Paramètres de lecture

Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Des enseignements texte et audio pour grandir dans la foi et vous ressourcer ! Démarrez dès aujourd'hui la série texte offerte dont vous avez besoin.

Conversion et vocation

Sommaire
Conversion et vocation

Confondre ces deux termes peut jeter une ombre sur la justice divine.

Les comprendre nous aide à mieux les vivre.

 

La conversion

Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.

Dieu appelle tous les humains à répondre à sa grâce. Son action est immense et essentielle. Il se révèle à l’humanité par sa création, par la pensée de l’éternité et par la conscience qu’il a donnée à chacun. Il répand sa Parole par ses témoins annonçant l’œuvre de réconciliation de Jésus à la croix et il agit par son Esprit.

Tous ces éléments invitent l’homme coupable à se détourner du péché en remettant sa vie à Christ. C’est cela se convertir.

 

Jésus dit : « Personne ne peut venir à moi, à moins que le Père qui m'a envoyé ne l'attire. » Mais aussi : « Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi. »

Ces deux versets ne sont pas contradictoires mais complémentaires. Le premier nous indique l’action indispensable de Dieu pour qu’une personne vienne à Christ. Le second nous explique que le Fils, uni au Père, attire tous les humains à lui. Attirer ne veut pas dire obliger ; sa grâce est offerte, il n’y a aucun mérite à la recevoir et la refuser est possible.

 

Le Père et le Fils sont un dans cette œuvre gigantesque de salut, mais c’est au pécheur de se convertir (faire demi-tour, changer d’attitude et de direction) et lui seul peut le faire. S’il se repent et met sa confiance en Christ, Dieu l’accueille et le fait naître à une vie nouvelle et Dieu seul peut le faire.

Que le méchant abandonne sa voie, et l'homme injuste ses pensées ! Qu'il retourne à l'Éternel : il aura compassion de lui. Qu'il retourne à notre Dieu, car il pardonne abondamment. 

Il est venu chez lui, et les siens ne l'ont pas accueilli. Certains pourtant l'ont accueilli ; ils ont cru en lui. À tous ceux-là, il a accordé le privilège de devenir enfants de Dieu. Ce n'est pas par une naissance naturelle, ni sous l'impulsion d'un désir, ou encore par la volonté d'un homme, qu'ils le sont devenus ; mais c'est de Dieu qu'ils sont nés.

 

Sans conversion, l’homme ignore sa vocation, le sens et le but de sa vie. Il ne découvre ni pourquoi il est né, ni pourquoi il existe ; il reste dans un sentiment d’inachevé ou de vanité comme l’exprime l’Ecclésiaste, qui pourtant a exploré mille et un domaines et accompli mille et une choses au cours de sa vie.

Par sa conversion, l’homme trouve son Créateur et Sauveur. Dieu fait de lui une nouvelle personne. S’il marche dans l’obéissance, Dieu lui révélera la destinée, la vocation qu’il a choisie et préparée pour lui, et lui donnera toutes les capacités nécessaires à son accomplissement.

 

La vocation

L’Éternel dit à Jérémie : « Avant de te former dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu naisses, je t'avais consacré, je t'avais désigné prophète pour les nations. » Ce dernier répond : « Ah ! Seigneur Éternel, je ne sais pas parler, car je suis trop jeune. »

Mais l'Éternel poursuit : « Ne prétends pas que tu es trop jeune, car tu iras trouver tous ceux vers qui je t'enverrai et tu diras tout ce que je t'ordonnerai. » 

Nous ne pouvons pas choisir qui nous sommes, mais nous pouvons découvrir qui nous sommes. C’est ce qui nous permet d’entrer dans notre destinée, notre appel, notre vocation.

C’est pour accomplir ses projets et pour notre bien que Dieu appelle et établit chacun selon les capacités, les dons et les ministères reçus. Il ne nous demande pas notre avis, mais attend notre consécration – chercher sa face et désirer faire sa volonté bien plus que la nôtre – suivie de notre obéissance.

 

Jésus, parlant de vocation, s’exprime ainsi :

« Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. »

Jésus oublie-t-il les dix commandements gravés par Dieu lui-même sur les tablettes de pierre ? Lui qui est la Parole incarnée, annule-t-il l’honneur que tout un chacun doit à ses parents ? Lui qui a déclaré au sujet du mariage : « Que l'homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni », prônerait-il le divorce ?

Utilisons-nous un verset difficile à comprendre pour annuler les plus de trente et un mille versets des Écritures ? Les chrétiens qui lisent leur Bible ainsi deviennent des girouettes et non des poteaux indicateurs.

