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Passages bibliques plus difficiles à comprendre

Sommaire
Passages bibliques plus difficiles à comprendre

Paul, parlant des Juifs et des non-Juifs, écrit :

  • Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire grâce à tous.

Les universalistes – qui prétendent que tous les hommes seront sauvés – utilisent ce genre de versets pour appuyer leur thèse, oubliant tout le conseil de Dieu. Il est en effet évident que tous les hommes ne sont pas sauvés si lon considère les enseignements et les avertissements de Jésus tout au long des évangiles, sans parler des Écritures dans leur ensemble.

Nos Bibles ont habituellement plus de 1400 pages d’enseignement avant ce verset… allons-nous les ignorer ou allons-nous comprendre que la notion du choix humain reste un fondement qui doit éclairer ce verset ? Oui, ce passage dit que comme tous les hommes (Juifs ou non Juifs) ont choisi la désobéissance, Dieu peut faire grâce à tous ceux qui s’en détournent (Juifs ou non-Juifs).

 

Comme nous l’avons vu, Jésus attire tous les hommes à lui ; mais supprime-t-il notre liberté quand il nous attire à lui ? Si cette façon de comprendre était correcte, alors le 100% de l’humanité aurait été chrétienne dès le premier siècle. Ce n’est pas le cas, car quand Jésus attire, il invite ardemment mais n’oblige pas.

 

  • Ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés ; ceux qu'il a appelés, il les a aussi déclarés justes ; et ceux qu'il a déclarés justes, il leur a aussi accordé la gloire.

Quelles que soient nos doctrines sur l’élection et la prédestination, il me semble qu’elles doivent englober le fait que Dieu ne veut pas la mort du coupable, mais son salut.

Dans l’appel que Jésus adresse à Matthieu et au jeune homme riche, nous avons la preuve que le libre arbitre de l’homme doit répondre à toutes ces étapes voulues et préparées par Dieu.

Le Fils de Dieu, en effet, adresse exactement le même appel à ces deux hommes : « Suis-moi ». Le premier se lève, devient disciple de Jésus ainsi qu’un puissant instrument de salut au travers des siècles en écrivant le premier évangile. Le second s’en va tout triste et l’on n’entend plus jamais parler de lui.

 

Au cours des millénaires, il en est ainsi de tous les plans et de tous les appels de Dieu aux humains que nous sommes. Il prend l’initiative, il nous aime le premier, il fait des plans glorieux pour notre vie actuelle et éternelle. Il fait parfaitement sa part, il la fait totalement et avec excellence, mais il ne supprime jamais notre liberté dans l’amitié qui naît, puis grandit entre lui et ses bien-aimés.

 

Son service est invariablement accompli par des volontaires qui l’aiment en retour. Remplir le ciel avec des personnes qui n’ont pas choisi de l’aimer serait une folie. Jésus nous l’enseigne par la parabole des invités au festin, mais également par celle du roi qui invite ses convives au mariage de son fils : un roi prépare donc ces noces, mais les invités – prédestinés, appelés, choisis – refusent de venir. Le roi insiste, décrivant ses préparatifs généreux, mais, pour toute réponse, les uns restent indifférents, les autres vont à leurs occupations ou maltraitent les messagers du roi. Certains invités vont jusqu’à tuer les ambassadeurs du souverain !

Ici la part de Dieu est gratuite, abondante et parfaite ; la réponse des invités est l’indifférence, le mépris, la méchanceté et finalement le meurtre…

 

L’invitation, l’appel et la prédestination révèlent donc le dessein, la générosité et l’amour de Dieu pour nous. Ces éléments soulignent sa volonté de nous voir sauvés afin de vivre éternellement en citoyens de son royaume. Cependant, ces puissantes réalités ne suppriment pas la responsabilité des invités. Accepter le cadeau de la grâce de Dieu ne signifie aucunement que nous l’ayons mérité, mais le refuser est une folie à notre portée.

