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Secrets et silence sont facteurs de séquelles

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Secrets et silence sont facteurs de séquelles

Bonjour Mon ami(e),

Quelques exemples :  

- La pression psychologique exercée par une personne ou par un groupe, ajoutée à la  peur de la violence, amène parfois une victime à ne pas résister aux exigences de ses  agresseurs et à se soumettre à leurs ordres. Cette absence de résistance de sa part  peut engendrer un intense sentiment de culpabilité, qui s’avère aussi dommageable  que le viol lui-même et entraîne de graves séquelles psychologiques et affectives.  Cette perception que la victime est complice est fausse bien sûr. Le silence fait des  ravages dans les pensées et les émotions.  

- Les menaces, le chantage et la loyauté bloquent la parole des victimes. En France,  si les victimes d'agressions sexuelles parlent en moyenne après 16 ans de silence, ce  n'est pas par choix. Il peut arriver qu'elles parlent plus tôt quand il y a la volonté de  protéger l'entourage et particulièrement les plus jeunes de la fratrie. Certaines victimes  ne disent rien pendant un temps, car elles ignorent qu'il s'agit d'un crime. Dans tous  les cas, rien ne pèse tant qu’un secret douloureux. 

- Il est impossible de ne pas communiquer. Quand les mots ne sortent pas, c'est le  corps qui s'exprime. Pour les ados, il parle avec force par des conduites à risques, des  scarifications (incisions de la peau), fugues, alcoolisation précoce, toxicomanie,  anorexie, boulimie. L'agression sexuelle enferme les victimes dans le silence, la honte, la peur et diminue l'estime de soi. Elle favorise la victimisation à l’âge adulte, un  sentiment de rejet, d'abandon, des troubles du sommeil, l'échec dans la scolarité et  les études.  

- Confusion et sentiment d’abandon. L’enfant victime d’agression sexuelle vit dans une  très grande confusion, sans aucune confiance envers ses parents, les adultes qui  l’entourent, la société. En effet, au quotidien, le père transgresse la loi dans le cercle  familial, tout en continuant de vivre avec son entourage comme si de rien n’était. Quant  à la mère, elle choisit de ne pas choisir entre son mari et son enfant.  

- Troubles de la sexualité. Pour les jeunes enfants qui ont été agressés, ils réalisent  parfois des actes de voyeurisme ou d’exhibition. Ils tentent des agressions sexuelles  sur des enfants plus petits et peuvent avoir des comportements sexuels inappropriés.  Ces gestes peuvent se traduire surtout par l’introduction d’objets dans leur anus ou  leur vagin, la masturbation excessive ou en public.  

- Pour les femmes et les hommes prostitués, 75% d’entre eux ont des antécédents  d’agressions sexuelles pendant leur enfance, le plus souvent de nature incestueuse.  

- Dans la relation aux autres, les victimes grandissent en pensant que :  1. on ne peut pas faire confiance aux personnes qui sont censées nous aimer ;  2. des marques d’attention et d’affection s’accompagnent toujours de demandes  d’ordre sexuel 

3. on ne peut être maître de son propre corps ;  

4. les besoins des autres passent avant nos propres besoins ;  

- Les violences faites aux enfants favorisent tout au long de leur vie des risques de  dépression, une grossesse précoce, une situation de précarité et également le risque  de prostitution. Les violences subies enfant, sont la 1ère cause de violences que l'on  subira ou que l'on fera subir à l'âge adulte. La liste n'est pas close.  

- Pour le Dr Murielle Salmona présidente de "Mémoire traumatique et victimologie"  "avoir subi ces crimes dans l’enfance est la première cause de mort précoce, de  suicide, de conduites addictives, de grande précarité, de marginalité, et de  nombreuses pathologies somatiques. 97% des victimes de viols ont des  conséquences sur leur santé mentale et 43% ont des conséquences importantes ou  très importantes sur leur santé physique." 

- Les enfants sont également victimes quand ils sont témoins de violences conjugales.  Leur présence n'empêche pas ces violences. Ils sont toujours très traumatisés par ce  dont ils sont témoins. En 2016, 123 femmes ont été tuées par leur partenaire, ex partenaire, ou "petits-amis". 34 hommes ont été tués par leur partenaire ou ex partenaire. 25 enfants mineurs sont décédés, dans un contexte de violences au sein  du couple. Pourtant, seul un tiers des conjoints a été condamné pour homicide.  Source: « Etude nationale sur les morts violentes au sein du couple. Année 2016 »,  ministère de l’Intérieur, délégation aux victimes. 

S'il est difficile d'avoir un chiffre précis, nous savons que tous les ans en France, un très  grand nombre de décès d'enfants est imputable aux mauvais traitements se déroulant  au sein même de la famille. 

Et toujours cette question à poser à chaque enfant et/ou adulte qui semblent traverser  une grande épreuve : "Est-ce que tu es témoins ou victime d'agressions sexuelles ?"   

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