Création versus évolution

Création versus évolution
INTRODUCTION

D’où vient le monde qui nous entoure ? Telle est la question qui passera, à un moment donné, par la tête de tout être humain normalement constitué. Deux choix se poseront alors: l’un est de laisser cette question de côté, de croire tout ce qui peut se dire sur le sujet et de continuer sa vie comme si de rien n’était; ou bien de s’intéresser à la question en restant objectif et d’analyser sérieusement toutes les théories existantes qui tentent d’expliquer cette question.

Il y eut un temps où la science et la religion marchaient ensemble, où les découvertes scientifiques prouvaient les écrits bibliques. Le temps où les grands scientifiques étaient émerveillés à la vue de la nature et ne doutaient pas un seul instant que pour toute créature aussi merveilleuse quelle soit, son créateur parfait était vivant: le Dieu de la Bible est révolu. En 1859, la théorie de Charles Darwin ébranla fortement les croyances d’une nation entière, car il élevait la théorie selon laquelle la vie serait née seule, sans l’aide d’acte créateur divin, mais plutôt par évolution. Cette théorie remettait en question la Bible des chrétiens, Dieu le créateur et son fils Jésus. Tout ne serait que des histoires pour expliquer l’origine de la vie, de façon à émerveiller les enfants. Dans ce travail nous établirons premièrement l’origine de la vie du point de vue évolutionniste, les bases de cette théorie, la micro et la macro évolution et les théories modernes de la théorie de l’évolution. Puis nous établirons l’origine de la vie du point de vue créationniste, celui-ci par rapport au texte biblique, nous verrons les différentes théories qui nous sont proposées sur l’origine de la vie et nous finirons par découvrir que cette question reste un mystère pour nous mais connue par une seule personne: Dieu lui-même. Le débat entre ces 2 avis n’en reste pas moins palpitant, sachant que certains faits créationnistes ont été prouvés par la science.

DU POINT DE VUE EVOLUTIONISTE Quand on pense à la théorie de l’évolution, on pense immédiatement à Charles Darwin, mais on oublie souvent ses prédécesseurs comme Buffon, Lamarck, Cuvier, E. Geoffroy Saint-Hilaire …

A) Les premières bases de la théorie de l’évolution :

En 1744 Jean-Baptiste Lamarck qui était chargé de mettre de l'ordre dans les collections des "Invertébrés", à la création du Muséum, renversa l'idée d'une série descendante de l'homme à la cellule et proposa l'idée inverse selon laquelle les groupes zoologiques auraient obéi à une loi de complexification de l'unicellulaire qui se serait développée jusqu’aux mammifères. En renversant ainsi le sens de la série, il proposa un ordre naturel que les êtres vivants devaient avoir suivi en se transformant au cours du temps, en réponse aux changements de leurs conditions de vie. L'idée révolutionnaire, pour l'époque, que les espèces se transforment avec le temps et que tous les êtres vivants sont liés par leur histoire, a constitué le point d'origine de la théorie de l'évolution qui fut par la suite développée par Darwin (Source: www.loic.hibon.free).

Darwin était un naturaliste anglais qui naquit en 1809, l’année de la parution de la philosophie zoologique d’un de ses grands prédécesseurs, Jean Lamarck. En 1831, Fitz Roy recherchait un jeune naturaliste pour l’accompagnait dans une expédition de 5 ans aux cours desquels, ils visiteraient plusieurs sites, dont les îles du Galapagos. Darwin fut donc pris et recueillit lors de ce voyage de nombreux documents et observations géologiques, botaniques et zoologiques. Ils constituèrent, d’après Daniel Vernet, le fondement de sa conception du monde. (7) Au retour, il rendit visite à des éleveurs d'animaux domestiques, et lui-même éleva des pigeons. Il fut frappé par l'extraordinaire diversité des formes obtenues par sélection artificielle à partir du pigeon biset, et en conclut que l'espèce possède un potentiel naturel de changement. Les espèces ne sont donc pas des entités fixées, mais un ensemble d'individus interféconds, qui diffèrent par leurs caractères, leurs formes extérieures, leurs comportements, leurs capacités à survivre et à se reproduire. En 1859, Darwin publie sa théorie de la "descendance avec modification", après avoir appris qu'un voyageur naturaliste, A. R. Wallace, est parvenu aux mêmes conclusions que lui, (Source: www.loic.hibon.free).

