Enfants et ados en danger

Les    “Prélis”    Les    premières    expériences    sexuelles    
Aujourd’hui, les ados les baptisent “prélis”, une abréviation de 
“préliminaires”. Attouchements, fellations, cunnilingus. Ces pratiques 
remplacent souvent le premier baiser. La réalisatrice Julie Talon 
est allée pour Arte, à la rencontre de jeunes âgés de 12 à 23 ans, 
qu’elle interroge dans l’enceinte de leur établissement scolaire, 
à visage découvert pour certains majeurs. Certains témoignages 
sont dérangeants et parfois crus, nous parle des temps difficiles 
que traverse cette génération et de la pression qui est sur eux. 
Les passages à l’acte se produisent dès l’entrée au collège. 
Aux oubliettes le Prince charmant et sa jolie princesse. Le premier 
baiser romantique a laissé la place à des pratiques plus crues. La 
mode est aujourd’hui à l’envoi de sextos ou de nude (une photo 
envoyée de soi, nu(e) ou dénudé(e). Les corps se rencontrent avec 
des “prélis”. Les fellations et cunnilingus sont devenus des rites 
de passage dès le collège. Pour ces jeunes refuser “les prélis”, 
c’est s’exposer aux moqueries voire au harcèlement. Pour les 
garçons, ce sera passer pour celui qui ne “performe pas”, pour 
les filles, ce sera récolter le titre de “coincée” par opposition à 
celui très convoité de “bonne” ou de “baisable.” 
La pression mise par les garçons, influencés par un véritable 
diktat du porno, est telle qu’on ne peut pas véritablement parler 
de consentement réfléchi et d’un acte voulu. On se conforme au 
groupe pour être accepté. “Dire non c’est une chose, mais “comment 
dire non” est une autre chose, beaucoup plus complexe que juste 
trois lettres”, Jade, 19 ans. Tout cela se déroule aujourd’hui dans 
les écoles où vont nos enfants ou petits-enfants. Je vous laisse avec cette remarque de Basile 19 ans “Ce qui est très étrange, 
c’est que les adultes ne soient pas au courant…” Pourquoi les 
parents ne sont-ils pas au courant ? 
Pour cette vidéo payante, chercher sur internet : “boutique Arte 
PRELIMINAIRES”.