Dans le Royaume des Cieux, pour réussir, il faut investir dans la vie des autres !

Dans le Royaume des Cieux, pour réussir, il faut investir dans la vie des autres !

La parabole des talents illustre parfaitement ce principe !

« Il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j'aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. »
Mathieu 25.27

Ici, le terme « banquiers » est traduit du mot grec « trapèzes » dont l’une des significations est « table pour manger ». Bref, un lieu de partage, d’échanges avec les autres, d’investissement de soi en l’autre, un lieu de mise au service d’autrui. En fait, ce que le maître dit au « mauvais » serviteur ici c’est : « pour réussir avec ce que je t’ai donné, il te fallait l’investir dans la vie des autres ! »

Selon la parabole des talents, quelles sont les clés pour investir efficacement dans la vie des autres ?

Clé n°1 : Identifier notre ou nos talents et fardeaux

« Il remit à celui-ci cinq talents, à celui-là deux, et à ce troisième un talent, en tenant compte des capacités personnelles de chacun. Aussitôt après, il partit. »
Matthieu 25.15

Dans ce verset, le mot « talent » vient de « talanton » qui signifie balance, plateau de balance et par extension le poids d'une chose. Lorsque nous accédons au Salut par la foi en Jésus-Christ et la repentance, nous répondons à Son appel à faire avancer Son Royaume ici-bas. Alors Dieu dépose tout un package en nous et tout particulièrement un ou plusieurs fardeaux pour les gens auxquels nous allons pouvoir répondre par les talents qu’il a aussi placés en nous.

Le fardeau, c’est une cause qui nous touche en profondeur pour laquelle nous ressentons le besoin de nous investir pour aider les autres. Et quand Dieu nous confie, nous dépose ce ou ces fardeaux, il nous dit ceci : « Avec ce ou ces fardeaux que je te donne, rends ta vie utile aux autres ! ».

Attention : ne laissons pas la peur enterrer nos fardeaux et talents  !

Le mauvais serviteur dira au verset 25, « J'ai pris peur. »

Ne laissons jamais la peur de l’imperfection, de l’erreur et de l’échec enterrer le fardeau, enterrer l’appel. La vérité, c’est que la perfection humaine n’existe pas et que l’erreur, elle, en revanche, est toute humaine. J’ai donc un scoop pour vous : des erreurs, vous en ferez ! Mais s’il y a une erreur à ne pas faire, c’est de ne rien faire du tout !!! Là ce serait l’échec assuré.

Clé n° 2 : Passer à l’action

« Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla, les fit valoir et en gagna cinq autres. »
Matthieu 25.16

Le verbe « fit valoir » ici, aussi traduit par le verbe « fructifier », vient du mot grec « ergazomai » signifiant « faire un travail » ».

Les deux bons serviteurs n’ont pas perdu de temps, ils sont aussitôt passés à l'action.

Comment ? Ils se sont mis à servir, à travailler, à entreprendre pour se rendre utiles

aux autres avec ce que Dieu (leur Maître) leur a donné. Alors, nous aussi, passons à l’action avec ce que Dieu nous a donné. Commençons petit mais commençons maintenant !

Clé n°3 : le bon objectif et la bonne stratégie

« Son maître lui dit : Bien, bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle en peu de choses, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. »
Matthieu 25.21 

Le mot « bon » dans ce verset signifie « utile, salutaire ». Voilà l’objectif de notre réussite : mener une vie utile à l’avancement du Royaume et au Salut des âmes qui nous entourent.

La stratégie qui est liée à cet objectif répond à ce principe important : des âmes sont attachées à notre appel, à notre réussite ! Leur réussite est liée à la nôtre. La stratégie liée à ce principe est d’ailleurs décrite par le serviteur méchant au verset 24 (confirmé par le Maître au verset 26) : « Maître, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as rien semé, tu récoltes où tu n’as pas répandu de semence ». 

Le serviteur avait repéré la stratégie du Maître mais il n’en avait pas saisi l’objectif. D’où l’importance de bien saisir et garder le bon objectif pour utiliser efficacement la bonne stratégie.

Cette stratégie nous est un peu plus détaillée dans Matthieu 25.21, le mot « fidèle » est traduit du mot grec « pistos » qui veut dire « digne de foi, digne de confiance » Ce mot  vient de « peitho » signifiant « persuader, entraîner par la persuasion. ». La bonne stratégie est de devenir un influenceur, un leader Inspirant. Quelqu’un digne de confiance qui sème, investit, s’investit dans la vie des autres pour faire avancer le royaume de Dieu.

La réussite dans le Royaume des cieux nécessite de passer à l’action avec le bon objectif et une bonne stratégie. C’est être actif, déterminé, intentionnel, constant, viser l’excellence et le résultat. La bonne stratégie consiste à inspirer, influencer, devenir un bon leader dans notre sphère d’influence (notre réseau et selon notre ou nos fardeau(x)).

Conclusion :

La parabole des talents est suivie par une autre parabole que nous avons l’habitude de surnommer « Le Jugement dernier » où Jésus forme deux groupes ou deux équipes (Matthieu 25.32) : les brebis et les boucs, les gagnants et les perdants, ceux qui ont réussi leur vie et ceux qui finalement l’ont gâchée.

« Et le Roi leur répondra : Vraiment, je vous l’assure : tout ce que vous avez fait au moindre de mes frères que voici, c’est à moi-même que vous l’avez fait. »
Matthieu 25.40 Parole Vivante

A quoi sera jugée notre réussite ?
A notre investissement dans la vie des autres !

Alors c’est le moment de passer à l’action, de servir les autres, d’investir en eux et de servir avec eux pour atteindre ensemble les 100% de réussite ! Go !!!

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