Quels sont les amis/amies avec qui vous pourriez ensemble porter un brancard ?

Bonjour Mon ami(e),

À Capernaüm, ce jour-là, on ne parle que de lui. Lorsqu’il arrive, les gens accourent de partout. J’imagine les enfants quitter leur salle de classe en hâte, les mamans délaisser leur cuisine, les vendeurs du marché fermer leurs échoppes. Personne ne veut rater l’occasion de voir et d’entendre l’Homme de Galilée. Très vite, la maison où Jésus prêche se remplit.

Mais, ailleurs dans la ville, une autre habitation est presque vide. Un homme s’y trouve seul, paralysé. Les rues de son quartier sont également désertes. Tout le monde est allé voir celui que certains appellent le Messie. 

Le pauvre handicapé a peut-être pensé: « Si seulement Jésus avait choisi ma maison pour y tenir sa réunion ! Je n’ai aucune chance de pouvoir le rencontrer ! »
Un homme seul. Paralysé !

Quelle image du monde dans lequel nous vivons ! Autour de nous, ce ne sont que vies paralysées, brisées. J’ai vécu 15 ans dans un pays paralysé. Après avoir été anéanti par l’un des pires génocides de l’Histoire, le Cambodge est gangréné par la corruption, la pauvreté, l’injustice.

À travers le monde, au moins 200 millions d’enfants vivraient dans la rue. De Dakar à Dacca traînent des multitudes de garçons et de filles dont l’existence est brisée.

Cette histoire nous parle de quatre hommes qui vont mettre la main à la pâte. Ils placent le paralytique sur un brancard et se précipitent vers la maison où se trouve Jésus. Ils espèrent arriver à temps pour la réunion. Il ne faudrait pas que Jésus soit déjà reparti.

Nous ne connaissons rien de ces quatre hommes. Sont-ils des voisins ? Ses frères ? La seule chose que nous savons d’eux, c’est qu’ils ont dans le cœur un feu, une passion. Ils sont déterminés à voir le paralytique guéri. Dieu s’intéresse moins à nos titres, à notre statut social ou à nos années d’études qu’à notre passion pour les perdus. Dieu cherche des hommes et des femmes prêts à prendre un brancard et à s’en servir.

Quand, finalement, le petit groupe atteint le logement où Jésus enseigne, il découvre que l’entrée et la maison sont noires de monde. Impossible d’y faire entrer un malade sur une civière.
Le jour où vous vous déciderez à prendre un brancard et à servir Dieu, vous aussi vous aurez à faire face à de nombreux défis ! Mais si vous avez pris votre engagement au sérieux, vous découvrirez de nouveaux moyens, parfois innovants, pour conduire un monde malade à Jésus. Vous trouverez même des escaliers le long du mur.

Pour ces quatre amis, porter un homme sur une civière le long de marches étroites n’a pas dû être une affaire facile. Bien souvent, en travaillant parmi les pauvres du Cambodge, j’avais l’impression de me trouver sur des marches d’escalier, me demandant : « Comment faire maintenant pour monter cet enfant des rues, cette famille défavorisée jusqu’au toit de la maison ? »

Le groupe arrive enfin sur le toit. Évidemment, il est fermé… comme tous les toits du monde, d’ailleurs ! Mais les quatre hommes sont animés d’une telle détermination à conduire leur compagnon handicapé vers le Seigneur, qu’ils décident de casser le toit.

Si l’on veut sérieusement voir un monde malade trouver Jésus, voir les derniers peuples de la terre non-atteints par l’Évangile connaître enfin la Bonne Nouvelle, il faudra sans doute « casser quelques toits ». Et tant pis pour le protocole et le « politiquement correct » !

L’une des raisons pour lesquelles les églises de pays comme le Chili ou l’Argentine connaissent une croissance phénoménale date des années 50: à l’époque, les petits groupes dispersés et minoritaires de chrétiens évangéliques ont agi comme les quatre hommes de Capernaüm : en cassant des toits. Ainsi, les évangéliques d’Argentine n’avaient pas l’autorisation de transmettre l’Évangile par la radio, mais ils l’ont quand même fait.

Le jour où vous avez donné votre vie à Jésus, Dieu vous a remis une civière. Malheureusement, de nombreux chrétiens ne s’en sont jamais servis. Leur brancard est resté au rancart. Dieu vous a équipé. Il vous a donné des dons et des talents. Servez-vous-en !

Question du jour : Quels sont les amis/amies avec qui vous pourriez ensemble porter un brancard ?

"J'ai décidé enfin de quitter ma plage et de me rendre au service des personnes en prison ! J’ai dévoré votre livre et vraiment cela m'a fait un bien fou ! Il y a tant à faire dans le monde que je n'ai plus envie d'être spectatrice mais vraiment actrice de ma vie !’A.
-‘Parfois, j'ai envie de revenir sur la plage, en plein soleil. Je vais continuer à ramer avec vigueur vers l'Eternité." A., France

"Je suis particulièrement sensible aux personnes en différentes situations de détresse, afin de leur apporter soutien et encouragement.
Je pense aux personnes hospitalisées, seules, qui n'ont pas de famille pour les visiter et les entourer.
C'est peut-être mon champ de travail ?
Je me demande s'il existe déjà un groupe de chrétiens portant l'amour de Dieu à ce type de population en région parisienne, afin de les rejoindre dans ces missions." S. Russie/France