Comment avoir un combat saint !

Comment avoir un combat saint !

Il ne se passe rarement une semaine sans qu’on reçoive un appel ou un émail de quelqu’un dans le ministère qui dit quelque chose comme : "J’en ai assez ! Je suis si fatigué de ces conflits. Il me semble que ce soit toujours les mêmes problèmes, et rien n’est JAMAIS résolu."

Parfois le conflit est avec ceux qui ont soif de pouvoir dans l’assemblée; cela arrive aussi avec les membres de l’équipe pastorale. Il n’y a pas grande différence parce que les résultats sont toujours les mêmes: niveaux élevés de colère, tension familiale, fatigue, découragement, sentiments d'insuffisance et pensées de retourner dans l’entreprise familiale de plomberie.

La plupart des combats dans l’église ou des conflits entre les équipiers ne produit rien de constructif parce qu’ils ne sont pas selon un plan de bataille saint. Nous avons tendance de nous battre contre des positions réactives, utilisant toutes les tactiques et les armes disponibles pour préserver notre position.

Cependant, la foi en Dieu nous appelle à ne plus utiliser les armes de la chair et à commencer à utiliser les tactiques de Dieu pour résoudre les conflits. Après avoir aidé des centaines d’églises, nous offrons ces bases à la résolution chrétienne des conflits.

1. Laisser la grâce faire sa route (Proverbes 3:3-6)

Premièrement, vous devez abandonner le concept de justice. Dieu n’a rien à voir en ce qui a trait à justice. (Pensez-y: Est-ce que la mort de Christ sur la croix était juste ? Voulez-vous réellement que Dieu vous traite justement, c’est-à-dire vous donne ce que vous méritez ?) C’est naturel de voir comment les autres vous traitent injustement ou comment ils n’accomplissent pas leurs tâches, mais Dieu vous appelle à les rencontrer là où ils sont et à leur faire grâce.

2. Laisser la vérité diriger

Dans le conflit, vous traversez un champ de mines, alors la vérité doit être votre guide. La vérité a une définition très simple : La vérité est tout ce que Dieu dit. Vos sentiments ne peuvent pas voir le dernier mot. ; Vos pensées seules ne peuvent pas déterminer la vérité absolue. Les opinions d’autrui – même de la majorité- n’ont pas le mot final. A Dieu seul est donné l’autorité d'interpréter la situation, et toute autre chose doit être soumise à Sa perspective.

3. Croire que la bataille appartient au Seigneur.

L’ennemi aimerait tant que vous pensiez que la bataille est seulement contre vous. C’est facile de croire cela, particulièrement quand vous êtes fatigués. C’est le moyen du diable de vous décevoir et vous éloigner de Dieu, et s’il réussit, alors vous vous battrez comme étant séparés de Dieu. Les gens qui se sentent éloignés de Dieu ont tendance de devenir désespérés ; alors ils utilisent des mesures désespérées. Simon Pierre est un exemple parfait de cela : l’utilisation de mots déplacés, d’épées, de malédictions et de mensonges était toutes des tentatives désespérées, dans le cœur de la bataille, de prendre soin de soi indépendamment de Dieu. En croyant que la bataille est au Seigneur, vous Lui livrez votre personne et vos soucis, et vous Le laissez combattre.

4. Confiez-vous à l’Esprit de Christ

Dans l’Ancien Testament, il nous est dit ne pas nous appuyer sur notre propre sagesse (Prov. 3:5.) C’est humain de juger les autres en se basant sur notre propre sagesse. Après tout, votre histoire vous semble raisonnable. Mais Dieu dit, "Telle voie parait droite à un homme, mais son issue c’est la voie de la mort." (Prov. 16:25) Vous pouvez discuter votre cas intelligemment ; vous pouvez même gagner cette discussion, mais si votre intelligence ou logique est stimulée par la préservation de soi, - par ce qui est le meilleur pour vous, par ce que vous comprenez - alors vous n'avez rien gagné du point de vue de Dieu parce que la chair ne profite en rien. Là où l’Ancien Testament nous indique "de ne pas nous appuyer," le Nouveau Testament nous dit de compter sur l'Esprit de Christ (1 Cor. 2:16). C'est la logique sainte qui préfère les intérêts des autres au-dessus des vôtres, et ceci vous met en mesure de voir ce que Dieu voit au milieu du conflit. Ceci change votre perspective sur le désordre devant vous.