Et, sans y revenir en détail, souvenons-nous des plans de Dieu pour tant de dirigeants à la tête d’Israël qui l’ont irrité, indigné, écœuré et ont ainsi terni et parfois annulé ses plans pour eux et par eux.

 

Les larmes et les déceptions de Dieu, les rejets parfois violents de son peuple, les abominations que nous humains lui faisons supporter, au lieu de l’adorer, en sont la preuve tout au long de l’Histoire humaine.

Quand l’amour de Dieu est bafoué, quand Jésus pleure sur Jérusalem, quand il constate qu’il est venu chez les siens et que les siens ne l’ont pas reçu, ce n’est pas sa volonté secrète ou souveraine qui s’accomplit, mais c’est la dureté de nos cœurs qui est révélée.

Quand les apôtres parlent de vocation, de prédestination et d’élection, allons-nous l’oublier ? Allons-nous conclure que la Bible se contredit ou que “c’est un mystère“ ? Dieu demanderait-il ainsi aux humains, pendant des milliers d’années et par des multitudes de témoins et de prophètes, de se détourner du mal pour finalement nous expliquer que c’est lui qui choisit souverainement ceux qui se repentent et ceux qui refusent de se repentir ?

Pauvres évangélistes qui adressent un appel à tous leurs auditeurs en croyant autre chose dans leur for intérieur !

Oui, on peut prier, témoigner et prêcher avec des pensées contradictoires, mais c’est plus difficile…

 

  • Je suis avec toi. Personne ne pourra s'attaquer à toi pour te faire du mal, car il y a dans cette ville un peuple nombreux qui m'appartient.

Comme le texte l’affirme, ces personnes appartiennent déjà authentiquement à Dieu selon l’ancienne alliance. Elles doivent maintenant entendre la bonne nouvelle : Jésus, le Messie attendu, est venu.

Lydie en est un exemple. Originaire de Thyatire et marchande d’étoffes, elle prie et adore le vrai Dieu. Le Seigneur ouvrit son cœur, de sorte qu'elle fut attentive à ce que disait Paul. Elle est alors baptisée, et accueille l’apôtre et ses compagnons chez elle.

 

  • Vraiment, si le Seigneur n'avait pas décidé de réduire le nombre de ces jours, personne n'en réchapperait, mais, à cause de ceux qu'il a choisis pour qu'ils soient à lui, il abrégera ce temps de calamité.
  • Pierre, apôtre de Jésus-Christ, salue ceux que Dieu a choisis

Le même Pierre affirme que Dieu veut que tous les hommes parviennent à la repentance. Pour lui, dire aux chrétiens qu’ils ont été choisis par Dieu ne contredit aucunement la repentance qu’il espère de la part de ceux qui ne sont pas encore chrétiens.

 

Si nous demandons à un jeune marié : as-tu choisi ton épouse ? Il répondra sans hésiter par l’affirmative ! Si nous demandons alors à son épouse : as-tu choisi ton mari ? Elle répondra par un oui tout aussi convaincu et convaincant ! Pourquoi, nous chrétiens, alors que Dieu se compare si souvent au mari ou au fiancé dans l’Ancien et le Nouveau Testament, avons-nous tant de mal à comprendre que le choix de Dieu et le choix de l’homme, pour ce qui est de s’aimer, sont tous deux indispensables ?

Le choix de l’un n’anéantit pas le choix de l’autre. La volonté de l’un n’exclut pas la volonté de l’autre.

C’est Dieu qui aime le pécheur et l’attire à lui, c’est Jésus qui a porté son péché et payé son rachat, c’est lui qui pardonne le coupable et le purifie. C’est le Saint-Esprit qui vient l’habiter. Cette liste est bien incomplète pour exprimer que le choix de Dieu est primordial, raison pour laquelle les apôtres mettent l’accent sur lui, sans toujours revenir sur la repentance et la conversion du bénéficiaire. Heureusement, Dieu prend toujours et encore l’initiative de mille moyens – musicaux, artistiques, verbaux, financiers, surnaturels, etc. – pour inviter les humains à lui.

