Et les murailles s'écroulèrent

Et les murailles s'écroulèrent
La vie avec Christ est une vie de combat. Dans chaque lettre aux églises de l’Apocalypse, le Seigneur répète à chaque chrétien : A celui qui vaincra… Le combat chrétien n’a rien à voir avec des combats de caractère humain. Ils sont spirituels ; ils se mènent avec des armes spirituelles et avec une stratégie divine qui n’a rien de commun avec la stratégie humaine. Comment gagner nos batailles, renverser les forteresses qui arrêtent notre marche en avant ?
 
Quand le peuple d’Israël est parti à la conquête du pays promis, le premier obstacle était un obstacle de taille : la ville de Jéricho, une ville imprenable entourée de hautes murailles infranchissables. Le peuple d’Israël n’avait pas d’armes humaines : ni épée, ni lance, ni bouclier. Il n’avait pas d’armée, ni d’école militaire. Ils sortaient de quarante années de désert.
 
La priorité à la célébration de la Pâques
 
Ils célébrèrent la Pâques dans les plaines de Jéricho Josué 5 : 10
 
Mais avant de célébrer cette fête, Dieu a demandé à Josué de circoncire tous ceux qui ne l’étaient pas, à cause de leurs déplacements dans le désert. La circoncision était le signe d’appartenance à Dieu. Ce peuple n’était pas en règle et il a accepté de montrer son appartenance à Dieu. Nous sommes le peuple de Dieu quand nous lui avons offert nos vies.
L’objectif était de conquérir le pays. Mais voici que le peuple commence à se réunir pour un rappel : la Pâques. C’est le jour où un agneau a été sacrifié, où le sang de cet agneau a été mis sur les maisons, c’était le jour où, grâce au sang de cet agneau, le peuple a trouvé sa liberté, face au puissant Pharaon qui le rendait esclave depuis plus de quatre siècles.
Notre Pâque, c’est la mort et la résurrection de Jésus Christ. Non seulement, il nous a libéré de la condamnation et de l’esclavage du péché,mais il a vaincu le Malin sur la Croix, il a triomphé de la mort et du séjour des morts, il est ressuscité.  Elle était toujours célébrée en famille.
Tout enfant de Dieu a besoin de se souvenir de Jésus Christ. Paul ose dire à Timothée : Souviens-toi de Jésus Christ !  Nous sommes ce que nous sommes à cause de la Pâques, de ce Christ qui meurt, mais qui sort triomphant ! Notre Pâques, c’est tous les jours, c’est dans les plaines de Jéricho, face à aux forteresses imprenables.
 
Oser faire face aux vrais problèmes
 
Comme Josué était près de Jéricho, il leva les yeux et regarda. Voici un homme se tenait debout devant lui, son épée nue à la main. Je suis le chef de l’armée de l’Eternel, j’arrive maintenant.  Josué 5 : 13-14
 
Josué est courageux, il se sent petit devant les immenses murailles, mais il les regarde en face, sans crainte. Bien sûr, il ne sait pas ce qu’il va faire, il n’a aucun plan de bataille. Nos difficultés sont immenses, humainement sans solutions, mais regardons-les bien en face, sans crainte, car Celui qui est en nous, est plus grand que celui qui est dans le monde.
Pour Josué, sans arme, cet inconnu, avec une épée à la main ne lui faisait pas peur. Il savait en qui, il croyait, il avait vécu tant de miracles avec Moïse dans le désert. Notre Jésus est le même, hier, aujourd’hui, éternellement. Garder l’assurance face aux difficultés est déjà un pas vers la victoire.
En fait, c’est le chef de l’armée de l’Eternel qui est là, juste au bon moment. Humainement, nous disons : Il était temps qu’il arrive. Dieu envoie le secours toujours au bon moment, jamais en retard, bien que souvent, le secours arrive au dernier moment. Pour le peuple d’Israël, pressé par les armées égyptiennes, Dieu n’a pas ouvert la Mer Rouge, trois jours avant, mais juste au dernier moment, au bon moment. Rassurons-nous, Dieu ne nous oublie pas, mais il nous observe pour voir si nous gardons notre confiance jusqu’au bout.
Quand Josué lui demande : Es-tu des nôtres ou de nos ennemis ? La question semble gêner ce chef de l’armée de l’Eternel. Oserions-nous demander si Dieu est pour nouou contre nous ? Dieu est toujours pour nous, il combat toujours aux côtés de ses enfants dans les bons combats.
Dieu n’a pas envoyé un capitaine ni même un grand général pour aider Josué, mais le grand chef de son armée. Dieu nous a envoyé son propre fils, c’est lui-même qui nous aide et qui intercède pour nous.
 
Pour gagner, il faut se mettre aux ordres de notre Chef
 
Josué est le grand chef de la nation d’Israël et voici comment il répond : Qu’est-ce que mon seigneur dit à son serviteur ? Josué 5 : 14  
 
Il n’a rien à proposer, n’a rien à dire, il se soumet simplement. Certains chrétiens se permettent de donner des conseils et même des ordres à Dieu : Seigneur, il faudrait que tu fasses comme ceci ou comme cela !  Josué se met à l’entière disposition et il dit de suite, qu’il est à son service, il est son serviteur.
 