5. Votre combat n’est pas contre la chair et le sang (Ephésiens 6:12)

Satan veut que vous pensiez que l’ennemi est le diacre qui s’oppose à votre vision, le membre de l’équipe qui sabote vos rêves, l’époux avec qui vous dormez ou l’adolescent avec qui vous discutez chaque jour. Mais la Bible nous enseigne clairement qu’ils ne sont pas les vrais ennemis. Il utilise cette tactique parce qu’aussi longtemps qu’il peut vous faire voir votre adversaire en chair et en sang, alors il est plus probable que vous combattrez avec les armes de la chair. Dieu enseigne que votre combat est avec "les forces maléfiques invisibles." Par conséquent, les armes "Chair et sang" –comme la manipulation, la discussion, le bavardage, la calomnie- ne sont d’aucune utilité. En fait, ils servent simplement à empirer la situation. Jusqu'à ce que vous croyiez complètement que vous combattez contre les forces spirituelles invisibles, vous n’arriverez jamais à la racine du problème. C’est l’une des raisons pour laquelle les églises continuent à répéter le même cycle de conflits.

6. Dans la foi, cessez d’utiliser les armes de la chair. (2 Corinthiens 10:4-5)

Quel que soit l’outil que vous utilisez pour satisfaire vos propres besoins en dehors de la volonté de Dieu, c’est une arme de la chair ! Parmi ces armes qu’on utilise dans l’église dans les conflits sont l’intimidation, l’ironie, les menaces, les alliances malsaines avec des individus ou des groupes en pouvoir. Les luttes de pouvoir dans l’Eglise s’appuient lourdement sur le bavardage et le blâme, la manipulation et les bénédictions retenues. Dans les familles, nous sommes enclin à la tromperie, à l’avilissement de l’autre, au traitement silencieux et au harcèlement. Ces armes ont toutes le pouvoir de générer un cycle de comportements "mal pour mal". C’est comme essayer de combattre la pourriture avec de la puanteur– Tout le monde perd! Et au lieu de relâcher le doux parfum de la vie de Christ, nous sortons tous, portant l’odeur de la mort. Nous sommes vulnérables dans notre utilisation de ces armes pour une seule raison – elles marchent! S’elles ne réussissaient pas, nous ne les utiliserions pas si souvent.

Cependant, LES ARMES DE LA CHAIR MARCHENT TEMPORAIREMENT ! Avec assez d’intimidation, nous pouvons nous imposer à un ennemi. Retenir cette bénédiction, et nous pouvons nous en tirer. Harceler assez longtemps, nous pouvons avoir ce dont nous avons besoin. Mais pendant que nous expérimentons des gains à courts termes, nous amoncelons des pertes à longs termes. C’est le signe évident de la plupart des armes charnelles- gains à court termes, pertes à longs termes. Satan – le menteur, l’accusateur- conçoit des armes charnelles.

7. Dans la foi, commencez à utiliser les armes de l’Esprit

La prière est l’une des armes spirituelles les plus négligées. Je suis constamment stupéfait de voir le nombre de chrétiens qui ne pensent jamais à prier au milieu d’un combat. C’est la prière qui nous recentre, qui nous rappelle la nature de Dieu et de ses enfants. C’est la prière qui nous attire dans la perspective éternelle afin de ne pas être limités à un point de vue temporel.

C’est la prière qui nous donne l’interprétation de Dieu, nous révélant son histoire dans le conflit. Au milieu du conflit, je suggère souvent « des Prières de bataille » où chaque personne impliquée dans la bataille prend le temps de soumettre toutes ses opinions à celles de Dieu et place tous ses intérêts au-dessous des intérêts de Dieu. Finalement, je leur demande de placer leur interprétation des événements au-dessous de celle de Dieu.

