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La preuve

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La preuve

 Bonjour Mon ami(e),

« Ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la Parole par les miracles qui l’accompagnaient. »
Marc 16 v.20

Même exténuée de son périple, alors qu’elle revient vers vous au crépuscule d’un soir où vous l’attendez bien sûr, votre colombe se révèlera à vous, toute auréolée d’une lumière scintillante de mille couleurs, éblouissante de beauté et de grâce.

Une colombe, c’est une révélation.

La Lumière qui perce les ténèbres1

Tandis que Jésus se faisait baptiser au Jourdain, le Père n’a pas jugé sage de contenter la foule par la seule prédication, pourtant annoncée avec fracas par le meilleur de ses prophètes, Jean le Baptiste.

Il a plutôt profité de l’occasion pour envoyer aux gens un témoignage, une preuve d’amour, en forme de signe spectaculaire2 : le Saint-Esprit, comme une colombe, descendant en pleine lumière, éblouissant des gens restés incrédules.

Car Jésus est celui qui reflète l’image du Père, celui qui attire sa lumière et qui la diffuse.3

Dieu n’est pas aveugle ! Il sait que les humains s’imaginent très bien être des lumières.4 Eux qui prennent l’incrédulité pour de la sagesse, le doute pour du discernement, la résistance pour de la force et la rébellion pour de la liberté de penser ; eux qui s’arrachent les yeux du cœur pour ne pas avoir à voir celui qui est plus grand qu’eux, ni à savoir ce qui les dépasse.

Le cartésianisme se croit plus intelligent en doutant qu’en croyant, il se convainc que pour bien raisonner il ne faut croire en rien et que la vérité n’existe pas et n’existera jamais.5

Pourtant, l’éclairage des hommes est fait de bien frêles bougies ; des cierges qui s’ébranlent ou s’éteignent au premier coup de vent de doctrine6, à la première mode qui passe, à la première philosophie qu’on leur intime de croire, à la première théorie socio-économique qui arrange les puissants, au premier esclavage qu’on leur vend en liberté, au premier show d’un média qui veut des likes.

Voici les signes7

Comment donc invoqueront-ils le nom du Seigneur ? Comment croiront-ils ?8 Par quelle preuve, par quelle œuvre pourra-t-on amener les païens à l’obéissance9 ?

Par les signes miraculeux.

C’est pour cela que Jésus ne pouvait pas nous laisser seuls, livrés à nos petites têtes. Il se devait de nous équiper de son puissant Saint-Esprit pour nous assister dans ce dur labeur.10 Il savait pertinemment que les discours persuasifs de la sagesse11 ne pourront jamais suffire à convertir une âme. Car rien ne peut vraiment convaincre un cérébral dont le savoir s’amplifie uniquement par des remises en causes incessantes. Et sur ce point, le sage a raison : « si tu ne peux pas la prouver, ta thèse est nulle et rejetée ! »

Croire sans preuve, pour un raisonneur, lui revient à s’arracher le cœur.

En définitive, comme un miracle n’a pas de base rationnelle, seul un miracle peut convaincre un rationnel.

C’est pourquoi Jésus, quand il se révèle aux hommes, leur présente un autre postulat : comme il existe une intelligence rationnelle, il existe aussi une intelligence spirituelle. Il y a ce monde mais il y a aussi l’autre monde : « si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres », dira Jésus à Nicodème, « comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ?12 »

Ainsi donc, s’il veut connaître cette nouvelle vérité qui s’offre à lui, le chercheur pertinent devra s’ouvrir à cette nouvelle lumière. Mais comme l’élève ne peut plus rien apprendre s’il se croit supérieur au maître, l’homme désormais doté de ces deux intelligences –complémentaires et non plus antithétiques– devra se résoudre à se convertir du Gamaliel qu’il est, en Nicodème ; du Saul en Paul, et se choisir Jésus pour nouveau maître, pour rabbi

« Comment cela peut-il se faire13 ? », serait certainement sa première question.

