Enfants et ados en danger - 09 Harcèlement, Cyberharcèlement, photo volée

Enfants et ados en danger - 09 Harcèlement, Cyberharcèlement, photo volée

Le texte qui suit est tiré du livre Enfants et ados en danger, écrit par Jean-Louis Lafont. Dans cet ouvrage percutant et éclairant, il aborde avec réalisme les dérives sexuelles auxquelles sont exposés les enfants et les adolescents aujourd’hui, tout en proposant des clés bibliques et pratiques pour les accompagner, les comprendre et les préserver.

🚨 Le Harcèlement

Il se définit par des violences verbales, physiques (coups, baffes, bousculades), des insultes ou des propagations de rumeurs. C’est une action répétée (pas forcément tous les jours) avec intention de nuire. Contrairement à ce que disent les agresseurs, ce n’est jamais “pour rire”. Ces derniers cherchent des proies faciles, en incapacité de se défendre. Pour les garçons on se moque des gros, des très grands, des très petits, d’un garçon jugé trop efféminé, d’un défaut de prononciation, d’un accent, d’une tache sur la peau. Une simple différence, un petit handicap suffisent. Cela peut être aussi un bon élève dans une classe difficile. La moindre force ou faiblesse peut transformer un ado en bouc émissaire. Pour les filles on met en avant si elles sont grosses ou maigres, plates ou avec une grosse poitrine, d’apparence masculine, mal habillées, etc. C’est très cruel. Les élèves les plus fragiles, et les “sans ami”, constituent un terrain propice au harcèlement et méritent une vigilance particulière de la part des surveillants.

Le harcèlement affecte toutes les tranches d’âge. Au travail, pour avoir la paix, il n’est pas rare que les femmes gomment les signes de féminité, robes, talons, parfum. Dans la rue et les transports en commun une femme adapte souvent sa tenue vestimentaire et opte pour le taxi à certaines heures. Il est injuste de leur demander de faire attention à leurs attitudes, à leur tenue, quand, dans le même temps, rien n’est exigé des hommes. On ne demande pas suffisamment à ces derniers de respecter les femmes, de leur parler avec égard, leur venir en aide si elles sont importunées.

Nous devons enseigner aux garçons, dès leur plus jeune âge, l’égalité et le respect dans les relations garçons-filles.

📱 Le Cyberharcèlement

Il a la même intention de nuire, mais utilise le téléphone, l’ordi, les réseaux sociaux, des SMS, des photos “volées”, des vidéos. Les 12 à 15 ans sont les plus touchés en milieu scolaire rural ou urbain, de la 6° à la seconde, toutes classes sociales confondues. Il cherche à réduire les filles au silence. “Sois belle et tais-toi”. Elles doivent rester “en retrait”, sourire, se taire, et plaire notamment en se faisant belles. Sinon, elles risquent des “T’es moche”, “tu ressembles à un homme”, “sale pute”, “ta gueule”, etc. C’est la raison pour laquelle à l’école les filles et les garçons adaptent leurs tenues vestimentaires pour “garder une bonne réputation”. Ils font tout pour avoir la paix et ne pas servir de cible.

Quant aux femmes adultes, elles expérimentent le harcèlement quotidien par des paroles, regards ou gestes déplacés.

📸 Les photos volées

Les garçons gagnent en popularité entre eux, en ayant beaucoup de photos érotisées de filles. Il faut faire la preuve qu’on est un vrai mec, et qu’on a des relations avec des filles. Une photo érotisée peut suffire. Les filles doivent donc être très prudentes, et ne rien dévoiler d’elles. Se laisser prendre en photo par son petit copain, et laisser voir une bretelle de soutien-gorge sur une épaule dénudée peut laisser entendre qu’on est “une fille facile”, prudence donc. Elles ont prioritairement besoin d’apprendre à refuser les selfies intimes, les vidéos que demande le petit copain, ou même parfois la meilleure amie.

Aujourd’hui on est bien loin des photos d’épaule dénudée, des jeunes filles se retrouvent dans des pièges épouvantables. Sur Internet certaines vidéos et reportages terrifiants montrent jusqu’où vont les ados avec les nudes.

Ce sont toujours des proches, petit copain ou amie qui diffusent les photos qui devraient rester dans le privé. Le petit ami d’une élève de 4ème, lui avait demandé une photo d’elle sous la douche, elle refusa. Sous sa pression répétée, elle lui a finalement envoyé un cliché. “tout le collège a été au courant. On me criait : “Sale pute, tu n’as pas honte ?” La réponse de l’entourage est toujours la même : “C’est de ta faute tu n’avais qu’à pas faire ces photos”. Pour les garçons c’est sans souci, car ce sont toujours les filles qui sont jugées, pas eux. Les selfies intimes concernent 6 à 8% des élèves : 4% les font sous la contrainte.

La loi précise que lorsque les photos ou paroles enregistrées, l’ont été “au vu et au su des intéressés sans qu’ils s’y soient opposés”, il y a consentement. Il faut donc que les photos soient faites à l’insu de la victime, pour qu’elle puisse porter plainte. Le plus simple serait que la loi interdise de diffuser une image ou un enregistrement, sans l’autorisation de la personne.

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