Le bienfait de savoir reconnaître ses torts

Le bienfait de savoir reconnaître ses torts

Nous sommes outrés quand nous apprenons que des individus ou même des gouvernements nient le génocide que leur propre peuple a perpétré. Ils réécrivent l’Histoire à leur sauce, pour préserver l’honneur de leur nation et ne pas avoir à restituer les richesses volées. 

Je note que cette façon tordue de relire le passé se retrouve aussi chez nombre de nos contemporains : à entendre certains d’entre eux, ils n’ont jamais rien fait de mal : « Le péché ? Connais pas ! » Ils vivent dans un « négationnisme », un auto-mensonge permanent.  

Il y en a d’autres qui, tout en reconnaissant les faits, nient toute culpabilité. Pire encore, ils s’en vantent,  « persistent et signent » tel cet homme politique français qui se vantait du plaisir éprouvé lors de relations sexuelles avec de jeunes garçons durant un voyage en Asie.

Il faut dire que la philosophie du monde ambiant qui pipe les dés, ne nous aide pas : le mal est devenu bien et le bien, mal. On anesthésie les consciences. On bâillonne « Jiminy Cricket »*. « Il n’y a aucune honte à avoir ». « Il ne faut surtout pas se sentir coupable. » On se vante même d’être « parfaitement imparfait ».  Les mots « péché », « culpabilité », « honte » et « repentance » sont devenus tabous - du moins dans notre société occidentale.
Attention,  je ne parle pas ici de la fausse culpabilité, celle que Satan ré-attise sans cesse pour nous empêcher d’évoluer dans la liberté des enfants de Dieu.

« Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous trompons nous-mêmes et la vérité n'est pas en nous. Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de tout mal. » (1 Jean 1.8-9)

Quelle tragédie pour toutes ces personnes qui « cachent leurs transgressions » et qui ne prospèrent pas ! (Cf. Proverbes 28.13) Ne reconnaissant pas leurs fautes, et donc ne les regrettant pas, elles ne pourront jamais recevoir le pardon de Dieu et celui éventuel des personnes offensées. 

Quelle tragédie également, pour toutes celles, laissées pour compte, dont les blessures ont du mal à cicatriser parce qu’elles n’ont jamais été validées, reconnues et regrettées par leur auteur.

L’effusion de l’Esprit pour « prouver au monde qu'il s'égare au sujet du péché, de ce qui est juste et du jugement de Dieu. » (Jean 16.6) s’avère tellement nécessaire ! 

Alors laissons-nous sonder par cet Esprit, donnons-lui le droit de nous révéler ce qui est tordu, sombre en nous : « Sonde-moi, ô Dieu, pénètre mon cœur, examine-moi, et pénètre les pensées qui me bouleversent ! Considère si je suis le chemin du mal et dirige-moi sur la voie de l'éternité ! » (Psaume 139.23-24

Puis, répandons notre cœur devant Dieu comme le psalmiste : « Tant que je taisais ma faute, je m'épuisais à gémir sans cesse, à longueur de jour. Je t'ai avoué ma faute, je n'ai plus caché mes torts, j'ai dit : ‘Je reconnaîtrai devant l'Eternel les péchés que j'ai commis…’ Alors tu m'as déchargé du poids de ma faute.» (Psaume 32.3-5

Un péché non confessé est comparé à un poids. Il nous fatigue, nous empêche de marcher aisément et dans la joie.  Notre vie est comme « plombée », vous ne trouvez-pas ?

Le Psaume 51 est un exemple de prière de confession que nous pouvons faire nôtre. En voici quelques bienfaits : notre purification (v. 9),  la joie (v. 10, 14),  un esprit bien disposé (v. 12),  le « retour » dans la présence de Dieu (v. 13), notre affermissement (v. 14), la possibilité de conseiller quelqu’un qui s’égare (v. 15), notre libération (v. 16), des sacrifices qui conviennent à Dieu (l’humiliation et la louange)…

Enfin, allons voir la personne à qui nous avons fait du mal consciemment ou inconsciemment, par action ou par omission et essayons de nous réconcilier avec elle dans la mesure où celle-ci est prête à nous offrir son pardon. Tant de souffrances, de divisions, de divorces pourraient être évités si nous savions reconnaître nos torts sans tarder !

Une prière pour aujourd’hui

Seigneur, je ne veux pas étouffer ton Esprit lorsque je dévie et que sa tristesse me saisit. Je ne veux pas me boucher les yeux sur mes propres manquements mais les reconnaître et les réparer si c’est encore possible. Merci pour ton sang qui me purifie de tout péché.

* Le criquet qui se tient sur l’épaule de Pinocchio en guise de conscience

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(Romains 1.16)

2 commentaires
  • rozange Il y a 2 années, 3 mois

    « Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous trompons nous-mêmes et la vérité n'est pas en nous. Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de tout mal. » Seigneur, je ne veux pas étouffer ton Esprit lorsque je dévie et que sa tristesse me saisit. Je ne veux pas me boucher les yeux sur mes propres manquements mais les reconnaître et les réparer si c’est encore possible. Merci pour ton sang qui me purifie de tout péché. Le criquet qui se tient sur l’épaule de Pinocchio en guise de conscience Amen !!!!!!!!!!!!!!!"