Comment garder son vêtement déchiré ?

Bonjour Mon ami(e),

Il y a plus de 2000 ans, le Roi des rois a déchiré le ciel pour venir dans notre monde. Sur le chemin du Calvaire ses habits furent déchirés. Sur la croix, son cœur a été déchiré. Aujourd’hui, Jésus-Christ cherche des disciples au cœur déchiré.

Si votre vêtement est déjà déchiré, gardez-le ainsi. N’allez pas chercher une aiguille et du fil pour le recoudre. Gardez votre cœur en feu pour Jésus et pour les perdus. Ne permettez à personne de vous rendre plus respectable en vous donnant un nouvel habit.

Quand les portes de Samarie se sont ouvertes, la population, comme un seul homme, s’est précipitée pleine de joie vers la liberté. Je suis certain que, dans cette foule, se trouvait un petit garçon, ce gamin que deux mamans avaient prévu de manger. Sa vie a été épargnée. Il fut sauvé.

À travers le monde, des millions de garçons et de filles sont sur le point de mourir. Dans les ghettos, les banlieues, les camps de réfugiés, les bidonvilles, les zones de guerres, les réseaux de prostitution. Mais leur vie aussi peut être épargnée. Ils ont droit, eux aussi, à la liberté.

L’histoire suivante se déroule au Cambodge, au début de l’année 2012. Après plus de trois heures de route, à deux pas de la frontière vietnamienne, je conduis ma voiture à l’intérieur de CC3, la prison de Kompong Cham. De toute ma vie, je n’ai jamais pénétré dans un endroit aussi terrifiant. Une missionnaire coréenne m’a en effet proposé d’annoncer l’Évangile lors d’un programme d’évangélisation qui ne se tient qu’une fois par an. Une équipe médicale internationale a également été invitée.

À notre arrivée dans l’enceinte de la prison, on nous demande de nous asseoir sur des chaises bien rangées, à l’ombre de grands arbres. Au même moment, des centaines de prisonniers viennent s’installer, eux, sous un soleil de plomb, derrière un haut grillage de fils de fer barbelés. Face à ces hommes maigres, pauvres, brisés, on aurait pu se croire dans un camp de concentration de la Seconde Guerre mondiale. Pourtant l’atmosphère est à la fête: ils attendent ce jour depuis si longtemps !

Après quelques chants et un long discours du directeur du centre de détention (pas facile à écouter à cause du mauvais fonctionnement du micro et du bruit assourdissant des milliers d’insectes qui bourdonnent dans les arbres, au-dessus de nos têtes), je suis invité à prêcher. Les insectes se taisent (on n’en entend plus un seul !) et le micro marche parfaitement. L’onction de Dieu est palpable.

J’ai rarement ressenti une telle liberté en prêchant l’Évangile. Malgré le grillage qui nous sépare, nous nous sentons si proches des prisonniers ! De nombreux détenus n’ont pas été autorisés à descendre sur le terrain. Beaucoup se trouvent dans leur cellule et écoutent le message. Je ne peux voir que leurs mains tendues à travers les barreaux. Certains tiennent des pancartes avec des messages chrétiens écrits à la main.

J’ai appris qu’une cellule peut être partagée par une centaine de détenus ! Il n’y a pas suffisamment de place pour que, la nuit, tous puissent dormir en même temps. C’est l’enfer sur terre. À la fin du message, j’invite tous ceux qui le souhaitent à se tourner vers Dieu. Des centaines répondent à l’invitation. Ensuite, de nombreux cartons de nourriture sont distribués aux quelque 1.449 prisonniers de CC3.

Au moment du départ, je suis témoin d’une scène bouleversante : les prisonniers massés au bord du grillage se mettent à chanter. Des voix magnifiques ! Puis ceux qui sont restés dans leur cellule se mettent à entonner à leur tour des chants de louange. (J’apprends que beaucoup se sont convertis en prison.) Je ne peux toujours pas voir leurs visages, mais je vois leurs mains me saluer tout en chantant. J’ai envie de pleurer. Ce n’est que plus tard, le soir, de retour chez moi à Phnom Penh, que je laisse mes larmes couler...
En ce moment, les prisonniers de CC3 sont peut-être justement en train de chanter. Voilà pourquoi j’aime prêcher dans les prisons: un jour mon cœur pour les détenus a été déchiré.

Que nos cœurs soient déchirés par ce qui déchire aujourd’hui le cœur de Dieu !

Question du jour :
Comment garder son vêtement déchiré ?

"Quittez la plage !’ apporte tellement de bouleversements ici ! Nous sommes bien montés dans la barque ; la traversée a connu de nombreuses tempêtes; l'adversaire ne chôme pas ... mais le grand Capitaine, JESUS maintient notre cap. On vit des choses magnifiques, voyant la main de DIEU. Le fait d'avoir mis les pieds dans la barque avec JÉSUS ouvre des portes et des possibilités." Sylvie, France

"Nous avons la soixantaine (mon épouse 64 ans aujourd’hui) et sommes tout juste rentrés d’un mois magnifique en mission dans les prisons aux Seychelles. Nous ne sommes pas restés dans des hôtels sur la plage mais dans un vieux monastère délabré en chambres séparées que nous avons partagés avec souris, araignées, moustiques et autres bêtes; mais rien de tout cela ne nous a éloignés de la raison pour laquelle nous sommes venus. Dieu est fidèle et nous avons expérimenté une véritable percée spirituelle: guérison, salut dans la vie de nombreuses personnes. Certains détenus nous ont demandé pourquoi nous étions venus, à nos propres frais, pour leur rendre visite en prison. ‘ Pourquoi ? ‘ Parce que Dieu vous aime et il a un plan pour votre vie." Dave et Pat, Afrique du Sud

"Je suis le guitariste  du groupe Lueur. Je t'écris depuis le Kenya où nous nous sommes installés avec mon épouse et mes 2 enfants (mon épouse est kenyane). Ton livre "Quitter la plage", je l'ai mais je ne l'ai pas lu, le titre a suffi à me convaincre. J'ai quitté les plages de la mer du Nord (je suis Lillois) pour partir en Afrique. Ici au Kenya nous avons surtout le désir de servir Dieu et de nous occuper des plus pauvres. Dieu nous y a conduits d'une manière miraculeuse." J.