Le pardon est une autre forme d’arme spirituelle qui libère tous ceux qui sont impliqués. Rappelez-vous que Celui qui pardonne vit en vous, alors Dieu peut vous appeler à faire le premier pas vers une guérison véritable en vous demandant de plonger dans sa grâce, et de renoncer à vos droits et privilèges.

Vous pouvez être appelés à dire la vérité avec amour, mais n’oubliez pas l’amour ! Dans un saint combat, vous ne devriez jamais tenter de surpasser un mal jusqu’à ce que vous ayez maîtrisé ce mal avec la bonté de Dieu. Il existe plusieurs autres armes de l’Esprit et Dieu prend plaisir à nous les montrer. Vous pouvez commencer par méditer sur Ephésiens 4: 25-32 et Romains 12 :10-21.

Comment perdre joyeusement dans un conflit dans l’Eglise ?

Vous savez ce que nous avons rencontré dans les conflits dans les Eglises ? Cela peut vous surprendre, mais les gens se mettent en colère,- parfois amèrement- quand on les arrête à plusieurs reprises de faire ce qu’ils veulent faire. Il apparaît que les saints peuvent devenir très malsains quand on est sur leur chemin.

Et c’est l’une des raisons majeures des conflits dans l’Eglise. Vous voulez faire quelque chose- peut-être une chose que Dieu a mise sur votre cœur- et les autres essaient de vous arrêter. Peut-être qu’ils n’essaient pas activement de vous arrêter, mais ils se mettent en travers de votre objectif. Quand cela arrive dans une église, il existe deux dangers dont vous devez être conscients :

Premièrement, vos désirs peuvent facilement se transformer en demandes

Vous voulez faire un changement et les autres s’opposent à vos brillantes idées. Sans y penser, vous insistez inconsciemment pour que tout le monde suive votre agenda. " La Résistance est futile!" Cependant – Cette arme de la chair ne rendra pas la tâche plus facile pour que les autres vous rejoignent dans votre quête pour amener un changement. En fait, ils peuvent prendre une autre arme de la chair- l’orgueil – et l’utiliser pour vous combattre jusqu’à une fin amère.

Ou, vous commencerez à essayer de contrôler les gens autour de vous au lieu de coopérer avec eux

Vous essaierez de les contrôler au lieu de les servir. Vous essaierez de les fixer au lieu de les accepter (et même apprendre quelque chose d’eux). Votre objectif devient de contrôler les événements par force. Vous manipulez le processus de prise de décisions, ou vous essayez juste par une puissante discussion d’arranger la distorsion logique de ceux qui ne sont pas d’accord avec votre point de vue.

Le problème avec ces stratégies est qu’elles sont égocentriques, et elles vous permettent simplement de voir la situation selon le point de vue de vos propres intérêts. Et je déteste être celui qui vous donne la nouvelle, mais si vous commencez à opérer égoïstement, cela montre vraiment qu’il y a un problème de base dans vos croyances. La Bible enseigne clairement que ce que nous croyons change notre manière d’agir, alors la question est – qu’est-ce que vos actions égocentriques disent de votre croyance basique ?

Pourquoi agissons-nous comme si l'autodétermination, la pression ou le sabotage même sont meilleurs que l'abandon à Dieu ?

Voici la dure vérité - il est plus facile de s’emparer du pouvoir que d’aimer!

Il est plus facile de contrôler que d’aimer. Et il est tentant de s’emparer du pouvoir et de contrôler parce que cela semble si fort – au début. En réalité, c’est faible parce que, en y recourant, nous n'accomplirons jamais les résultats à longs termes que Dieu désire dans nos vies ou dans nos églises.

Écoutez ceci : sans tenir compte de vos circonstances, l'objectif de Dieu pour vous est d’aimer, non de contrôler. Mais comme dit Henri Nouwen, il est plus facile d'essayer d'être "Dieu" que d'aimer et d’avoir confiance en Dieu. Je n’ai pas à vous dire qu'il est plus facile de contrôler les gens que de les aimer. Mais quand nous faisons notre objectif d'aimer – même ceux avec qui nous sommes dans le conflit – alors nous devenons "centrés sur les autres" et nous sommes capables d'analyser le conflit à travers les yeux de Dieu. Cela nous met dans la meilleure position possible pour atteindre une résolution sainte dans n'importe quel conflit. Regardez Jean 14:21 et vous verrez que Dieu choisit de se révéler à ceux qui aiment, pas ceux qui contrôlent ou trichent.

