Mieux vaut prier que pleurer

Mieux vaut prier que pleurer

Des circonstances fâcheuses et contrariantes peuvent survenir dans la vie d’un enfant de Dieu. L’Ecriture nous exhorte de prier avant toutes choses. Il y a une expérience remarquable qui est relatée dans la Genèse pour notre instruction.


Une mère qui pleure, un enfant qui prie 

Abraham a eu un fils nommé Ismaël avec sa servante Agar. Dieu lui a promis un fils et dans son impatience, il a pris Agar, une servante d’origine égyptienne pour avoir un fils.

Quelques années plus tard, Dieu va lui demander de renvoyer Agar et Ismaël en Egypte. Lors de ce retour, peu après avoir quitté Abraham, Agar s’égare dans le désert. Plus d’eau, perdue, seule dans ce vaste désert, avec la charge de son fils unique : quel drame !
 
Elle disait : Que je vois pas mourir mon enfant ! Elle s’assit donc vis-à-vis de lui, éleva la voix et pleura ! Genèse 21 : 16
 
 
Nous comprenons cette maman. Elle pouvait scruter l’horizon, elle pouvait lever les yeux vers le ciel bleu, sous un soleil torride. Que faire ? Aucune lueur d’espoir. Elle se sentait coupable envers son fils. Ses cris et ses pleurs se sont élevés dans ce désert silencieux… mais aucune réponse n’est venue.
 
Combien de personnes sont ainsi acculées au désespoir. Humainement, c’est le désert autour de vous. Les cris et les pleurs deviennent le refuge de la détresse car personne dans ce monde ne peut venir en aide. Avec toute la compassion que nous pouvons avoir pour de telles personnes, le Seigneur semble dire : « A quoi servent tes larmes ? »
 
Que fait le garçon Ismaël devant cette situation ? Il est perdu comme sa mère, comme elle, il n’a plus rien à boire et pire, au lieu de trouver un réconfort auprès d’elle, il l’entend crier et pleurer. Alors, Ismaël se met à prier ; il a du se souvenir des prières et des exaucements de son père Abraham :
 
Dieu entendit la voix de l’enfant, et l’ange de Dieu appela du ciel Agar, et lui dit : Qu’as-tu Agar ? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix de l’enfant dans le lieu où il est…Dieu lui ouvrit les yeux et elle vit un puits d’eau… Genèse 21 : 17 

 
Notez bien que Dieu entendit la voix de l’enfant, et non les pleurs de la maman. Si l’enfant n’avait pas prié, les pleurs de la maman seraient restés inutiles et tous deux seraient morts dans cet affreux désert.
 
La Parole de Dieu nous dit clairement que nous ne recevons pas parce que nous ne demandons pas. Certains pensent que nos gémissements ou nos pleurs sont une sorte de demande et peuvent remplacer la prière. Ce n’est pas ce que nous dit la Parole, car c’est sûr que Dieu veut nous bénir, mais pas à notre insu. Il veut que nous exprimions clairement notre demande. Jésus a bien dit : Demandez et vous recevrez. Le Seigneur aime entendre notre voix s’exprimer pour faire une demande claire et précise. 

Demandons avec précision ce que nous voulons !

Nous sommes surpris par notre Seigneur Jésus face à l’aveugle de Jéricho dans Luc 18 ; cet aveugle ne cessait de crier : Jésus, Fils de David ! Aie pitié de moi ! Les oreilles de Jésus ont bien entendu ces cris et pourtant, quand Jésus se trouve en face de lui, il lui demande : Que veux-tu que je te fasse ? Jésus voulait une demande claire et l’aveugle a précisé sa prière : Seigneur, que je recouvre la vue ! Et c’est alors que la puissance de Jésus s’est manifestée par une totale guérison.

Nous pouvons raisonner en disant, le Seigneur sait bien de quoi j’ai besoin ! Bien sûr qu’il le sait ! Mais il a posé une règle pour la bénédiction, et cette règle ou cette condition, c’est la prière de la foi clairement exprimée et adressée à notre Père céleste. 