Plusieurs versions traduisent ce verset ainsi : « Si quelqu'un vient à moi et n'est pas prêt à renoncer à son père, sa mère … ne peut être mon disciple. » 

 

L’ennemi cherche à voler, détruire ou affaiblir notre vocation

J’ai connu des parents qui, pour essayer de retenir leur fils appelé en mission, lui promettaient une voiture neuve et un appartement meublé. Ces mêmes parents, quelques années plus tard, étaient fiers comme des paons que leur fils soit devenu un missionnaire talentueux, marié à une femme de valeur avec de merveilleux petits-enfants…

D’autres étudiants potentiels, au moment de rejoindre notre école d’évangélisation, se voyaient soudainement proposer des postes enviables et des salaires alléchants. Seuls ceux qui regardent toutes choses comme de la boue, en comparaison de l’appel de Dieu, seront assez forts pour faire le bon choix qui, parfois, ne se représentera plus. C’est pourquoi il est si important, pour celui ou celle qui est à Christ, en particulier comme adolescent ou jeune adulte, de discerner l’appel de Dieu sur sa vie et de s’y préparer dans cette période de célibat.

Un mariage selon Dieu renforcera et enrichira cet appel. Un mariage selon l’homme le freinera et parfois l’anéantira.

 

Devons-nous tous devenir missionnaires ?

Comme disciples de Jésus, nous sommes tous envoyés, mais dans toutes fonctions ou professions et pas forcément au bout du monde. J’ai abondamment traité de ce sujet dans mon livre “Comment s’épanouir dans son travail“, démontrant la valeur de tous les métiers dignes de ce nom.

Il s’agit d’entrer dans la destinée unique que Dieu a préparée pour chacun de nous, dès le sein de notre mère, et d’exercer toute activité en son nom, au près comme au loin.

Et quoi que vous fassiez, en parole ou en acte, faites tout au nom du Seigneur Jésus. Il est impossible d’agir au nom de quelqu’un sans le consulter. La recherche de la volonté de Dieu pour marcher avec lui est indispensable à une vocation réussie.

Dieu ne s’est pas engagé à révéler sa volonté à celui qui veut simplement la connaître, mais à celui qui veut la faire. Si quelqu'un veut faire la volonté de Dieu, il saura si mon enseignement vient de Dieu ou si je parle de ma propre initiative... si quelqu'un cherche la gloire de celui qui l'a envoyé, celui-là est vrai.

 

Quand Jésus passe une nuit entière en prière et appelle ensuite ses douze disciples, il les fait entrer dans leur destinée – Ceux qu'il s'était choisis comme apôtres, – dira Luc dans le livre des Actes.

Christ leur dit : « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, mais c'est moi qui vous ai choisis, et je vous ai établis afin que vous alliez, que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure» Attribuer ce passage à la conversion, que ce soit dans une prière publique ou une prédication, produit beaucoup de confusion. Notons que Jésus dira à Pierre quelque temps plus tard : « Et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères. »

 

J’ai aimé Jacob et j’ai haï Ésaü

Dieu a-t-il condamné Ésaü à la perdition avant même sa naissance, en contradiction avec son impartialité et son caractère ? Dieu haïrait-il certains bébés ? Sa Parole dit : « Que le Seigneur vous remplisse, jusqu'à en déborder, d'amour les uns pour les autres et envers tous les hommes» Comment Dieu nous donnerait-il de l’amour pour tous les hommes s’il n’en avait pas lui-même pour Ésaü ?

Jacob a été choisi par Dieu pour devenir Israël, le père de douze fils qui composeront ses douze tribus. Il a été préparé dès le sein de sa mère pour cette œuvre-clé dans le plan divin. Ésaü n’a pas été créé pour cela. Il ne s’agit aucunement de salut personnel, mais d’une vocation, d’une fonction, d’une œuvre unique préparée pour Jacob. Ce dernier était fait pour elle, Ésaü pas du tout.

Mélanger conversion et vocation en attribuant ces versets au salut et penser que Jacob ira au ciel et Ésaü en enfer, c’est oublier toute la parole de Dieu pour se construire une interprétation bien étrange. 

Ajoutons que souvent, quand l’Écriture parle de Jacob, elle entend le peuple d’Israël dans son ensemble et quand elle parle d’Ésaü, elle signifie le peuple édomite au complet.

Que Jacob crie d'allégresse, Israël, de joie !

Ésaü s'installa dans la région montagneuse de Séir. Esaü, c'est Edom.