Darwin fut également influencé par les arguments de Thomas Malthus sur le principe de population, qui le marquèrent à jamais lors de la lecture de son ouvrage: Essai sur le principe de population, en 1798. Malthus pensait, en observant l’accroissement de la population, qu’à un moment donné, il n’y aurait plus assez de ressource pour tout le monde et par ce fait, soulevait l’idée d’une sélection d’êtres vivants pour survivre. Vernet explique que Darwin développa cette théorie en l’étendant à l’ensemble des espèces animales (109) ce qui devint un des piliers du darwinisme: La sélection naturelle. (8) Il écrira lui même: «Il y a une lutte pour la vie et ce sont les êtres vigoureux, saints et heureux qui survivent et se multiplient», dans son livre: L’origine des espèces. (124) Il développe la théorie que tous les êtres vivants sur la terre viennent d’une même souche, et dira de Lamarck: « Il soutint (le premier) dans ces ouvrages la doctrine que toutes les espèces, l’homme y compris, descendent d’autres espèces». (30) Par la suite, étudiant les différentes espèces d’animaux, Darwin établit qu’une espèce mère se serait formée, il y a des millions d’années, et aurait évolué par transformation, laissant des descendants de chaque espèce prête à évoluer à leur tour, jusqu’à l’espèce humaine qui serait encore en évolution à l’heure actuelle.

B) La micro-évolution et la macro-évolution :

Darwin était convaincu que la nature change. «Ce n’est pas le résultat d’actes créateurs spéciaux, mais celui de petites conséquences d’une loi générale ayant pour but le progrès de tous les êtres organisés.» (358)

Plusieurs naturalistes ont observé que l’environnement agit différemment sur les animaux d’une même espèce, et c’est Darwin qui dira: «M. Gould a observé que les oiseaux de la même espèce sont plus brillamment colorés quand ils vivent dans un pays où le ciel est toujours pur que lorsqu’ils habitent près des côtes». Lamarck lui-même a dit que c’est le milieu qui crée l’organe nécessaire à la survie d’une espèce et que les animaux se développent en fonction de l’environnement, et Darwin a alors lancé la théorie spéciale de l’évolution: l’idée de mutation (variation brusque et héréditaire), nous informe Vernet. (9) C’est en observant les mutations infimes de quelques animaux, qu’il généralisa ce développement à tous les animaux passant de la micro-évolution (théorie spéciale: qui suppose que les minuscules mutations avantageuses observées chez un être quel qu’il soit, se développent et se transforment en une autre sorte de vie)à la macro-évolution (théorie générale: qui suppose que la vie serait venue de matières non vivantes à travers un processus de générations spontanées, tous les organismes auraient été produits à partir de substances vivantes sur une longue période de temps (millions d’années), il suppose que la matière évolue créant ainsi une descendance et la ligne généalogique de tous les animaux.

Quant Hugo de Vries (Source: www.alyon.org) remit en cause, en 1900, le caractère lent et graduel de l'évolution, en soutenant l'idée de mutations brutales ou neutres. Il fera naître le mutationnisme, approfondissant la micro et par conséquent la macro-évolution, et laissera derrière lui un héritage appelé: le néomutationnisme.

C) Théories modernes de l’évolution :