Pourquoi cet objectif saint d'aimer est si essentiel ? Parce que l'amour active le fruit de l'Esprit! (Galates 5:22-23) Combien de conversations ont mal tourné simplement en raison de l'absence de douceur ? Combien de fois une déclaration ou une action fâcheuse a-t’elle fait dérailler la valeur d'un mois de travail parce que quelqu'un a manqué d’autodiscipline ?

D'autre part, qu’elle est la dernière fois où trop de joie a ruiné une réunion de planification ? Ou quand la fidélité a-t-elle créé un soupçon mortel ?

Ces qualités – le fruit de l'Esprit – dont vous avez besoin pour résoudre n'importe quel conflit découlent toutes du simple objectif d'aimer (par opposition au fait d'avoir pour objectif de gagner.) Ces qualités ne naissent pas en vous; elles ne sont pas apprises par l'étude seule et elles ne peuvent pas être imitées par le pouvoir de volonté absolue. Elles viennent d'une seule Source et apparaissent seulement quand vous vous abandonnez "à la foi au Fils de Dieu" (Galates 2:20). Il donne une assurance que l’amour seul gagne toujours. La résurrection est le verdict de Dieu sur ce point!

Mais j’ai raison et ils ont tort !

Nous vivons dans une culture qui s'incline tous les jours devant l'autel de l’opinion personnelle. Il y a un culte des idoles dirigé sur "moi et mes droits." La devise de beaucoup de personnes – même les gens d'église – est, "je préfère avoir raison que de me réconcilier." Cette déclaration a des cousins différents que je suis sûr, vous avez déjà rencontrés : "je préfère avoir raison que d’être heureux," "je préfère avoir raison que d’avoir la paix" ou " je préfère gagner que d’être en commun accord."

Ce n'est pas qu'il y ait quelque chose de terriblement mal à être juste ou d’avoir raison. Il est juste que quand nous voulons avoir raison, nous voulons gagner, nous voulons avoir notre propre voie plus que nous voulons la paix ou l'harmonie ou la résolution, nous aurons la guerre. Et franchement, aussi vertueux et aussi justes que nous nous sentions, c'est ordinairement une guerre non sainte. Vous pouvez le voir à maintes reprises parmi le personnel d'église et les leaders – nous pouvons être des chrétiens, mais nous n'agissons sûrement pas comme Christ quand nous croyons que nous allons perdre.

Un engagement à gagner à tout prix – d’avoir raison quand je sais que j'ai raison, avoir ma propre voie sur d'autres – est un engagement à une bataille non sainte .

Du point de vue de Dieu, il y a quelque chose de plus important que la réussite ou avoir raison. Cette juste position est, peut-être, le plus clairement représentée dans le conflit que Paul note pour nous dans 1 Corinthiens 6. Deux frères - tous les deux croyant avoir raison, tous les deux se cramponnant à leur droit d'avoir raison – voulaient tellement prouver qu’ils avaient raison qu'ils présentèrent leur affaire devant la justice.

Maintenant Paul ne condamne pas sans ambages toute action judiciaire pour les chrétiens. Après tout, il a profité du système juridique pour arriver à Rome. Mais Paul dénonce certainement la démarche des chrétiens à prouver qu’ils ont raison quel qu’en soit le prix pour l'église ou pour les autres. Dans 1 Corinthiens 6:7 il offre cette option sainte, "Pourquoi ne pas plutôt avoir tort?"

Est-ce que cela signifie la paix à n’importe quel prix ?

Que disait Paul ? Suggérait-il l'apaisement ? devenir un paillasson ? NON! Ce ne sont nullement des stratégies bibliques pour résoudre le conflit. Il dit que si vous voulez avoir une lutte non sainte qui s'ensuivra d’une résolution non sainte, continuez. Mais si vous voulez avoir une lutte sainte, considérez ceci : si vous devez utiliser une arme de la chair pour prouver que vous avez raison, alors vous feriez mieux d’avoir tort. Si vous devez devenir charnels pour gagner - selon la perspective de Dieu - vous devriez plutôt perdre. Pour avoir une lutte sainte où Dieu - et Dieu seul - détermine ce qui est le meilleur, vous devez renoncer au droit d'avoir raison, particulièrement quand se cramponner à ce droit vous force dans quelque chose de charnel.

