La guérison divine aujourd'hui

La guérison divine aujourd'hui

Dieu est l’auteur de la vie, elle a donc vraiment une grande valeur pour lui. Mais parce que l’humanité lui a désobéi, nous pouvons tomber malades. La maladie et la douleur sont alors des conséquences du péché (Genèse 3). Mais, Dieu restaure la vie au travers de la guérison.

Lorsque Abraham pria Dieu en faveur du roi de Guérar, la Bible nous dit que: «Abraham pria Dieu, et Dieu guérit Abimélec, sa femme et ses servantes, de sorte qu'elles purent avoir des enfants.» (Genèse 20.17). Plus tard, il est intéressant de voir que Dieu lui-même a révélé Son Nom à Moïse et aux enfants d’Israël, tandis qu’ils étaient à Mara [un lieu d’amertume]: «Je suis l'Éternelqui te guérit.»  Nous avons d’autres noms de L’Éternel, et ils ont été donnés par des hommes et des femmes de Dieu par une révélation divine. Mais ici, il s’agit de Dieu qui parle! En Hébreu, on dirait: “Anî Adonai Rophekha” (Je suis Le Seigneur – Ton Guérisseur). C’est ce que Dieu Est – Il est Celui qui pardonne toutes nos iniquités, Qui guérit toutes nos maladies (voir Psaume 103.3). Le Psalmiste déclare, «Eternel, mon Dieu, j’ai crié à toi, et tu m’as guéri.» (Psaume 30.3) Notre Seigneur est le Dieu qui vient à notre secours lorsque nous sommes malades. Il nous guérit de tous nos maux. Louez soit Adonai!

Quand Il était parmi nous, Jésus guérissait beaucoup de gens. L’évangile de Luc – le médecin – inclut le ministère de la guérison dans la mission de Jésus. Il cite le texte du prophète Ésaïe : «L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé. Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur» (Luc 4.18-19; Ésaïe 61.1- 2).

Jésus, le Messie, était venu pour cela! De plus, lorsque Jean le Baptiste – le précurseur du sauveur, douta, Jésus répondit aux deux disciples qu’il avait envoyés pour le questionner sur son identité: «Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres» (Luc 7.22). Donc, guérir les malades était considéré comme une preuve messianique!

Nous voyons une scène délicate dans Marc 2.1-12 : La guérison d’un homme paralysé porté par quatre hommes. Jésus lui donne d’abord le pardon de ses péchés. Puis, Il lui ordonne de se lever, prendre son lit, et marcher pour rentrer chez lui. Super! La guérison (spirituelle) de l’âme précède la guérison (physique) du corps.

Certaines fois, nous ne savons pas ce dont nous avons besoin. Nous demandons mal en prière, et c’est l‘une des raisons pour lesquelles Dieu ne nous vient pas en aide (voir Jacques 4-3). Nous lisons dans la prophétie d’Ésaïe 59.1-2, l’affirmation suivante: «Non, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour sauver, ni son Oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêche de vous vous écouter.» Alors, le Seigneur ne veut pas seulement satisfaire nos besoins, mais  Il veut aussi nous délivrer du péché!

La guérison faisait partie du ministère de l’église primitive. La santé d’un homme boiteux de naissance – qu’on plaçait tous les jours à la porte du temple appelée la Belle pour qu’il demandât l’aumône – a été totalement restaurée. Pierre, en compagnie de Jean, déclara ceci à tous ceux qui l’ont vu marcher et louer Dieu: « Vous avez fait mourir le Prince de la vie que Dieu a ressuscité, nous en sommes témoins. C'est par la foi en son nom qu’il a raffermi celui que vous voyez et connaissez ; c'est la foi en Jésus qui a donné à cet homme une entière guérison en présence de vous tous.» (Actes 3.15-16).

Encore une fois, après la mort d’Ananias et de Saphira sa femme, une grande crainte s’empara de toute l’assemblée et de tous ceux qui apprirent ces choses miraculeuses que faisait l’Apôtre Pierre au travers de l’Esprit de Dieu. Les Écritures nous disent en Actes 5.15-16 : «On apportait les malades dans les rues et qu’on les plaçait sur des lits et des couchettes, afin que, lorsque Pierre passerait, son ombre au moins couvrît quelqu’un d’eux. La multitude accourait aussi des villes voisines à Jérusalem, amenant des malades et des gens tourmentés par des esprits impurs; et tous étaient guéris.»

En fait, le Seigneur appelle son église à un ministère de guérison. Si une personne est malade, elle est encouragée à appeler les anciens de l’église, pour qu’ils prient pour elle, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. Le premier pasteur de l’église de Jérusalem – Jacques, le frère de Jésus – nous dit que: «La prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace» (Jacques 5.14-16).

Il y a trois choses à noter ici dans ce passage: Premièrement, nous devons prier avec foi. Sans la foi, il nous est impossible de plaire à Dieu (Hébreux 11.6). Deuxièmement, la prière est une arme puissante (Ephésiens 6.18). Utilisons-la! Troisièmement, l’huile symbolise la présence du Saint-Esprit. Dans les temps bibliques, l’huile était considérée comme un médicament (voir Esaïe 1.6). Certains des premiers chrétiens avaient le don des guérisons, car à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune (voir 1 Corinthiens 12.7-9). En d’autres termes, le Saint-Esprit donne le don de guérison pour le bon fonctionnement du Corps de Christ.