Le néomutationnisme repose sur deux modèles des années "70": celui du Japonais M. Kimura avec sa " Théorie neutraliste de l’évolution", qui a montré que la majorité des mutations génétiques sont neutres vis à vis de la sélection naturelle, et qu'elles n'en demeurent pas moins un facteur d'évolution. Cette théorie sera qualifiée de non darwinienne par Thomas H. King, nous dit Charles Devillers (30). Le second modèle est celui des américains S. J. Gould et N. Eldredge, qui mettent en place la " Théorie saltationiste de l’évolution", qui en observant notamment les trilobites (groupe de crustacés marins fossiles des terrains primaires), montrent que certaines espèces passent par des périodes de longue stabilité, puis par de brutales variations génétiques, pouvant mener rapidement ( relativement, par rapport à l'échelle des temps géologiques ) à l'apparition de nouvelles espèces qui s'imposent. Par ces deux théories, l'évolution s’opérerait plus par variations génétiques, neutres ou de forte ampleur, que par une lente et graduelle sélection naturelle (Source: www.marcogee.free). Charles Devillers, dans son ouvrage: La Théorie de l’évolution, nous parle d’une " Théorie synthétique" où la génétique du développement, qui est nouvelle venue, a déjà beaucoup apporté. A son tour, elle révélerait que quelques gènes activés ou réprimés réaliseraient des transformations minimes ou assez importantes. Il dit encore que la découverte des gènes temporisateurs, est essentielle car ceux-ci se dérèglent parfois par mutations et à cause de ceux-ci le développement normal peut en être plus ou moins considérable. Devillers dira que, par ce fait, il se crée des décalages chronologiques à partir d’une simple modification génétique, et finira même par dire «L’évolution peut faire des sauts, comme elle peut se dérouler, paisible et continue. Encore une nouvelle notion à introduire dans une nouvelle synthèse». (241) Grâce aux nouvelles techniques, F Keibel nous fait remarquer qu’en comparant les embryons de trois des grandes espèces: le reptile, l’oiseau et le mammifère, nous remarquons une très grande ressemblance qui pourrait nous donner la clé des transitions de la théorie de l’évolution. (42)

Aujourd’hui encore, les scientifiques font de nouvelles découvertes puisque ce domaine ne sera jamais assez connu de l’homme. Mais avant de nous prononcer davantage à ce sujet, étudions les théoriescréationistes à présent.

DU POINT DE VUE CREATIONNISTE

Du texte de la création, traduit du texte original par le rabbinat français, sous la direction du grand Rabbin Zadoc Kahn, nous tirerons toutes nos références.

A) D’après le texte biblique de Genèse:

Etant donné que le nombre de page est limité je n’entrerai pas dans les détails de la création comme l’a très bien fait F. Godet (Source: www.bibliorama.com). Néanmoins l’œuvre de John C. Whitcomb nous décrit d’une manière compréhensive ce que les premiers versets de la Genèse veulent nous faire comprendre: «Au commencement Dieu avait créé le ciel et la terre». John Whitcomb nous explique qu’ici le ‘ciel’ est le second ciel ou l’espace cosmique, car d’après lui, le premier ciel est composé de gaz atmosphérique. Cette terre était incomplète, «informe et vide», Dieu créa la lumière au verset 3, cette lumière nous dit Philippe Gold-Aubert, «n’est pas simplement celle que nous voyons de nos yeux, mais tout l’univers des ondes». Au verset 5, il va appeler toute la lumière jour et toutes les ténèbres nuit. Dans le prochain chapitre, nous verrons que différentes théories s’opposent sur le nombre de soirs et de matins qui se sont produits entre les différentes créations. Le verset 6 du même chapitre nous dit que Dieu créa par sa parole un espace entre les eaux et que celui-ci forme une barrière entre chaque, et Dieu l’appela Ciel. Withcomb nous expose que lorsque Dieu fit l’espace, Il prit une partie des eaux océanique qui n’étaient pas encore délimitées par des rivages, et l’éleva au dessus du firmament pour former l’enveloppe vaporeuse qui favorisa plus tard, par effet de serre, la croissance et l’abondance de vie animale et végétale sur la terre. (45) Le troisième jour Il éleva, au dessus du niveau de la mer, un ou plusieurs énormes blocs de terre etordonna de produire toutes sortes de plantes. Pour Whitcomb, tout ce qui fut créé, fut créé parfaitement mature, sans marque d’âge inutile. Il nous dit encore que par la gloire que Dieu dégageait, Il n’a pas eu trop de mal a garder la végétation en vie en attendant de créer le soleil. (45) Au verset 14, Dieu dit:«Que des corps lumineux apparaissent dans l’espace …», et Gold-Aubert nous précise que de gros nuages recouvraient encore la terre et que Dieu n’a pas créé le soleil et la lune, mais les aurait fait apparaître en dissipant ces nuages qui le cachaient. Puis Dieu créa, par sa Parole, les poissons et tout ce qui se meut dans les mers, puis il fit les oiseaux et tout ce qui vole au-dessus de la terre. Au verset 24, Dieu ordonna à la terre de produire des êtres animés selon leurs espèces: bétail, reptiles, bêtes sauvages de chaque sorte, le cinquième jour. Puis le Créateur, au verset 26, décide de former un être vivant pour avoir une communion avec lui, et il crée l’homme à son image, avec le pouvoir de décider qui serait son maître: lui ou Dieu.

