Stratégie de formation missionnaire qui conduit à des centaines de nouvelles églises

Stratégie de formation missionnaire qui conduit à des centaines de nouvelles églises

La stratégie missionnaire combat les trois plus grands obstacles que rencontrent les églises pour être des témoins efficaces.

Imaginez qu’un pasteur ait une église de 30 personnes. Que, quatre mois plus tard, 200 personnes aient fait leur premier engagement avec Jésus et ceci, au travers de ceux qui ont été formés comme disciples par le pasteur en question. D’ ici la fin de la première année, 40 000 personnes auraient consacré leurs vies à Jésus. En trois ans, un total de plus de 300 000 personnes auraient accepté Christ.

Maintenant imaginez que tout ceci se passe dans une des parties du monde où il est le plus difficile de partager l’Evangile. Voudriez-vous écouter ce que ce pasteur aurait à vous dire ?

C’est pour cela que lorsque le missionnaire Baptiste, John Li* parlait au sujet d’implantation d’église, les gens l’écoutaient. Li, un missionnaire en Chine, a démarré un mouvement dans sa province qui a conduit à plus de 37'000 nouvelles églises et ceci en trois ans seulement.

Li disait « C’est enthousiasmant de voir ce que Dieu a fait dans notre province, ».

Li a récemment parlé au personnel de l’église de Saddleback à Lake Forest en Californie, au sujet de cette expérience.

Li, dont la famille venait de Chine, visita en premier lieu la province où il travailla dans le courant de l’été 2000. Alors qu’on lui faisait visiter les alentours, il vit que la région avait une population importante de travailleurs en usine qui venaient d’autres régions du pays. C’était classique, les travailleurs en usine venaient dans cette province pour y travailler quelques années et mettre ainsi de l’argent de côté.

Selon le missionnaire, ces travailleurs transplantés constituaient une large partie de la population.

Li a vite vu la valeur stratégique d’exercer le ministère dans cette province, alors avec sa famille, il a déménagé dans cette province avec la foi que ces travailleurs d’usine qui seraient conduits à Christ ramèneraient le message du salut dans chacune de leurs provinces respectives.

En Novembre 2000, Li rassembla 30 autres personnes dans la province pour sa première session de formation. A part un engagement à passer 2 à 3 heures à la prière chaque matin, la clef pour les efforts de Li a été un programme de formation qu’il a appelé « Formation pour les Formateurs ». Les six parties du curriculum focalisent sur le fait d’aider les gens à intérioriser une des six vérités essentielles pour le développement spirituel, et ensuite passer ce qu’ils ont appris à au moins cinq autres personnes.

Les premières leçons que Li enseigna concernaient l’assurance du salut, concluant avec l’invitation à écrire leur témoignage (en s’abstenant du vocabulaire de « l’église ») et ensuite il les défia à le partager avec au moins cinq autres personnes.

« Nous leur enseignons la Grande Commission et leur responsabilité à partager leur foi avant de leur enseigner quoique ce soit d’autre. » dit Li.

En quatre mois, plus de 200 personnes ont consacrées leurs vies à Christ au travers du groupe de départ de 30 personnes. Et en moins de quatre ans, le nombre des croyants a atteint le chiffre de 300'000 qui sont en contact au travers de petits groupes d’églises de maison.

Alors qu’il développait ce plan, Li a essayé d’éviter trois travers habituels qui empêchent beaucoup d’églises à devenir efficaces dans leurs moyens d’atteindre leurs semblables.

Piège n° 1 : Les églises ont tendance à demander aux non-croyants de « venir » à l’église au lieu d’ « aller » vers eux.

Li nota que dans la Grande Commission, Jésus enseigna à Ses disciples d’ « aller » dans le monde, cependant la plupart des églises ont inversé la Grande Commission, demandant aux croyants de « venir » à l’église. En Chine, c’est un point particulièrement important parce que la majorité des gens n’ont pas une idée claire de ce qu’est une église- ainsi les croyants doivent aller vers les non-croyants.

Piège N° 2 : Les églises ont tendance à enseigner à partager votre foi avec UNE personne au lieu de penser à des GROUPES de personnes. Souvent, quand nous enseignons l’évangélisation, nous demandons aux étudiants d’écrire le nom d’une personne avec qui ils vont partager l’Evangile. Dans le système de Li, chacun est encouragé à écrire le nom de cinq personnes avec qui ils vont pouvoir partager. Li encourage les croyants à atteindre des familles avec l’Evangile comme cela était fait dans les temps bibliques.

Piège N° 3 : Les églises ont tendance à développer les membres de l’église, alors qu’ils devraient être formés comme disciples qui se reproduisent. Li croit que la clé pour tout mouvement d’implantation d’église, comme celui qu’il a expérimenté en Chine, est que tout un chacun doit être formé à former d’autre. Nulle leçon n’est enseignée sans expliquer qu’il est attendu de chaque personne qu’elle doive passer l’information à d’autres. La reproduction est construite dans le système et est devenue la norme en place de l’exception.

Li a noté que la plupart des chrétiens ne partagent pas leur foi ; il a suggéré deux raisons à cela et pourquoi et comment son système a surmonté ces obstacles.

Premièrement, les gens ne savent pas avec qui ils peuvent partager leur foi. Avec un tel petit pourcentage de la population Chinoise engagée avec Christ, Li ne peut pas se permettre de regarder les croyants dans sa sphère d’influence ne pas partager leur foi. C’est la raison critique pour laquelle Li a demandé à ceux qu’il formait d’écrire cinq noms de personnes avec qui ils allaient partager dans l’immédiat. Il les encouragea à regarder premièrement aux gens qui sont déjà dans leur vie, tels que la famille et les amis.

Deuxièmement, les gens ne savent pas comment partager leur foi. La première des six leçons que Li enseigne focalise sur le fait d’aider les croyant à comprendre leur propre salut afin qu’ils puissent partager leur histoire avec d’autres. Li croit que lorsque un chrétien apprend à dire sa propre histoire, ça réduit immédiatement la confusion sur le comment évangéliser. Il demande à chaque étudiant d’écrire son témoignage sur une simple page et de s’entraîner à le partager avec d’autre, faisant un effort constant pour éliminer les mots d’« église ».

* John Li est un pseudonyme utilisé pour protéger l’identité de ce missionnaire dont le ministère doit être hautement protégé.

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