Oui, Dieu aime toutes ses créatures sans favoritisme. Privé de son action, personne ne peut être sauvé, mais c’est avec ceux qui l’aiment en retour qu’il établit une alliance. Ce sont eux qui reçoivent le pouvoir de devenir ses enfants et c’est donc eux qu’il choisit d’appeler fils et filles.

 

Les versets qui soulignent la part de Dieu, sa volonté et ses choix sont nombreux. Ils ne sont pas là pour gommer l’indispensable réponse de l’homme… Et les versets qui soulignent la part de l’homme ne sont pas là pour gommer l’indispensable action de Dieu… Toute l’Écriture affirme que l’action aimante et salvatrice de Dieu est pour tous, sans favoritisme, mais que l’homme peut y résister. Vous savez que le Seigneur… n'agit jamais par favoritisme.

 

  • Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.

Comme nous l’avons vu, Dieu appelle tous les hommes à lui mais tous ne l’aiment pas en retour.

Chaque fois que, dans n’importe quelle circonstance, nous continuons à aimer Dieu, il nous promet de déployer sa puissance et sagesse pour faire concourir toutes choses à notre bien.

Par contre, si un croyant pense que le péché concourt à son bien, il se fourvoie et se met en danger. L’amertume, par exemple, peut ruiner une vie entière. Vivre dans le péché, ce n’est pas aimer Dieu et le salaire du péché, ce n’est pas le bien, mais la mort.

Le retour à Dieu, lui, concourt à notre bien.

Il n’y a donc ni déterminisme, ni justification quelconque du péché dans ce verset. Il dit simplement que, si nous marchons en Christ, toutes choses concourent à notre bien, mais il ne dit pas que le chrétien peut vivre n’importe comment et que Dieu s’arrangera pour en tirer finalement du bien.

 

  • Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère formés pour la perdition ?

Dieu déciderait-il de former des hommes pour peupler l’enfer et, pire encore, avant leur naissance ? Non. L'homme de la révolte usera de toutes les formes du mal pour tromper ceux qui se perdent, parce qu'ils sont restés fermés à l'amour de la vérité qui les aurait sauvés. 

 

Nous avons vu, par exemple, des rois de Juda qui, malgré des parents craignant Dieu, une connaissance personnelle de la loi et les avertissements des prophètes, se sont littéralement vautrés dans le péché (se sont perdus). Manassé, en est une illustration. Il est le fils d’Ézéchias, un roi fidèle ; pourtant, il construit des autels païens dans le Temple de l’Éternel et fait brûler ses fils pour les offrir aux démons…

Ce n’est pas Dieu qui forme pour la perdition, mais ce sont les hommes qui se forment pour elle, en opposition absolue au plan de Dieu. Il les supporte, souligne Paul, avec une grande patience et, dans le cas de Manassé, accepte sa repentance, le libère du roi de Babylone qui en avait fait son prisonnier et le fait revenir à Jérusalem !

Oui, Dieu peut aller jusqu’à faire grâce à celui qui a servi le diable toute sa vie… pour autant qu’il écoute son appel et se repente, comme Manassé.

 

Si nous considérons la prédestination comme irrésistible – une obligation souveraine de salut ou, au contraire, de perdition – nous nous trouvons devant un dilemme insoluble. Paul enseignerait-il dans une épître que Dieu veut sauver tous les hommes et, dans une autre, qu’il en a formés certains pour être perdus ?

Paul et Barnabas affirment avec assurance : « C'est à vous premièrement que la parole de Dieu devait être annoncée ; mais, puisque vous la repoussez, et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les païens. »

Dieu agit pour nous sauver et nous faire l’insigne honneur de participer à son royaume. Il va jusqu’à s’incarner et mourir à notre place, tant l’enjeu est immense. Il met ainsi le comble à son amour.

