Abondance divine !

Abondance divine !

Il y a quelques temps, le robot « Persévérance » s’est posé sur la planète Mars après presque 9 mois de voyage intersidéral. Alors que je regardais, à la télévision, les images filmées pendant qu’il se posait, mon esprit s’est mis à louer Dieu pour cette création étonnamment abondante.

C’est vrai, Seigneur, que tu aurais pu créer la terre et son système solaire, point. Cela aurait déjà fait un beau terrain de jeu pour les explorateurs. Mais tu as choisi de faire, en même temps, d’un simple mot, une, des, beaucoup de galaxies. Quelle abondance dans ta création pour moi. Nous pouvons élever une louange émue pour ce Dieu qui a mis à notre disposition une telle profusion spatiale. Lorsque nous levons nos têtes, quelle beauté, quelle grandeur. Chacun de nous peut s’exclamer : « c’est pour moi qu’Il a fait tout cela ».

L’infiniment grand n’est pas le seul domaine dans lequel la création divine est merveilleuse. Dans celui de l’infiniment petit : molécule, atome, proton, électron, quark… Les microbes, virus, bactéries… Tout ce que Dieu fait est abondant. Notre flore intestinale est composée de milliards de bactéries qui participent de façon active à une bonne assimilation des aliments.

Dans tous les domaines, c’est la même chose. Combien de variétés de salades, de fraises, de tomates… Combien de variétés de bovins, d'ovins, d’insectes, de poules… Dieu a créé toutes ces choses à profusion, en abondance, pour nous.

Dans le domaine spirituel, l’abondance de Dieu est tout aussi fabuleuse. Même lorsque notre péché a été abondant, la grâce de Dieu a surabondé (Romains 5.20). Dieu est toujours plus grand, plus fort, plus aimant, plus doux, plus … L’apôtre Paul fait prendre conscience aux Corinthiens de quelle grâce surabondante Dieu les a comblés (2 Corinthiens 9.14).

Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite de tout mon cœur, à remettre votre vie à Christ. Il a pour vous une vie abondante, tellement opposée à cette vie chrétienne étriquée, chétive, introvertie, sévère, triste, que ceux qui ne la connaissent pas ont l’habitude de décrire. J’ai reçu cette merveilleuse vie, il y a maintenant cinquante ans. Malgré les passages difficiles, les deuils, les difficultés, je ne l’ai jamais regretté, car la merveilleuse présence de Dieu, dans toutes les circonstances, ne m’a jamais quittée.

Mais peut-être êtes-vous de ces chrétiens timides dans leur vie spirituelle. Alors, lisez avec moi le chapitre 47 du livre d’Ézéchiel. Voyez ce petit ruisseau qui sort sous la porte du temple. Le prophète voit l’eau sourdre devant ses yeux, comme une petite source insignifiante. La vie de l’Esprit peut parfois ressembler à cela. Un peu de rafraîchissement, de temps en temps, la joie dans la louange collective…

Mais vous pouvez ne pas en rester là. Vous pouvez suivre le prophète et l’ange qui le guide. Ce n’est pas tout près. Il faut marcher 1000 coudées. Il peut faire chaud, le sol peut être rocailleux, difficile. Mais lorsque l’on arrive à ce point, on peut traverser le fleuve (Ézéchiel 47.3) avec de l’eau jusqu’aux chevilles. Quelle douce sensation de fraîcheur dans ce monde difficile. De même, cette étape de la vie dans l’Esprit est merveilleuse. Elle permet de découvrir, lorsqu’on s’abaisse, lorsqu’on se courbe dans la prière, combien la présence du Saint-Esprit est fabuleuse, précieuse, combien elle peut étancher toute notre soif.

Beaucoup de chrétiens s’arrêtent lorsqu’ils sont arrivés dans cette « position ». Cependant, l’ange mesure de nouveau 1000 coudées pour vous entraîner plus loin (Ézéchiel 47-4). Allez-vous faire l’effort ? Décider de marcher encore sur ce terrain ardu ? Continuer à chercher sa merveilleuse présence ? La récompense est merveilleuse. L’eau monte alors jusqu’aux genoux. Cette nouvelle situation nous amène à modifier notre façon de marcher, plus lentement, en tenant compte de toute cette eau. L’Esprit est en train de modifier notre vie, notre comportement. Et cela se voit de l’extérieur. L’influence de ce courant d’eau qui monte jusqu’à nos genoux nous oblige à compter avec lui. Nos pieds ne peuvent plus se poser n’importe où, nous ne les voyons plus. Mais c’est l’Esprit qui nous dirige, qui guide nos pas. Nous apprenons à lui faire confiance, à nous laisser diriger, pas à pas.

Mais l’expérience de la vie spirituelle abondante qui vous est réservée ne s’arrête toujours pas là. Lorsque l’ange qui nous guide nous conduit encore 1000 coudées plus loin, et qu’il nous amène à traverser ce fleuve, l’eau nous arrive à la taille (Ézéchiel 47-4). L’emprise de l’eau est tout à coup beaucoup plus importante encore. Il suffit de laisser pendre ses mains pour ramener cette eau vivifiante à notre bouche, sur notre tête. Elle nous désaltère, nous rafraîchit. Même si les conditions de notre vie sont difficiles, cette eau abondante nous vivifie.

Encore 1000 coudées. Avançons encore pour atteindre l’endroit où il nous faut nager tellement l’eau est profonde et forte. Nous ne marchons plus. Nous nous laissons porter par ce flot. Nos pieds doivent laisser le sol. Nos appuis disparaissent alors que l'Esprit nous mène où il veut. Il nous faut apprendre de nouveaux moyens de déplacement. Nous ne marchons plus, nous nageons. Tout notre être est impacté par cette nouvelle situation. Le flot abondant de Dieu nous porte, nous transporte. Il ne nous reste qu'à nous abandonner à cette force qui nous soulève et nous entraîne où elle veut. Comment traduire avec des mots la paix, la joie d'être porté(e) par cette eau, source de vie ?

Voulez-vous goûter à l'abondance du Saint Esprit de Dieu ? Demandez simplement en croyant que sa Parole est vraie, certaine (Luc 11.13) et que chaque mot de cette promesse vous concerne, vous, personnellement !

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