B) Les différentes théories:

Plusieurs créationnistes soulèvent des théories plus ou moins plausibles, que nous énumérerons mais que nous ne pourrons développer dans ce travail. Les créationnistes libéraux cherchent de plus en plus à se confondre avec les idées évolutionnistes et à pousser à croire que le récit de la création et la théorie de l’évolution sont deux lignes parallèles l’une de l’autre allant vers un même but: l’origine de la création. Gold-Aubert dira dans son site: «C'est ainsi, je pense, qu'on peut accepter mutuellement, qu'il y a bien dans notre Univers, soit dans le passé, soit dans le présent, Création ET Evolution.», ou encore sur le même site et cité par Gold-Aubert, le biophysicien français Henri Devaux qui écrira :« J'étudie avec admiration, depuis 60 ans, le magnifique livre de la Création, et cette longue étude n'a fait que fortifier mon assurance que ces deux sources de témoignages sont en plein accord», en parlant de la Création et de l’Evolution. Pour eux tout est en évolution... Cette évolution a bien débuté avec l'apparition soit la création divine pour les chrétiens: " Au commencement Dieu créa les cieux et la Terre", soit le Big Bang, pour les scientifiques actuels: cette détonation qui a été suivie dès les trois premières minutes de l'Univers d'une évolution incessante, et de la formation de structures de plus en plus complexes ; jusqu'au jour où la vie est apparue au sein d'un assemblage moléculaire très compliqué, pour se développer finalement jusqu'à l'Homme, d’après Gold-Aubert (sitenatmark).

La théorie du jour – époque; c’est à dire six périodes ou six époques, s’oppose à l’idée d’une création en six jours de vingt quatre heures. Les partisans de cette théorie s’appuient sur des versets tel que2 Pierre 3:8: «Devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour». Cette façon de voir est très répandue dans les milieux chrétiens car cela expliquerait les couches géologiques où l’on a retrouvé toute cette faune et cette flore datant de millions d’années. Henri Gras, titulaire d’un doctorat en géologie, nous propose que le 3ème jour de la création n’aurait pas la même durée que les autres jours et en parlant du verset précédent il dira: «Ayant pris conscience de cette relativité (2 Pi 3.8), contentons nous de reconnaître modestement que le troisième jour de la création ne saurait être de 24 heures, mais qu’il a couvert une période infiniment plus longue …» (58)

Nous pourrions soulever beaucoup d’autres théories comme par exemple la théorie du gap (restitutionniste), ou encore la théorie «chaos-création» ou même la théorie selon laquelle certaines parties de la Bible ne doivent pas être traduites littéralement, mais nous ne le ferons pas dans le présent travail par manque de place.

C) Un mystère connu de Dieu:

Comment un système aussi performant est-il arrivé au monde ? Depuis la nuit des temps ou plutôt à partir du moment où l’homme a commencé à étudier et à s’instruire, cette question s’est posée. Hubert Reeves, grand évolutionniste, a répondu à cette question: «A la vérité, on en sait peu de chose. Il s'agirait de systèmes plus simples qui auraient trouvé avantage à vivre ensemble pour partager leurs aptitudes.» (Source: www.astrojacky.logidac). Sur le site www.marcogee.free Marc Angee écrit un article intitulé: Les Découvertes Impossibles, où il énumère les énigmes encore irrésolues comme: L'Origine de la vie, Les Mécanismes du vivant, L'Homochiralité,Peut-on créer la vie ex nihilo ? Et bien d’autres questions qui nous prouvent que tous sont à la recherche mais personne ne peut répondre à cette question à part Dieu.

Dans le livre d’hébreux au chapitre 11 et au verset 3, la parole de Dieu nous dit que c’est par la foi que nous comprenons que le monde a été créé par la parole de Dieu «de sorte que ce qu’on voit ne provient pas de ce qui est visible».