Vous avez le droit de rester un serviteur

Est-ce que cela signifie que vous êtes sans droits ? Non, en fait, vous avez beaucoup de droits. Vous avez le droit de servir et de bénir les autres. De plus, Jésus précise dans Jean 13:1-11 qu'il est beaucoup plus profitable de laver des pieds sales que les montrer. Il avait certainement raison de toutes les façons et il avait le droit de démontrer tout ce qui était mauvais dans la maison. Il a choisi, au lieu de cela se cramponner au droit de servir les autres, mettre les besoins des autres avant ses propres libertés. Et vous pouvez voir une autre leçon intéressante quand il s'est penché, en trempant une serviette dans une cuvette pleine d'eau : il est terriblement difficile de regarder quelqu'un de haut quand vous lui lavez les pieds!

L'auteur aux Hébreux nous rappelle aussi que, dans le conflit, nous avons un autre droit – le droit de bénir. Dans Hébreux 7:7, il est précisé à profusion que le plus grand bénit le moindre. Si vous êtes vraiment plus grand dans la connaissance, le plus grand dans la révélation, le plus grand dans la profondeur spirituelle, donc votre rôle est de bénir le plus petit. Les Saintes Écritures enseignent que nous devons chercher la position la moins élevée dans l’assemblée, pas la plus haute – et, en faisant ainsi, nous serons bénis plutôt que condamnés.

Quand nous nous consacrons à avoir seulement raison – au fait d'avoir notre propre voie – nous avons tendance à snober ceux qui sont en désaccord avec nous ! Nous formons des jugements sur eux qui, plutôt que venir de Dieu, proviennent de notre propre ego froissé. Plutôt que regarder nos "adversaires" à travers la lentille de grâce, nous commençons à les voir à travers la colère froide. Nos jugements non saints nous permettent de les remettre à leur place ou les mépriser (même si nous ne verbalisons pas de tels jugements). Nous développons une mentalité critique, chicaneuse qui ne nous permet pas de voir la personne entière, la personne réelle engendrée de Dieu en une nouvelle création.

Un ophtalmologue aveugle!

C'est pour cela Jésus nous dit dans Matthieu 7 de ne jamais aller chez un ophtalmologue aveugle! Pour le mettre un peu plus bibliquement, Jésus nous rappelle de ne jamais essayer d’ôter une paille de l’œil de notre frère alors que nous avons une poutre dans le notre. Jésus remet cette petite pierre précieuse dans le contexte du fait de ne pas juger d'autres en vue de les contrôler. Il nous dit que ce genre de jugement n'est jamais utile pour les autres. Sa méthode pour l'aide est que nous voyons l'autre personne clairement à travers les yeux de Dieu.

Comprenez ceci – Il ne nous défend pas la confrontation, ou même d’exercer un bon raisonnement. Il nous dit simplement que si nous ne voyons pas les choses clairement, nous allons seulement rendre les issues plus sensibles et dommageables

Et quand Dieu vous donne cette vision claire, vous pouvez voir des choses très négatives à propos des gens avec qui vous êtes en conflit, mais voici une autre dure vérité : Dieu ne vous laisse pas voir ces fautes pour utiliser contre eux; au contraire, Il vous a donné cette vision intelligente pour prier pour eux. Oswald Chambers savait quelque chose de cette sorte de jugement ou de discernement quand il a dit, "Dieu ne nous permet jamais de voir les fautes de quelqu'un pour que nous puissions être critiques, mais seulement pour que nous puissions intercéder." Un intercesseur ne permet pas à l'apparence de déterminer la réalité ultime d'une situation. Il va derrière le voile de l'apparence dans la plus grande réalité de Dieu.