Comme il le fit à Nicodème qu’il recréait, Jésus lui répondra ce que Dieu avait déjà dit à Adam en araméen quand il le créa : « tu es poussière et tu reviendras à la poussière !14 », traduit dans le sens de tu es humus –racine du mot homme, de humble en latin– tu reviendras à l’humus, à la terre, à la poussière… à l’humilité.15

Pour remonter ce rayon de lumière, tu devras donc humblement accepter de redevenir petit, simple comme un enfant qui s’émerveille. Je te proposerai de tout recommencer et tout réapprendre… Il te faudra redevenir petit, aussi petit à tes propres yeux qu’une petite poussière si bien que tu pourrais même retourner dans le ventre de ta mère et… renaître à nouveau…16

Le miraculeux est la preuve de Dieu aux êtres pourvus d’intelligence.

Prière : « Seigneur, augmente ma foi et maintenant que tu m’as fait naître de l’Esprit17, donne-moi d’aimer l’humilité pour que je puisse toujours apprendre de toi. Amen. »


Références :
(1) Matthieu 4 v.16 : « Ce peuple, assis dans les ténèbres, a vu une grande lumière ; et sur ceux qui étaient assis dans la région et l’ombre de la mort, la lumière s’est levée. »
(2) Luc 3 v.21-22 : « …Jésus fut aussi baptisé ; et, pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit, et le Saint-Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. »
(3) Jean 8 v.12 : « Je suis la lumière du monde, celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »
(4) Le Siècle des Lumières. Mouvement philosophique qui domina le monde des idées en Europe au XVIIIe siècle. Le mouvement des Lumières tire son nom de la volonté des philosophes européens du XVIIIe siècle de combattre les ténèbres de l’ignorance par la diffusion du savoir. Dictionnaire Larousse.
(5) Cartésianisme : Philosophie de Descartes, dont le principe est en métaphysique : je pense, donc je suis (d’où l’on conclut l’existence nécessaire de Dieu), et en physique, le mécanisme à l’exclusion soit des propriétés occultes des anciens, soit des propriétés de la matière suivant les modernes, telles que la gravitation. Dictionnaire de la Langue Française d’Émile Littré.
(6) Éphésiens 4 v.14 : « Ainsi, nous ne serons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction. »
(7) Marc 16 v.17 : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru... »
(8) Romains 10 v.14 : « Comment invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? »
(9) Romains 15 v.18-19 (NEG79) : « Car je n’oserais pas mentionner une chose si Christ ne l’avait pas faite par moi pour amener les païens à l’obéissance, par la parole et par les actes, par la puissance des miracles et des prodiges, par la puissance de l’Esprit de Dieu… »
(10) 2 Timothée 1 v.7 (NEG79) : « Son Esprit nous remplit de force. »
(11) 1 Corinthiens 2 v.4 (NEG79) : « Ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance. »
(12) Jean 3 v.12 (NEG79) : « Comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ? »
(13) Jean 3 v.9 (NEG79) : « Nicodème lui dit : Comment cela peut-il se faire ? »
(14) Genèse 3 v.19 (NEG79) : « C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »
(15) Étymologie du mot « homme". Notre mot "homme", est issu de "om", "omne", puis au bas moyen âge, du latin "homo" lui-même issu de l'ancien latin "hemo" (et du latin "humus" la terre) qui désigne l'homme par opposition aux dieux et à l'animal. Le sanskrit "Ksam" est la terre, qui donnera en grec "khamai", la terre (χαμαι) qui donnera la latin "humus", "humi", et une terre que l'on élève, voire que l'on remue est en grec "khôma" (χωμα). Le "humus" latin est l'équivalent grec du "Kthov", ou "χθων" et de ce mot "Khamaï", "χαμαι" mot désignant la terre sur laquelle nous marchons (Cette terre nommée "Gaïa" par les Grecs, par opposition au ciel). Le "humus" en latin désigne lui, la terre, "ce qui est au sol" puis donnera le latin "homo". Source : https://sites.google.com/site/etymologielatingrec/home/h/homme
(16) Jean 3 v.7 (NEG79) : « Ne t’étonne pas que je t’aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. »
(17) Jean 3 v.6 (NEG79) : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit. »

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