LES CONTRADICTIONS DU DEBAT

A) Les impossibilités évolutionnistes :

En comparant les deux points de vue précédents, des aberrations se sont posées d’elles même, la plupart du temps elles viennent du point de vue évolutionniste et l’exemple des Cahiers Science et Vie est vraiment flagrant car ils nous informent que Darwin aurait dit que: «L’ours polaire nageant la gueule ouverte aurait donné naissance à la baleine». (75) L’imagination même de cette affirmation est invraisemblable pour une personne un temps soit peu censée. Les évolutionnistes eux-mêmes ne savent que penser car Edgar Andrews nous répond que «Ni les mutations, ni la sélection naturelle, ni un ensemble des deux n’expliquent l’évolution. Les évolutionnistes qui sont de vrais scientifiques l’admettent dans leurs écrits professionnels.» (64)

Le grand évolutionniste Hubert Reeves nous dit que les mammifères apparaissent que peu après les dinosaures mais ne s'épanouissent qu'après leur disparition. Il dira avec assurance: «Parmi ces mammifères, une espèce de petite musaraigne portait dans ses gènes la promesse du cerveau humain. De sa descendance sortent les diverses lignées de singes; de l'une d'elles les premiers hominiens puis les premiers hommes...», et par cette affirmation on nous demande une extraordinaire imagination pour croire que nous descendons de singes qui eux–même descendent de musaraignes etc…Il faut alors énormément plus de foi pour croire en l’évolution que de croire en la création divine de Dieu, surtout quand on évalue le gouffre immense qu’il y a entre le singe et l’homme.

Henri Gras dira:« Nous avons toujours observé qu’elles apparaissent, croissent, décroissent et disparaissent sans modification, ni passages de l’une à l’autre par mutations successives ou insensibles transformations» (55), et nous explique qu’au sein même de la géologie n’a été constatée aucune trace d’évolution au sein de la flore houillère. L’évolution ne peut être démontrée et ne peut être prouvée et c’est ce qui la discrédite aux yeux des scientifiques. Enfin, après tout le chapitre qu’il écrira pour répondre aux questions sur les incohérences de sa théorie, Darwin dira lui-même dans son ouvrage «on ne saurait dire quelle part il convient d’attribuer à l’action accumulatrice de la sélection naturelle et à l’action de définir les conditions d’existence». (189)

B) Les faits créationistesprouvés par la science:

Au fur et à mesure que le progrès avance et que la science découvre, voit et analyse dans la nature, de plus en plus les scientifiques viennent prouver sans le savoir les dires de la Bible et c’est F. Godet qui nous établit un petit récapitulatif, dans le site www.bibliorama.com:

· Moïse avait dit contre toute vraisemblance que la lumière a brillé longtemps avant l'apparition du soleil : et la science a prouvé que le monde a pu et dû être éclairé longtemps avant l'apparition du soleil.

· Moïse avait dit non moins paradoxalement que le monde de la végétation était apparu avant que brilla le soleil : Et la science a constaté qu'une riche vie végétale s'était épanouie sur la terre antérieurement à l'intervention directe des rayons solaires.

· Moïse avait parlé de trois grandes apparitions de la vie organique, l'une végétale, deux animales : Et la science discerne aujourd'hui trois grandes époques de vie organique, celle de la végétation houillère, et celles des grands amphibies et des mammifères.

· Moïse avait représenté l'homme comme le dernier né de la création : Et la science déclare que l'homme est celui de tous les habitants de la terre qui a clos la série des apparitions nouvelles sur notre globe.

· La Genèse fait succéder une explosion non moins puissante de vie animale, dans les eaux et dans les airs, le cinquième jour: Or la science a prouvé, par les restes d'êtres organisés renfermés dans les terrains des périodes triasique, jurassique et crétacée qui ont suivi à quelque distance celle des terrains houillers, qu'un déploiement de vie animale d'une richesse extraordinaire avait lieu dans les océans de cette époque. Et, chose plus étonnante encore, c'est à ce moment aussi que la géologie fixe la date de l'apparition des oiseaux.

