La prédication du siècle

La prédication du siècle
Mon pasteur ce héros...

Le nouveau

Dimanche passé, ça aurait du être un culte comme un autre,
J’étais debout à l’arrière en train de louer Dieu les bras en l’air,
quand tout à coup, je remarque un « nouveau ».
Il rentre et s’assoit à l’avant.
jusque là rien d’anormal.

Mais ! il bouge !?
De temps en temps, j’ouvre un œil
(histoire d’être sûr qu’on a pas été trans-téléporté au ciel : on ne sait jamais !)

Tiens… ?!
« Le nouveau » est près de moi maintenant.
Il est petit, a les yeux bleus fixant avec insistance et les cheveux blanc cours.
Il était en train de serrer les mains des gens autour de moi.
Moi, j’avais toujours les bras en l’air
(un peu comme si je cueillais des pommes)

et un air adorateur savamment étudié,
j’étais tranquille.

Tiens… ?!
Le petit bonhomme, n’était plus là (sauvé),
mais que vois-je ?
Il étais maintenant dans les rangs de devant et…Aaah ! catastrophe, il s’allume une clope !
Apparemment une grande discution s’en suit avec Luc (mon ami pasteur)
Râââââ ! cette louange ! impossible d’entendre ce qu’ils disent !

Je rouvre un œil,
(l’autre cette fois, il faut varier un peu)

Je sursaute :
le petit bonhomme était de nouveau à côté de moi,
en palabre avec le pasteur qui l’avait suivit (ben ouais, on en a pas 1 pour devant et 1 pour derrière!).
- « pourquoi, vous ne me laissez pas aller tout devant ?! »
disait-il et le pasteur (qui n’est pas la moitié d’un imbécile) de répondre :
- « ha ! tu veux aller devant, pas de problème, j’ai une place d’honneur pour toi »
Le pasteur l’emmena sur le premier rang (réservé au invité) à côté de lui.

Mais ! ils partent !?
Plusieurs fois, il l’avait pris dans ses bras, si bien que je me suis demandé si le petit bonhomme n’était pas un proche de sa famille.
Deux chants plus tard, je vois le gars qui prend la porte de sortie,
Suivi par le pasteur, deux refrains plus tard.
Je n’y tenais plus, faut que j’aille voir ce qui en est…

Arrivé devant la poignée, je réalisais que mes bras étaient toujours en l’air,
(mais étant pas mal futé moi aussi, je les baissais pour pouvoir l’ouvrir !) je rigôôôle ! j’arrive très bien à ouvrir avec les pieds

Dans le hall d’entrée de l’église, plus personne,
je sortis et remarquais qu’à la gare d’en face,
Luc, c’était assis à côté de lui pour lui parler et lui expliquer qu’il ne devait pas se sentir rejeté…

Je retournais à ma place de louange, le chant se termine à peine,
que les deux reviennent et se rassoient de nouveau devant.

Mais ! ils parlent devant !?
Puis vint le moment ou le pasteur pris la parole :
- « il y a ici Pierre qui insiste qu’il aimerait vous dire quelque chose »
J’y crois pas, il lui donne la parole ?! l’inconnu fier d’avoir un micro s’exclama :
- « heu, je voulais vous dire que je vous aime tous, merci »
et il se rassit. (aucun impact! quelqu’un qui ne te connait pas qui dit qui t’aime…bof…)

Pendant la Sainte-(s)cène Pierre entonna un chant chrétien suivi d’un autre moins connus en nos milieux :
- « du rhum, des femmes et de la Bière nom de Di… »
Luc réussit tout juste à détourner l’attention de l’assistance…

De la prédication de mon ami pasteur ce jour là,
Je ne me souviens plus trop des paroles, (vu le titre, c bête hein !?)
Mais j’avais vu l’attitude d’un pasteur au grand cœur, si attentif de ne pas froisser un total inconnu,
Et c’est une des plus belles prédication que je n’ai jamais vu.

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