Est-ce que je prends plaisir à voir le méchant mourir ? déclare le Seigneur, l'Éternel. N'est-ce pas plutôt à le voir changer de conduite et vivre ? Ce verset explicite, limpide et clair (parmi tant d’autres déjà cités) exclut que Dieu ait formé des humains pour les envoyer en enfer !

 

L’enfer ne sera pas rempli de gens que Dieu a rejetés, mais rempli de gens qui ont rejeté Dieu.

Le ciel ne sera pas rempli de gens obligés d’y être, mais rempli de gens qui ont reçu la grâce et le pardon de Dieu et qui l’aiment en retour.

 

Il est écrit, suite à la prédication de Paul à Antioche :

  • Tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle crurent.

Considérons trois manières de comprendre ce texte :

 

La première paraît simple : les gens prédestinés au ciel ont cru, ceux prédestinés à l’enfer, non. Ceux qui raisonnent ainsi utilisent ces passages difficiles pour forcer tous les passages limpides à leur correspondre… Comme déjà mentionné, dans ce cas-là, on peut aussi utiliser le passage où Jésus parle de haïr ses parents pour annuler son commandement de les honorer.

 

La deuxième est de se souvenir que d’autres passages bibliques disent que Dieu veut que tous soient sauvés, mais que ce texte-ci semble dire le contraire. On met donc ce verset sur une étagère, quelque part dans notre tête, et on oscille entre une explication et l’autre sans trop savoir ce que Dieu en pense. Aurait-il une volonté cachée à ce sujet ? On vit, on prie et on témoigne sans trop savoir s’il désire vraiment sauver ou non la personne en face de nous.

 

La troisième consiste à comprendre que l’évangélisation est souvent comparée à la moisson et que Jésus lui-même a dit un jour à ses disciples : « J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais elles sont encore trop lourdes à porter pour vous. » Il y a donc des étapes et des saisons spirituelles dans la vie humaine, tout comme dans la vie en Christ.

Nous nous souvenons également que, dans la plupart des familles et des peuples, les personnes ne se convertissent que rarement toutes en même temps, mais que, par l’action de l’Esprit, elles sont progressivement préparées à recevoir le salut.

Nous n’interprétons donc pas ce verset comme s’il disait : ceux qui n’étaient pas destinés à la vie éternelle furent perdus pour toujours. Et encore moins : dès ce jour-là, plus personne de cet endroit ne pouvait être sauvé...

Non, pas du tout ! Nous comprenons que dans la moisson de Dieu, tous ne sont pas mûrs ou prêts le même jour. Nous pouvons donc concevoir que ceux qui étaient mûrs pour le salut à ce moment-là ont cru, et que d’autres de leur famille, voisins ou amis ont cru par la suite. Selon l’enseignement de Jésus, un grain peut en produire 30, 60 ou 100, c’est-à-dire qu’un nouveau converti est appelé à se multiplier durant toute sa vie.

Le livre des Actes atteste que cette grande moisson progresse par étapes. La parole de Dieu se répandait de plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem, et une grande foule de sacrificateurs obéissaient à la foi.

 

Le verset pourrait donc être compris ainsi : tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle, mûrs ce jour-là, crurent et, par leurs témoignages, d’autres encore parvinrent au salut par la suite. C’est ce que nous lisons, par exemple, des habitants du village de la femme samaritaine : beaucoup crurent en Jésus grâce à elle, mais ils furent encore bien plus nombreux à croire en lui à cause de ses paroles, et ils disaient à la femme : « Nous croyons en lui, non seulement à cause de ce que tu nous as rapporté, mais parce que nous l'avons nous-mêmes entendu ; et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde. »

 

Cette troisième manière de comprendre est en parfaite harmonie avec toute la Bible et toute l’histoire de la mission. Elle nous donne une paix profonde, encourage notre intercession pour ceux qui sont encore sans Christ et stimule notre témoignage.