Et même dans toute l’histoire ecclésiastique biblique et moderne, nous voyons que les premiers édifices d’églises étaient souvent des endroits pour subvenir aux besoins des malades. Plus tard, les missionnaires chrétiens ont construit des hôpitaux, sur leur terrain de mission. Dans plusieurs pays du monde, ces hôpitaux ont été pris en charge par l’Etat, et certaines églises ont nommé des diacres pour prendre soin des malades. David Livingstone (1813-1873) était un médecin écossais, missionnaire protestant et explorateur. Il contribua au développement de l’empire commercial britannique, mais aussi à l’évangélisation du sud du continent africain et à la lutte contre la traite des esclaves.

On doit clarifier plusieurs éléments lorsqu’on enseigne sur le ministère de la guérison:

1. Oui, bon nombre de fois, le péché peut occasionner la souffrance du corps. Mais la maladie n’est pas toujours une conséquence du péché dans notre vie.

2. Dieu ne promet pas de nous guérir à chaque fois que nous sommes malades. L’apôtre Paul avait bien fait cette expérience. Trois fois, il avait prié pour que Dieu ôte une écharde de sa chair et éloigne de lui l’ange de Satan. Mais le Seigneur lui avait répondu: «Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse.» (2 Corinthiens 12.7-9).

3. Dieu peut guérir de différentes manières, et Il peut apporter la même guérison par différentes méthodes, par exemple, la prière associée aux médicaments. Jésus lui-même guérissait les aveugles de différentes façons (voyez Marc 8.22-26; Matthieu 20.29-34; Marc 10.46-52).

4. Il ne suffit pas de guérir les malades, il faut aussi annoncer le Royaume de Dieu, et proclamer que Jésus est celui qui guérit, et celui qui sauve du péché (Luc 9.6).

5. La guérison et une bonne santé ne veulent pas nécessairement dire que la personne est bénie par L’Éternel. En d’autres termes, ces choses-là ne sont pas forcément des signes de la bénédiction de Dieu.

6. Nous ne pouvons pas prendre la guérison divine comme prétexte pour négliger notre corps physique. Dieu est honoré par ceux qui prennent soin de leurs corps, car notre corps est le temple du Saint-Esprit (I Corinthiens 6.19-20).

Trois choses à noter lorsque nous exerçons le ministère de la guérison:

1. Il est plus important de faire la volonté de Dieu que de guérir ou d’être guéri(e) (voir Matthieu 7.21-23).

2. Notre homme intérieur peut se renouveler de jour en jour même quand notre corps physique est malade (2 Corinthiens 4.16-18).

3. Le chrétien n’a pas besoin d’avoir peur de la mort (Psaume 73.23- 24; Romains 8.38-39; Philippiens 1.21).

Voici ce que vous pouvez commencer à pratiquer dès d’aujourd’hui: Écrivez les noms des personnes de votre communauté qui ont besoin de guérison et priez pour elles quotidiennement.

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9 commentaires
  • Menno Menninga Il y a 2 années, 1 mois A voté(e) "Oui"

    Dieu n'a pas changé. J'ai été guéris, mon fils et j'ai vue bien d'autre guéris. La foi est indispensable pour recevoir de Dieu comme la respiration est indispensable à la vie mais ce n'est pas le seul aspect dans la guérison, il y à le pardon que l'on doit donné, des croyances erronés, des malédictions, des libérations, l'environnement incrédule, etc. Un médecin consacre des années pour guérir que peu de gens, peut être devrons nous également mettre plus de temps à part pour obéir Jésus qui nous dit de guérir les malades... Nous retournons toujours vers notre médecin avec des résultats ou pas alors retournons également plusieurs fois vers ceux que Dieu a utilisé dans des guérisons en son nom!
  • MichelleRaynaud Il y a 2 années, 1 mois A voté(e) "Oui"

    Bonjour et merci de ces messages ci-dessus. Dans les années 1950, j'étais souvent malade. A la mort de notre maman (1944), nos grands parents (maternelle) nous avaient pris en charge, mon frère et moi... 1953, j'avais 18 ans, me voilà gravement malade, hospitalisée inconsciente, sans savoir ce que j'avais, ma grand-mère avait fait appel au pasteur, qui réunira des personnes pour prier à ma guérison ; Une huitaine de jours après, je me suis réveillée un peu perdue. Mais entre temps j'avais eu des examens qui ont révélé "une péritonite tuberculeuse aigüe". envoyée dans un Hélio marin à Carqueranne dans le Var, je n'en suis re-sortie qu'en 1956. A cette époque, il y avait encore beaucoup de morts avec la tuberculose, et ma grand-mère m'a toujours dit que c'était un miracle de Dieu". Depuis je suis certaine que "Dieu est aussi le Médecin de nos vies" -. Pourquoi moi et pas les autres ? je ne saurais l'expliquer, mais pour moi encore aujourd'hui "cela fait partie des mystères de Dieu" car les années suivantes n'ont pas été très agréables suite aux séquelles. Mais, Là, à 87 ans, je suis encore automne et ne cesse de remercier Dieu journellement. Gardez, Paix et Confiance, en tous temps, et que DIEU vous bénisse toutes et tous.
  • ndecesaire Il y a 2 années, 8 mois

    Bon résumer ! Bon travaille. À votre recommandation de prier pour les malades, j'ajouterai, la prière d'intercession, la proclamation de la parole de Dieu a laide des versets Biblique et l'imposition des mains qui sont des actions concrètes pour une personne qui est malade.
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