 

Le roi qui s’attribua le pouvoir de Dieu

Jéroboam ne renonça pas à sa mauvaise conduite. Il continua d'instituer comme prêtres des hauts lieux des hommes pris dans la masse du peuple ; en fait, il conférait l'office sacerdotal à tous ceux qui le désiraient... Ce fut là le grand péché de la maison de Jéroboam ; il entraîna sa ruine et la disparition de sa dynastie de la surface de la terre.

 

La vocation : un choix souverain de Dieu

Car moi-même j'ai choisi vos frères, les lévites, du milieu des Israélites pour vous les attribuer, car ils ont été donnés à l'Éternel pour accomplir les tâches relatives à la tente de la Rencontre.

On ne s'attribue pas, de sa propre initiative, l'honneur d'être grand-prêtre : on le reçoit en y étant appelé par Dieu. 

 

Des lévites contestent Moïse et revendiquent pour eux des fonctions plus élevées : Moïse déclara : « Voici comment vous reconnaîtrez que l'Éternel m'a confié la mission d'accomplir tout ce que je fais et que je n'agis pas de mon propre chef : Si ces gens-là meurent de mort naturelle… alors ce n'est pas l'Éternel qui m'a confié ma mission. Mais si l'Éternel accomplit quelque chose d'extraordinaire, si la terre s'ouvre pour les engloutir avec tout ce qui leur appartient et qu'ils descendent vivants dans le séjour des morts, alors vous reconnaîtrez que ces gens ont outragé l'Éternel. » À peine eut-il achevé de prononcer ces paroles, que le sol se fendit sous les pieds de Datan et d'Abirâm. La terre s'ouvrit et les engloutit, eux et les leurs, ainsi que tous les partisans de Qoré et tous leurs biens. Ces hommes descendirent vivants dans le séjour des morts avec tous les leurs, et la terre se referma sur eux. C'est ainsi qu'ils disparurent du milieu de l'assemblée.

 

La vocation est donc un choix souverain de Dieu qui, dans son amour et sa sagesse, nous crée pour une carrière qu’il a préparée d’avance. Courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte.

 

Dans la nouvelle alliance, Jésus a fait de nous un peuple de rois, des prêtres au service de Dieu, son Père. L’appel de Dieu pour votre vie est réel ; personne dans le passé ou dans le futur n’a eu ou n’aura exactement la même fonction que vous. Vous pouvez apporter à Dieu une adoration et un service uniques en accomplissant sa volonté.

 

Servir Dieu avec les capacités qu’il nous a attribuées nous apporte une grande satisfaction. Cela ne signifie pas que tout sera facile et que nous ne devrons pas affronter et surmonter des obstacles avec courage et persévérance, mais que nous serons en harmonie avec notre appel et que la faveur de Dieu reposera sur nous.

Dieu désire qu’on le serve avec joie et il veut notre bonheur. Quand nous lui disons : « Me voici pour faire ta volonté », il nous dirige, tout en nous accordant la volonté et les capacités nécessaires pour accomplir ses désirs. Car Dieu agit continuellement parmi vous pour vous rendre capables de vouloir et d’accomplir ce qui est conforme à son propre plan.

 

Être disciple de Jésus et faire la volonté de Dieu ne devrait jamais être présenté en opposition, mais toujours comme deux vérités fondamentales.

Jésus, notre exemple, dit : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son œuvre ».

Jn 3 : 17

Rm 1 : 20 

Ec 3 : 11

Rm 2 : 15

Mc 16 : 15-16

Jn 16 : 8

Jn 6 : 44

Jn 12 : 32

Jn 10 : 30

Ez 18 : 32 ; Es 21 : 12 ; Mt 18 : 3 ; Ac 3 : 19

Es 55 : 7

Jn 1 : 11-13

Ec 2 : 4-11

Jr 1 : 5-7

Lc 14 : 26

Mt 19 : 6

Ph 3 : 8

Sujet traité dans mon livre « Comment réussir son mariage ».

Col 3 : 17

Jn 7 : 17-18

Lc 6 : 12-13

Ac 1 : 2

Jn 15 : 16

Lc 22 : 32

Rm 9 : 13

1 Th 3 : 12

Ps 53 : 7, Es 43 : 1

Gn 36 : 8

1 R 13 : 33-34

Nb 18 : 6

He 5 : 4

Nb 16 : 28-33

Ep 4 : 1 ; He 12 : 1

Ap 1 : 6

Ps 100 : 2-4

Ph 2 : 13

Jn 4 : 34

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
0 commentaire
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.