J'étais 'trop jeune'

J'étais 'trop jeune'

Née dans une famille chrétienne, j’ai toujours été convaincue que Dieu existait. Personne, et je dis bien personne n’aurait pu me faire croire le contraire. 

Trop jeune pour le baptême. Quand j’ai appris que le baptême était une continuité de la foi (le fait de croire que Dieu existe sans même l’avoir vu), j’ai voulu me faire baptiser. J’avais 9 ans. Mais à cet âge il est difficile pour une personne extérieure de savoir si cette foi est personnelle ou si elle n’est qu’un copier-coller d’une personne proche.  Le pasteur a alors refusé que je me fasse baptiser. 

Prise de décision. A 12 ans j’ai alors décidé de faire le pas, seule. Pendant un week-end avec le groupe de jeunes (réunion des jeunes de l’église pour échanger sur la bible et nos croyances), une personne a proposé à un ensemble de jeunes de mon âge de dire à Dieu qu’on voulait vraiment vivre avec lui si on le voulait. C’est pour moi le début de ma vie chrétienne

A partir de ce moment,  j’ai décidé que j’allais me battre contre ma timidité : dès qu’on me parlait je rougissais ; je ne pouvais pas prendre la parole devant un grand public. Alors j’ai prié. 3 ans plus tard je pouvais parler à toute personne que je croisais, je conseillais mes amis et je projetais de passer le bafa (diplôme dans l’animation). C’est là que j’ai appris que Dieu répond

Déception amoureuse. A 16 ans je suis tombée follement amoureuse. Mais la situation à été compliquée.  Je ne suis pas sortie avec ce garçon,  et j’ai voulu “oublier” ce que je ressentais. Cet épisode à été tellement douloureux que pour être sûre de l’oublier, j’étais prête à tout : coucher avec le premier venu, faire de la polygamie… Je voulais envoyer en l’air le peu que j’avais (sans penser aux conséquences), juste pour oublier… Exactement à ce moment-là, j’ai rencontré un chrétien dans la même situation, de quoi me faire réaliser dans quoi je m’embarquais. J’ai changé d’avis face à la situation. J’ai réalisé que Dieu protège

19 ans, premier été loin de la maison. Je faisais mono pour la première fois. Autant dire que je m’en souviendrai toute ma vie ! Il y a eu des problèmes de voiture inimaginables alors qu’on était en Corse : on s’en est toujours sorti, et on a pu terminer la colo. A la fin, j’ai failli ne pas manger un midi  (l’argent manquait). Un animateur m’à proposé un hamburger  qu’il avait eu gratuitement. On m’à volé mon sac de couchage, mais j’ai pu en emprunter un. De mauvaises informations et le temps manquant m’ont obligé à m’inscrire en fac de psychologie : je n’aurai jamais pensé que je me serais autant plu en fac. Tous ces événements m’ont fait comprendre que Dieu est là

20 ans, gros moment de doute. Étant très seule et ne pouvant pas parler de ce que je croyais et de ce que je voulais faire, je suis entrée dans des débats qui m’ont amenés à la conclusion que Dieu n’existait pas. Mais en repensant à tout ce qu’il avait déjà fait, et ce à quoi il avait repondu (je note tout dans un carnet) je ne pouvais pas rester sur une telle chose. Je stagnais alors dans ma foi. 

En une semaine ma vision des choses à évoluée.  Pendant une semaine de colo, Dieu a parlé à plusieurs personnes (soit par des images, soit oralement, soit par des sentiments forts…). Quand on en a parlé tous ensemble, on s’est rendu compte que tout était lié. Pas une seule parole rapportée n’a contredit l’autre. Je me suis alors rendu compte que Dieu est vivant.

23 ans, j’ai été anéantie. Pour faire simple et rapide (parce que je n’ai pas le temps de donner les détails ici), une de mes amies les plus proches s’est comportée méchamment avec moi : me critiquant, voulant me garder près d’elle, refusant de me laisser respirer, m’accusant au moindre faux pas… J’ai pensé à partir, j’ai pensé au suicide. Mais j’avais fait la promesse de ne pas me faire de mal. Les seuls moments où je me sentais bien et paisible, c’était quand je priais. A un moment, j’ai dû faire un choix : soit je restais avec cette amie que j’aimais mais qui me faisait souffrir, soit je partais et je restais avec Dieu. Mon choix a été de rester avec Dieu. Ca a été un véritable déchirement de la laisser comme ça, mais je pense que c’est la meilleure décision de ma vie. En cette année 2018, j’ai donc fait ce choix ultime d’être avec Dieu.

Dieu répond, Dieu protège, Dieu est là, Dieu est vivant… Il ne l’est pas pour une seule personne. Il ne l’est pas temporairement. Parle-lui : ) 

Tu peux me poser tes questions aussi.

Noémie 

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