Le principe d’aborder un texte à la lumière de toute la Bible ou, en d’autres termes, de laisser la Bible interpréter la Bible est bénéfique et précieux. Il nous permet de confesser avec le psalmiste : « Je trouve justes tous tes décrets sans exception. »

 

  • Dieu les a aveuglés, il les a rendus insensibles, afin que leurs yeux ne voient pas, que leur cœur ne comprenne pas, qu'ils ne se tournent pas vers lui pour qu'il les guérisse.

Jésus a un public qui se croit, à tort, sauvé, enfant de Dieu, fils d’Abraham, expert des Écritures… Cela le conduit à secouer, contredire et démolir cette fausse assurance pour stimuler, libérer et ressusciter leur intérêt pour le royaume de Dieu.

Comme nous le verrons plus loin, il en est ici comme dans beaucoup de jugements de Dieu : le but final est de sauver ses auditeurs, non de les perdre, car nous lisons deux versets plus loin : Et pourtant, même parmi les dirigeants, beaucoup crurent en lui.

Notons encore que ce jugement n’est pas absolu car, dans d’autres situations, nous lisons que les auditeurs comprennent et réagissent. Ils avaient bien compris que c'était eux que Jésus visait par cette parabole.

 

Dans la parabole des quatre terrains, Jésus mentionne cinq obstacles au salut, à savoir : le diable qui vient voler la parole semée, les épreuves non surmontées, les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie. Voilà les vrais ennemis de ses auditeurs.

Il dit aussi à ses adversaires : « Moi, je n'ai pas besoin d'un homme pour témoigner en ma faveur, mais je dis cela pour que vous, vous soyez sauvés. »

Jésus ne leur ferme pas la porte, car il va mourir pour les arracher à leur aveuglement et à la perdition.

 

  • Or, Dieu a un plan qui s'accomplit selon son libre choix et qui dépend, non des actions des hommes, mais uniquement de la volonté de celui qui appelle.

Dieu parle ici de son plan souverain, dans lequel la volonté de l’homme est exclue. Nous lisons quelques versets plus loin : Dieu dit au pharaon : « Voici pourquoi je t'ai fait parvenir où tu es : pour montrer en toi ma puissance, et pour que, sur la terre entière, on proclame qui je suis. » Ainsi donc, Dieu fait grâce à qui il veut et il endurcit qui il veut.

Dieu punit l’Égypte, il ne lui fait pas grâce car ainsi, par son juste jugement, il se révèlera aux Égyptiens, ainsi qu’à la terre entière qui entendra parler de son action.

En endurcissant pharaon, il va permettre à des multitudes de savoir qu’il est Dieu, le vrai Dieu, l’unique Dieu.

 

Ce jugement aura donc deux résultats immédiats :

  1. Le peuple hébreu sera sauvé de l’esclavage (Dieu fait grâce).
  2. Le peuple égyptien saura que l’Éternel est Dieu (Dieu endurcit).

 

Dieu ne devient pas subitement injuste et partial :

  1. S’il endurcit pharaon et prolonge sa vie, ce n’est pas pour le perdre (il est déjà perdu), mais pour révéler sa gloire “sur la terre entière“.
  2. S’il fait grâce, ce n’est pas pour obliger quelqu’un à l’aimer, mais pour révéler sa bonté. Celle-ci nous pousse à la repentance, dira Paul. Pousser ou obliger, ce n’est pas la même chose, et les Israélites n’ont malheureusement pas tous consacré leur vie à l’Éternel…

 

Dieu fait grâce à un peuple pour sauver le plus grand nombre et il juge un peuple pour sauver le plus grand nombre !

 

Comme nous l’avons vu précédemment, Israël ne mérite rien, Dieu lui fait grâce souverainement, à l’exemple d’une enfant abandonnée qu’il a adoptée.

Pour mieux comprendre les actions souveraines de Dieu, pensons aux choix qu’il a faits pour chacun de nous, sans nullement nous consulter : nos parents, notre famille, notre peuple, notre langue maternelle, notre sexe, notre stature, etc. Aucun être humain n’a jamais eu de choix dans ces domaines.

