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La colombe, symbole de l’union parfaite

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La colombe, symbole de l’union parfaite

Bonjour Mon ami(e),

« J'étais endormie, mais mon cœur veillait...

C'est la voix de mon bien-aimé, qui frappe :
Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! »
Cantique des Cantiques 5 v.2

Une colombe, c’est l’amour sans artifice, la romance personnifiée, avec le mariage en corollaire.

Inséparables

Alors que j’étais encore petit garçon, j’eus la chance de pouvoir passer des vacances sur les rives des canaux du Nord de la France, chez mon vieil oncle Joseph et ma tante Josiane. C’est eux qui, les premiers, m’ont transmis l’amour des colombes.

Un matin, au réveil, nos tristes conversations portaient sur une disparition qui venait d’advenir. Le décès de l’un des partenaires du couple. L’atmosphère était pesante. Soudainement, l’air grave, mon oncle tendit l’oreille en direction de la basse-cour, près du colombier. D’un bond, il s’y précipita, laissant se fracasser la chaise sur un impitoyable sol de carrelage.

Flanquant ma serviette de table sur mon assiette, j’entrepris de le suivre lorsque ma tante me dit :

« Non, toi, tu restes là. »

J’étais vexé, mécontent, boudeur mais ma protestation cessa bien vite lorsque j’aperçus mon oncle revenir, la larme à l’œil, l’autre colombe morte dans sa main…

Je compris bien vite ce qui venait de se passer et, bouche-bée, c’est d’un regard aussi scandalisé que pantois que j’interrogeais ma tante :

« Ce n’est pas qu’il est méchant », soupira-t-elle, « c’est par amour… ! Elle ne l’aurait pas supporté… »

Une colombe se choisit un partenaire et le garde toute sa vie. Une colombe ne divorce jamais, ne donnera jamais son cœur ni son corps à quiconque d’autre et n’ira jamais voir ailleurs. Ni infidèle, ni adultère, ni polygame, ni échangiste, elle renouvelle son amour exclusif à chaque instant.

S’engager pour toute une vie

Pour nous les chrétiens –autant que faire se peut– le mariage implique un engagement solide basé sur une promesse puissante, une promesse d’honneur qui nous représente. On ne se trahit pas soi-même. On ne se marie pas en blanc pour le folklore.

C’est pourquoi, en guise de formation et avant de s’unir, le Seigneur nous invite à passer un temps de fiançailles durant lequel on promet de ne pas consommer égoïstement, ce qui reviendrait à consumer l’autre(1). « Un mariage ne se construit pas sur des promesses vaines, mais sur des engagements réels et sérieux. »(2) Pendant ce temps de préparation qui n’est pas toujours évident, le futur couple vérifie ses intentions, purifie ses motivations, tente de détruire les défauts qui pourront lui être fatal, apprend à aimer l’autre pour ce qu’il est plutôt que pour ses atours ou pour ses biens. C’est un temps de chantier, de rénovations profondes où chacun s’efforce à « devenir » conjoint.
Car « le mariage est un grand repos ou un grand trouble, un paradis ou un enfer. »(3)

Apprendre à s’unir plutôt que s’unir sans apprendre, loin d’être une punition religieuse, est une grande chance. Prendre le temps, c’est respecter l’autre, c’est apprendre à intégrer un autre point de vue, c’est un entraînement aux seules bonnes habitudes qui permettront de réussir une union heureuse à long terme. Ainsi, durant les fiançailles, chaque conjoint se prépare à se donner lui-même pour l’autre. On organise l’alliance.(4)

Il n’y a pas d’amour durable sans don de soi fiable.

L’alliance

Notre exemple suprême, qui est aussi Celui qui nous donne la force d’accomplir nos promesses, c’est Dieu. Dieu est avide d’alliances. Ce Dieu d’amour a, depuis toujours, scellé des pactes inaltérables avec Ses enfants que nous sommes.

Christ, le second Adam s’est acquitté de la dote la plus chère qui n’ait jamais été donné de payer dans l’histoire des hommes. C’est par le sacrifice de Sa vie, par un sceau fait de son propre sang, qu’Il nous a rachetés et sortis du taudis sentimental auquel nous étions destinés.

Comme une colombe ne se choisit que le partenaire dont elle connaît la réciprocité des sentiments, le Christ –confiant– s’en est allé préparer la demeure nuptiale pour Son Église, une place idyllique où elle sera à jamais… Sa douce colombe.

Prière : « Mon cher Saint-Esprit, l’apôtre Paul inquiet que les chrétiens ne retombent à leurs anciens amours mondains, s’écriait : « Car je suis jaloux de vous d'une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure.5 » Prépare-moi, je te prie, à ma céleste réunion avec mon Seigneur et mon Roi, que j’aime de toute mon âme, de toute ma force et de toute ma pensée. Amen. »


Références :
(1) 1 Corinthiens 7 v.9 : « Il vaut mieux se marier que de brûler. »
(2) Claudine Guérin de Tencin. Maximes et pensées inédites (1749).
(3) Pierre Charron. Traité de la Sagesse (1601).
(4) 1 Corinthiens 7 v.3-5. L’alliance du mariage.
(5) 2 Corinthiens 11 v.2.

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