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Judas était-il obligé de trahir Jésus ?

Sommaire
Judas était-il obligé de trahir Jésus ?

C’est donc après une nuit passée en prière que Jésus choisit ses douze disciples. Par la suite, il les envoie deux par deux guérir les malades, chasser les démons, ressusciter les morts et annoncer la Bonne Nouvelle… Jésus aurait-il envoyé un voleur (ou encore un diable ou un démon, selon les versions) faire cela ? Non ! Car Luc précise dans son évangile que Judas devint un traître. Il ne l’était donc pas lors de son appel, ni lors de son envoi en mission.

Par ailleurs, lorsque les pharisiens accusent Jésus de chasser les démons sous prétexte qu’il serait leur chef, Jésus réfute vivement leur théorie. C’est suite à cette accusation que Jésus les met en garde, affirmant que le blasphème contre le Saint-Esprit est un outrage impardonnable.

Paul soulignera également qu’aucun lien n’est possible entre la lumière et les ténèbres : « Le Christ peut-il s'accorder avec le diable ? »

À ce moment-là Judas chassait les démons par l’Esprit de Dieu, comme le faisaient tous les autres disciples et Jésus lui-même. Il exercera durant des années le même ministère que les autres.

 

Il reçoit, avec les onze autres disciples, une promesse glorieuse mais néanmoins conditionnelle : Pierre prit alors la parole et dit : « Voici, nous avons tout quitté et nous t'avons suivi. Que se passera-t-il pour nous ? » Jésus leur répondit : « Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l'homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur son trône de gloire, vous qui m'avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes et vous jugerez les douze tribus d'Israël. »

Judas est destiné à occuper l’un de ces trônes. Si Jésus avait connu la trahison de Judas lorsqu’il l’a choisi pour faire partie des Douze, il n’aurait pas pu lui faire cette promesse. Quand Jésus la répète alors que Judas l’a trahi, il ne mentionne plus douze trônes mais dit simplement des trônes.

Cette trahison anéantira la vocation de Judas au point que Christ dira ensuite à son sujet : « Mieux vaudrait pour cet homme qu'il ne fût pas né. »

Nous voyons ici encore que Dieu peut réellement changer ses plans en cas d’infidélité notoire, comme il l’explique si clairement : « Quand bien même j'aurais dit au juste qu'il vivrait, si, fort de sa droiture, il se met à commettre le mal, on ne tiendra plus compte de toute sa droiture et il mourra à cause du mal qu'il aura commis. Et quand bien même j'aurais dit au méchant : “Tu vas mourir“, s'il abandonne ses fautes et fait ce qui est droit et juste, il vivra. »

 

Quand, avant sa passion, Jésus, non sans être troublé intérieurement, annonce aux Douze qu’il y a parmi eux un traître, ils sont choqués, ils se demandaient de qui il pouvait bien parler.  Car voilà trois ans qu’ils suivent Jésus et parcourent le pays ensemble. Ils sont très proches les uns des autres et aucun d’eux n’a douté de Judas.

sus dénonce ouvertement le traître et ce dernier quitte le lieu de leur rencontre ; pourtant les disciples pensent encore que le Maître le charge d’aller faire quelques achats pour la fête... Tous ces éléments montrent que Judas a changé secrètement de camp après son appel et qu’il en porte la responsabilité.

Jésus le confirme encore en disant que Judas s’est retourné contre lui, faisant référence au passage qui dit : « Celui-là même avec qui j'étais en paix, qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain, lève le talon contre moi. » Cette confiance s’était également confirmée par le fait que Jésus lui avait confié la bourse commune.

 

Penser que Christ ait volontairement choisi Judas comme traître parmi ses disciples n’est pas en adéquation avec ces nombreux textes et les valeurs du royaume de Dieu. Jésus affirme que le diable n’a rien en lui.

Cependant, dès que Judas a commencé à dévier de son appel et à se servir dans la caisse commune, Jésus non seulement l’a su, mais il a compris que son disciple finirait par le trahir.

Jésus est certainement profondément déçu quand il fait ce constat : « N'est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze ? … Et l'un de vous est un démon ! » Cela ne nous rappelle-t-il pas le cœur brisé de Dieu devant une humanité malfaisante, pourtant issue de ses propres mains ?

Le récit de la fin de ce disciple laisse penser que son nom a été effacé du livre de vie. Il est appelé fils de perdition et, alors qu’il a résolu de trahir son Maître, Satan entre en lui lors du repas pascal.

sus dira : « Certes, le Fils de l'homme s'en va conformément à ce que les Écritures annoncent à son sujet. Mais malheur à celui qui le trahit ! » L’expression du Seigneur – celui qui le trahit – suggère que la prophétie était ouverte, un traître et non le traître.