Seigneur ! Que veux-tu que je fasse ? Ce furent les premières paroles que Paul dit à Jésus quand il le rencontra sur le chemin de Damas. Notre victoire dépend de notre obéissance et de notre soumission à notre Chef, Jésus.
Ote les souliers de tes pieds, car ce lieu sur lequel tu te tiens, est saint. Et Josué fit ainsi ! Josué 5 : 15 Ce que nous avons de plus sales sur nous, ce sont nos chaussures car ce sont elles qui foulent le sol. Elles se salissent au contact des chemins. Notre contact avec cette génération méchante et perverse, nous souille.. Nous avons besoin de mettre à nu, non nos pieds, mais notre cœur devant le Seigneur afin que nos motivations soient purifiées et qu’elles soient à la gloire de Dieu.
A présent Josué est prêt, son cœur est bien disposé en faveur de l’Eternel. Dieu va pouvoir l’utiliser pour renverser les murailles.
 
L’obéissance dans la persévérance
 
La victoire va demander du temps, une semaine, de la persévérance, de la régularité et de la fidélité aux ordres du Seigneur. Durant six jours, les hommes d’Israël vont tourner une fois par jour autour de la ville.
Josué se leva de bon matin Josué 6 : 12
 
Il est bon chaque matin de commencer notre journée avec la prière. Sinon, les activités nous prennent, le soir arrive, nous sommes fatigués, le sommeil nous prend et nous n’avons pas eu le temps de rencontrer le Seigneur. Jésus aussi se levait tôt le matin pour pouvoir prier tranquillement : Vers le matin, pendant qu’il faisait encore très sombre, Jésus se leva et sortit pour aller dans un lieu désert où il pria Marc 1 : 35
Ce ne fut pas exceptionnel, mais chaque matin, non seulement Josué, mais le peuple avec lui, se levait pour faire le tour de la ville.
Si nous savions quelles bénédictions, quelles victoires nous sont données quand nous entreprenons de prier régulièrement. Même le grand prophète Elie a du prier sept fois pour que la pluie tombe. Certains pensent que s’il avait eu une grande foi, il n’aurait prié qu’une fois ! Quelle erreur ! C’est justement parce qu’Elie avait une grande foi, qu’il a persévéré durant sept foi.
C’est parce que Josué a une grande foi, qu’il fera lever le peuple chaque matin et nous savons quelle grande victoire, ils ont remporté. Il n’y pas de raccourci vers la bénédiction.
Il y avait un ordre de marche très précis : des hommes armés devant, des trompettes, l’arche et les sacrificateurs et tout le peuple derrière. Seules les trompettes se faisaient entendre, et le silence était de rigueur dans les rangs du peuple. C’est Dieu qui commande. Notre obéissance à Dieu est une arme efficace. Vous connaissez le prix d’une seule désobéissance, celle d’Adam ? Ce fut la plus grande défaite de l’humanité.
 
L’arche de l’Eternel allait derrière eux Josué 6 : 8
 
L’arche était le symbole de la présence de l’Eternel ; c’était ce qu’il y avait de  plus sacré dans le culte en Israël. Notre force, c’est la présence de Dieu en nous. Nous sommes le temple de l’Esprit. Cette arche rassurait le peuple et elle a accompagné le peuple à chaque pas. Dieu nous accompagne à chaque pas.
 
La foi dans la victoire
 
Le septième jour, il a fallu faire sept fois le tour de Jéricho. Au bout du douzième tour, rien ne s’était passé, pas même une fissure d’encouragement dans les murailles. A quoi bon entreprendre encore un tour ? A quoi bon de continuer à prier ? Rien n’a changé depuis que je prie ! Disent certains. Un seul mot pour vous : continuez et croyez que le jour de la délivrance approche ! C’est à la fin du septième tour, que sur l’ordre de Dieu, Josué a dit au peuple : Poussez des cris, car l’Eternel vous a livré la ville ! Le peuple poussa de grands cris… et la muraille s’écroula. Josué 16 et 20
 
C’est sur l’ordre de Dieu qu’ils ont poussé des cris de victoire, ce furent des cris pour manifester leur foi dans ce Dieu à qui ils ont obéi.
Paul nous dit que la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la parole de Christ.  Il faut apprendre à persévérer dans la prière mais aussi à écouter la voix du Seigneur qui nous parle tantôt d’une manière, tantôt d’une autre manière. Quelque fois ce sera un texte biblique qui nous poussera à crier victoire, et nos murailles s’écroulent. Quelque fois, ce peut une voix intérieure, la voix de l’Esprit qui nous dit : C’est pour aujourd’hui, l’exaucement de ta prière. Nous louons le Seigneur, nous manifestons notre foi et Dieu ne tarde pas à se manifester. David aussi connaissait ces combats victorieux : Je m’écrie : Loué soit l’Eternel ! Et je suis délivré de mes ennemis ! Il ne suffit pas de crier : Loué soit l’Eternel ! à n’importe quel moment, mais vous avez vu toute la préparation spirituelle, la persévérance, l’écoute de Dieu qui ont précédé. Dieu n’a pas changé !
 
Que vos Jéricho tombent ! Que les murailles s’écroulent !
 

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