Ainsi, si Dieu vous autorise à voir la logique défectueuse de quelqu'un, ou un pauvre choix, ou une attitude aigre, ce n'était pas dans le but de le juger d'un œil critique ou de le condamner. Si Dieu vous a permis de voir de telles choses, c’était pour un but d'intercession. Un intercesseur juge et s’adresse au besoin derrière la faute (pourquoi le font-ils ?). Peut-être la logique défectueuse que vous voyez besoin d’un endroit sûr pour être amenée à la lumière – un endroit sûr où elle ne sera pas moquée, mais où elle sera reçue et volontairement débarrassée. Dans un lieu sûr d'acceptation, la logique défectueuse pourrait être vue pour ce qu’elle est – moins que l'histoire entière. Peut-être que le pauvre choix a été motivé par la peur. Au lieu d’attaquer le choix ou de blâmer le décideur, la personne impliquée peut avoir besoin d’être aimée pour chasser sa peur, car seul l'amour parfait chasse et corrige de telles choses (1 Jean 4:18). Il se pourrait que l'attitude aigre soit simplement le symptôme d'une âme fatiguée qui doit être édifiée et rafraîchie par l'encouragement et l'affirmation.

Maintenant, avec cette sorte de jugement judicieux vous avez un choix.

Vous pouvez juger n'importe quel conflit selon l'apparence ou selon un jugement juste. Vous pouvez marcher par la vue et vous adresser seulement au visuel (qui est réel et ne devrait pas être ignoré) ou marcher par la foi et vous adresser à l'invisible, ce qui touche aux racines du problème. Vous pouvez facilement et rapidement attaquer la faute – aucun discernement n’y est nécessaire. Ou vous pouvez vous engager dans la prière d’intercession devant Dieu et ne pas abandonner jusqu'à ce que vous ne discerniez le besoin réel et combattiez un combat saint pour quelqu’un qui est incapable de le faire pour lui-même.

C'est à ce point que vous avez la liberté de choisir. Vous pouvez choisir une lutte non sainte et vous occuper de vous-mêmes comme vous y aviez été conditionnés par la chute. Ou vous pouvez choisir par la foi d’avoir un combat saint et de faire confiance à Dieu Saint pour le genre de résolution qu’Il est le seul capable de fournir.

Le conflit au Calvaire

Regardez le récit et voyez ce qui a le plus de sens. Le calvaire était une lutte sainte. D’un côté vous avez les ennemis de Christ. Ils ont décidé d'être menés par la peur et non selon la vérité, en faisant l'emploi libéral de tactiques de préservation. Avec l'intelligence, alimentée par la préservation de soi, ils ont déployé une multitude d'armes charnelles dans le combat – la tromperie, la manipulation, l'intimidation et l'exclusion. Ils ont eu pour objectif de gagner et ils se sont désespérément agrippés à leur droit d'avoir raison. Ils ont jugé Jésus avec pour objectif de le mettre au plus bas --même jusqu’au fond de Sa tombe.

Au contraire, regardez à Jésus. Il est venu dans la bataille avec un plan saint, résolu de laisser la grâce et la vérité en tête. Il a vécu et a choisi intelligemment, mais avec une intelligence alimentée par l'amour, résultant dans une logique sainte qui confondait constamment l'opposition. Il a choisi de s’engager dans le combat avec les seules armes de l'Esprit – la prière et le pardon, en annonçant la vérité dans l’amour et en abandonnant Ses droits. Il a maintenu un objectif saint tout au long du combat – de les aimer jusqu’à la fin, même jusqu’à la mort sur une croix - et Il n'a jamais permis à Ses désirs saints de devenir des demandes non saintes. Il a librement renoncé à Son droit de gagner à tout prix, en choisissant plutôt de servir et de bénir même ceux qui l'ont persécuté. Il les a fidèlement jugés, en discernant, à travers les yeux de l’amour, le besoin derrière la faute – le besoin d’une délivrance sainte, le besoin d’un Libérateur saint.

Maintenant, quel côté a gagné au Calvaire ? Quel côté gagne encore aujourd’hui? Qui a l'énergie et le pouvoir de Dieu derrière cela ? Pourquoi voudriez-vous lutter d’une autre manière ?

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