

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