Ce qui nous étonne, c’est que le garçon Ismaël connaissait le chemin de la bénédiction. C’était le fils d’Abraham, un enfant voulu par lui et élevé dans son intimité. Ismaël a du être le témoin de grands exaucements reçus par son père. Il a appris à prier en voyant son père intercéder. Il a peut être été témoin des rencontres entre l’Eternel et son père. La prière s’apprend. Les disciples sont allés demander à Jésus de leur apprendre à prier.

L’esprit de prière se cultive et se développe. Un exaucement doit encourager à demander davantage encore. Les grâces de Dieu sont illimitées et le Seigneur ne se lasse pas de nous bénir. 

Dieu demande à Samuel d’arrêter ses pleurs !

Un jour, Dieu s’est permis de dire à Samuel : Quand cesseras-tu de pleurer sur Saül ? 1 Samuel 16 : 1 Samuel avait un profond chagrin, bien justifié car le roi Saül, pourtant choisi par l’Eternel s’était détourné de la voie droite. Dans sa douleur, Samuel ne voyait aucune issue à sa détresse. Il est vrai que, dans certaines occasions, nous n’avons aucune solution. Mais Dieu est grand et Il voit ce que nous ne pouvons pas voir. Dieu avait trouvé en Israël un jeune berger, il se nommait David. Personne n’aurait pensé à lui, mais l’Eternel connaissait bien son cœur, il l’avait vu : J’ai vu parmi les fils d’Isaï celui que je désire pour roi. 1 Samuel 16 : 1

Humainement, il n’y a pas de solution à ton problème. Tu as beau cherché, tu as beau regardé autour de toi… il n’y a aucun espoir pour toi, et tu pleures. Crois-le, le Seigneur a déjà la solution, c’est pourquoi Il te demande de prier. Si tu attends des solutions humaines, tu n’auras pas envie de prier, mais si tu attends une solution divine, miraculeuse, alors prie ! 

Lot avait-il raison de tourmenter son âme ?

Lot s’est retrouvé à Sodome avec toute sa famille. C’est vrai qu’il avait fait un très mauvais choix. L’Ecriture précise qu’il est resté fidèle à l’Eternel malgré son entourage déplorable. L’Ecriture  souligne son attitude sans donner de jugement, mais vous apprécierez vous-même : Ce juste tourmentait journellement son âme juste à cause de ce qu’il voyait et entendait de leurs œuvres criminelles… 1 Pierre 2 : 8  Nous savons ce qu’il lui arriva : il a perdu tous ses biens matériels, ses gendres et son épouse est restée en cours de route. A la fin de sa vie, il s’est retrouvé seul avec deux de ses filles dans un village perdu de la montagne. A quoi, lui ont servi ses tourments quotidiens ? N’avait-il pas mieux à faire ?

Son oncle Abraham, quand il a appris la gravité de la situation de Sodome, il s’est tenu devant l’Eternel et il a fait monter cette prière remarquable d’audace en demandant d’épargner la ville s’il y avait cinquante justes, puis quarante cinq… pour arriver à dix justes. Il n’a pas tourmenté son âme, mais il a intercédé en faveur des pécheurs.

Nous voulons être des fils d’Abraham et non des fils de Lot. Au lieu de nous tourmenter devant des œuvres perverses ou criminelles, nous voulons élever notre voix vers Dieu dans un combat persévérant de la foi.

Si tu es tourmenté par une situation difficile, tiens-toi en présence de ton Père Céleste, élève ta voix vers Lui, prie, jeûne, combat, persévère. Lot a terminé sa vie dans l’amertume, il a perdu sa famille, ses biens… bien sûr, il est sauvé, il est resté juste aux yeux de Dieu. Regardons Abraham, l’homme de prière et de foi, il a terminé sa vie dans la joie, dans l’abondance, rassasié de jours ! 

Comme Agar, comme Lot, comme Samuel nous pouvons nous laisser surprendre par nos problèmes et nous mettre dans les pleurs, les tourments, Dieu le comprends. Mais nous avons mieux à faire en nous tenant devant Sa face dans la prière.

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(Romains 1.16)

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