Par contre, lorsque Pierre proposera qu’au sein des apôtres quelqu’un remplace Judas, la prophétie ouverte – un traître – est maintenant accomplie. Les cent vingt personnes auxquelles il s’adresse connaissent son nom. On peut concevoir que Pierre nomme Judas à cause de cela et non pour dire que seul Judas pouvait trahir.

 

Judas était-il destiné à se perdre dès avant sa naissance ?

Le récit de son cheminement et toute l’Écriture nous enseignent le contraire. Parmi de très nombreux passages, en voici trois :

Dieu ne fait pas de différence entre les hommes. 

Vous appelez Père celui qui juge impartialement tout homme selon ses actes.

Mes frères, gardez-vous de toutes formes de favoritisme : c'est incompatible avec la foi en notre glorieux Seigneur Jésus-Christ.

Il nous faut donc approfondir notre recherche.

 

Jésus dit à son Père en mentionnant Judas : « J'ai gardé ceux que tu m'as donnés, et aucun d'eux ne s'est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l'Écriture fût accomplie. » Observons attentivement cette parole ; elle répond à deux questions essentielles :

Qui a confié Judas à Jésus ? Le Père (auquel il appartenait en premier lieu).

Qui a perdu Judas ? Dieu ? Pas du tout ! Que dit le texte ? Le fils de la perdition s’est perdu par son propre choix !

En affirmant que Judas s’est perdu, l’Écriture met en évidence qu’auparavant il était sauvé.

Pierre dira : « Il était l'un des nôtres et il avait part au même ministère» Et ajoute encore qu’il a déserté et a été déchu de son apostolat. Son apostolat était donc réel, car pour déserter, il faut premièrement appartenir et pour être déchu, il faut premièrement être établi.

 

Pour ma part, je pense que la venue de Jésus, lumière du monde dans un univers obscur, a déclenché une violente réaction de Satan. Comme à son habitude, il a cherché un chef de l’opposition aussi proche que possible de Christ pour le blesser davantage. De plus, on ressent la profonde déception et la tristesse de Jésus quand Judas s’avance pour le désigner aux soldats venus l’arrêter. Jésus lui dit : « Judas, tu livres le Fils de l'homme par un baiser ? »

 

Satan a utilisé Judas comme il aurait pu utiliser une autre personne favorable à ses desseins. – Rappelons-nous que Jésus a connu une terrible opposition et que les gens de son propre village ont voulu le jeter en bas d’une falaise. – L’apostat porte donc une responsabilité personnelle et il n’était pas obligé de trahir. De plus, comme beaucoup le pensent, Judas aurait aussi pu se repentir, comme Pierre l’a fait, et être réhabilité dans sa vocation. Jésus en effet a porté les péchés de tous les êtres humains, y compris les reniements de Pierre, ceux des soldats qui l’ont crucifié et ceux de Judas.

Bien que Satan soit entré en lui, cet homme n’avait pas totalement perdu sa liberté, car il est précisé qu’il rendit la somme reçue pour son crime : En voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l'avait trahi, fut pris de remords : il alla rapporter aux chefs des prêtres et aux responsables du peuple les trente pièces d'argent. Une authentique repentance mène à la vie, mais les remords seuls mènent au désespoir...

 

Notons au passage qu’une multitude d’églises locales, dans le monde entier, ont un chef de l’opposition qui rend aux bergers la vie difficile, harassante, avec des conséquences souvent dramatiques. Il en est de même pour les œuvres chrétiennes, les projets d’évangélisation et tout ce qui amène la lumière de Dieu parmi les hommes.

Si un “chef de l’opposition“ lit ces lignes, je l’invite à changer radicalement de comportement. Un ennemi interne, immiscé dans une authentique œuvre de Dieu, fait souvent bien plus de mal qu’un ennemi externe.

 

Lc 6 : 12

Mt 10 : 5-15 ; Mc 6 : 7-13 ; Lc 9 : 1-6

Lc 6 : 16

Voir Mt 12 : 22-28

2 Co 6 : 15

Mt 12 : 28

Ac 1 : 17

Mt 19 : 27-28

Lc 22 : 30

Mt 26 : 24

Ez 33 : 13-14

Jn 13 : 22

Jn 13 : 29

Jn 13 : 18

Ps 41 : 10

Jn 12 : 6

Jn 14 : 30

Jn 6 : 64 Dès le commencement de ses méfaits, non de son appel, car Jésus connaissait les pensées des hommes, Judas inclus. Il en est de même en Jn 8 :  44 où Jésus affirme que le diable est meurtrier dès le commencement :  non le commencement de son existence mais de sa révolte.

Jn 6 : 70

Jn 17 : 12

Jn 13 : 27

Mt 26 : 24

Ac 1 : 15-26

Ac 10 : 34

1 P 1 : 17

Jc 2 : 1

Jn 17 : 12

Ac 1 : 17

Ac 1 : 25

Lc 22 : 48

Lc 4 : 29 ; voir aussi Jn 8 : 59 ; 10 : 31 ; 11 : 53

Mt 27 : 3

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