Il existe un rapport fusionnel entre le potier et l’argile et un rapport réactif de la part de l’argile que nous sommes et le potier le créateur.
On découvre ce genre de contestation dans la Bible (Esaïe 45:9) qui se termine par la déclaration, le potier est le maitre de l’argile afin de créer avec elle une œuvre digne de lui .

Job déclare qu’il est façonné dans l’épreuve qu’il traverse comme l’argile, David constate que sa force se dessèche comme l’argile sans eau exposée au soleil brulant.
Jérémie dans l’atelier du potier découvre que le vase ne réussit pas, il ne monte pas, il recommencera jusqu’à la réussite.

Quand le potier décide de refaire les deux vases que nous sommes en tant que couple, il reprend tout à zéro et s’applique à réaliser un chef d’œuvre. D’une main habile il entoure l’argile et de l’autre plongée au cœur en cadence il donne forme à un vase où il déposera tout son amour.

La persévérance du divin potier augmente face aux réticences du couple à se laisser façonner en pleine crise et à l’intérieur du vase on découvre les marques des doigts du maitre potier. Sa signature celle de l’amour dont le couple est l’objet depuis toujours et cela malgré les turbulences  traversées dans sa construction reste un défi à relever  courageusement chaque jour en faisant confiance au divin potier de le Bible.

A l’école maternelle les enfants réalisent de leurs mains des objets qu’ils emporteront chez eux et qui seront exposés dans leur chambre et personne ne touchera le chef d’œuvre par respect pour l’artiste, ainsi en est-il du couple : «  Malheur à celui qui veut l’atteindre » dit Jésus.

A nous d’accepter de rester ces particules d’argile liées et unies dans les mains du potier pour évoluer ensemble et honorer le divin qui habite en nous.

Seigneur : tel que nous sommes, argile trop souvent rebelle, pétris-nous de tes mains pour être à ton image, dignes de tes tendres soins en toute circonstance.