Un danger pour les séniors, c’est de tenir des propos amers et garder de l’amertume, ce poison mortel considéré comme une racine qui mine le terrain de la paix dans le coeur.

L’amertume qui habite Naomi, qui veut dire gracieuse, beauté, lui fait dire : "appelez moi Mara, amertume" Ruth 1 v.20-21.

Son aveuglement et le trop plein de tristesse et de déception la rendent amère, accusatrice et elle tient Dieu pour cause de son état. Elle oublie l’assistance de Dieu dans sa vie, ce qui la rend négative et l'amène à se dévaloriser.

L’amertume est un fiel qui se traduit par des propos dénués d’espérance, mais chargés de désespérance, des propos sans lendemain pour elle et pour ceux qui l’entendent. C’est une arme de l’adversaire : à nous de déjouer ses plans. Elle avait le droit de se plaindre pour de bonnes raisons, mais pas sans raisons en tenant des propos si loin de la réalité.

Comment faire pour ne pas tomber dans le piège de l’amertume et tenir des propos injustes et accusateurs à l’adresse du Seigneur ?

En appliquant  4 règles :

- Libérer notre coeur de l’animosité dès qu’elle prend racine en nous.

- Libérer notre coeur des soucis causés par des situations mal vécues, les nôtres et les fardeaux des autres, en les déposant sur Jésus le Sauveur.

- Vivre une relation simple, intense et joyeuse dans la foi au Sauveur. Rester généreux et aimer le Seigneur de tout notre coeur. Le remercier pour sa grande fidélité.

- Etre attentif aux autres, à leurs besoins, à leurs attentes. Prodiguer de l’affection aux nôtres et à ceux que nous côtoyons. Diffuser, à la manière d’un diffuseur de parfums, de l’amitié envers tout le monde.

François d’Assises l’avait compris bien avant nous par ses conseils contenus dans sa prière :

Donne-nous de consoler plus que d’être consolés. D’être de ceux qui comprennent plus souvent que d’être compris. Car il faut savoir donner pour être comblés. Il faut savoir s’oublier pour pouvoir être approuvés en qualité d’ouvriers de paix et bâtisseurs d’amour.