La Genèse place la création des animaux terrestres, du bétail, des bêtes sauvages et des reptiles à la suite de l'apparition de la vie dans les mers et dans les airs. Or la science constate que c'est à l'époque des formations molassiques ou tertiaires, qui se placent immédiatement à la suite des terrains jurassiques et crétacés, qu'apparaissent précisément les trois classes d'animaux indiquées nous dit encore F. Godet. La géologie n’a pas retrouvé de fossiles d’animaux ou d’oiseaux au pieds des arbres fossilisés et Henri Gras en déduit l’explication au déroulement de la création: «Quand se développait cette végétation primitive, les animaux et oiseaux n’existaient pas», ce qui prouve géologiquement que le déroulement des créations de Dieu est vrai. (56)

C) Un retour aux sources:

Dans le site d’Edgar Andrews, Jacques Monod nous dévoile une vérité tellement frappante, qui répondrait vraiment bien aux chrétiens qui croient en l’évolution:«La lutte pour la vie et l’élimination du plus faible est un processus horrible, contre lequel toute notre éthique moderne se révolte. Une société idéale est une société non sélective, ce qui est exactement l’inverse de la prétendue loi de la nature», sans oublier que l’idée et même le dogme qu’on retire de la Bible est que «Dieu est Amour» et penser qu’Il aurait pu choisir un procédé aussi horrible pour créer l’humanité n’est même pas imaginable. John C Whitcomb nous écrit au dos de son ouvrage que la Bible nous brosse un tableau immuable des créations de Dieu dont Newton, Kepler, Burnett, Pascal, Bacon, Boyle et d’autres grands fondateurs de la science approuvaient totalement. Il faut ramener le lecteur au témoignage sûr et constant de l’écriture, car elle ne cesse d’être vraie même si les hommes refusent de croire en elle. C’est comme lorsqu’on dit « je ne crois pas au vent, car je ne l’ai jamais vu» mais même si l’on ne le voit pas ça ne veut pas dire qu’il n’existe pas, mais simplement qu’il est invisible. Toute chose à son créateur forcément quelque part: une montre a son horloger, une voiture son mécanicien, le monde a également un créateur mais il l’a rejeté et devrait bien refaire un retour aux sources s’il veut découvrir son origine, et il n’y a qu’un seul endroit: la BIBLE.

CONCLUSION

«Les choses cachées sont à l'Eternel, notre Dieu !»

Deutéronome 29:29

Nous venons de voir en trois grands chapitres que les questions sur la source de la vie ne sont pas résolues, pas prêtes non plus de l’être et enflamment encore et toujours des débats qui n’en finissent plus. Je crois bien que l’une des premières choses dont certains chrétiens demanderont à Dieu, dès leur arrivée au cielest: Comment s’est passé la création ? Qu’y avait-il avant ? Quand as-tu créé tout cela ? En combien de temps ? etc…

Toutes ces questions et des centaines d’autres passionnent des milliers de personnes qui seraient prêts à braver n’importe qui et quoi, pour connaître la vérité qu’elles veulent bien entendre, car de plus en plus les évolutionnistes s’enferment dans certaines de leurs hypothèses et ne veulent pas en sortir, de peur d’accepter les faits qui prouveraient la création. Nous avons, premièrement dans ce travail, établi l’origine de la vie d’un point de vue évolutionniste : les premières bases de la théorie de l’évolution, la micro et la macro-évolution, ainsi que les théories modernes de l’évolution, mais aucune n’a eu assez d’élément pour nous convaincre que l’évolution était la clé de l’origine de la vie, Darwin ne faisait qu’imaginer toute sorte d’aberrations pour expliquer ses théories. Puis du point de vue des créationnistes, nous avons repris le texte de la genèse, qui se trouve en annexe 2, et à la stupéfaction de plusieurs, il ne se trouve pas qu’une seule et même théorie, mais plusieurs théories pour expliquer les mystères seulement connus de Dieu. Enfin, les contradictions du débat nous ont démontré que la théorie des créationnistes était de plus en plus prouvée par la science. Un réel retour aux sources nous conduira donc toujours à trouver que le Créateur de l’univers est bien Dieu.

Par Dan Luiten


ŒUVRES CITEES

Andrews, Edgar: «Dieu dit … et il y eut», édition Europresse s.a.r.l, Chalon-sur-Saône, France, 1991.
Bliss, Richard. B: Origines:Evolution ou Création Forest, 1997.
, édition centre Biblique européen, GreenDarwin, Charles: L’origine des espèces, édition la découverte, Paris, France, 1980.
Devillers, Charles & Chaline, Jean: La Théorie de l’évolution, édition Bordas, Paris, France,1989.
Gras, Henri: Le troisième jour, édition la maison de la bible, Tassin , France,1998.
Vernet, Daniel: Les secrets de nos origines, édition Radio réveil, parole de vie, 1987.

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