Être né en 1990, par exemple, n’est ni une vertu, ni un péché et Dieu ne nous demandera jamais d’en rendre compte. Se vanter ou avoir honte d’un choix souverain que Dieu a fait pour nous dans ces domaines est insensé. Comme nous l’avons vu, personne ne peut choisir qui il est, mais chacun peut découvrir qui il est et entrer dans la vocation que Dieu a choisie souverainement pour lui.

 

S’il décide de faire grâce, c’est dans l’espérance d’un fruit bon et positif et s’il punit, c’est dans l’espérance d’un résultat bon et positif ; voilà pourquoi Paul exulte en louange suite à son développement difficile à saisir en Romains, chapitres 9 à 11.

Combien profondes sont les richesses de Dieu, sa sagesse et sa science ! Nul ne peut sonder ses jugements. Nul ne peut découvrir ses plans. Car, qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ? Qui lui a fait des dons pour devoir être payé de retour ? En effet, tout vient de lui, tout subsiste par lui et pour lui. A lui soit la gloire à jamais ! Amen.

Parlerait-il ainsi s’il venait d’enseigner que Dieu prévoit le ciel ou l’enfer pour tout individu dès avant sa naissance et que personne ne peut rien y changer ? N’oublions pas que c’est Paul qui nous enseigne, avant tout, à prier pour tous les hommes en vue de leur salut. C’est encore lui qui consacre sa vie pour que les païens soient amenés à l’obéissance, qui prie pour le salut de son peuple et qui préférerait être damné si cela pouvait le sauver.

Dieu fait grâce ou juge un peuple, afin que des multitudes aient l’occasion de le connaître.

 

  • Qui peut en effet résister à sa volonté ?

Sur le plan individuel, par le péché, nous avons tous résisté et bafoué la volonté de Dieu, mais, quand il juge souverainement, nul ne peut résister et ce n’est pas à l’homme de lui dire : « Que fais-tu ? » En effet, ce qu’il fait découle de son infinie justice, sagesse et bonté. Il punit (ou fait grâce) comme un père qui aime suffisamment ses enfants pour le faire, sans leur demander leur avis, sans se justifier, sans s’excuser et parfois sans explication.

 

Oui, l’apôtre Pierre dit que Paul écrit des passages difficiles à comprendre (et je suis loin d’avoir tout compris), mais au moins nous pouvons saisir que Dieu agit toujours selon son plus grand désir : sauver le plus grand nombre. C’est le fil rouge qui parcourt toute la Bible. Il n’a pas changé d’avis, ni dans le passé, ni aujourd’hui. C’est dans ce but qu’il a sacrifié son Fils unique.

Les apôtres étaient au clair sur ce fait. Leurs épîtres doivent être lues en comprenant que leurs auteurs n’allaient pas y écrire le contraire de leurs convictions.

Les hommes qui se perdent sont malheureusement trop nombreux. Dieu en pleure, car rejeter sa grâce lui fait très mal. Un père qui voit son fils se détruire peut certainement comprendre cela.

Dieu connaît aussi des transports de joie ; comme déjà souligné il court quand l’enfant prodigue revient à la maison et le serre longuement dans ses bras. C’est cela la vie ; c’est ce qui la rend si belle. 

 

Nous avons un Père qui s’est impliqué dans notre Histoire. Il nous a aimés pour le meilleur et pour le pire. Et ce dernier est survenu par notre faute. Mais, au lieu de nous abandonner, il est venu nous montrer qui il est en Jésus. Il a pris à son compte le péché de toute l’humanité et nous offre le salut en échange. Quelle grandeur !

Dieu est amoureux de l’humanité, non qu’elle soit actuellement aimable, mais parce qu’elle est sortie de ses mains, qu’il voit son merveilleux potentiel et qu’il sait le bonheur éternel quil réserve à ceux qui répondent à son amour.

Il n’y a pas d’autre nom par lequel nous puissions être sauvés ; non que Dieu soit étroit d’esprit, mais simplement et seulement parce que tout cela est vrai.

Rm 11 : 32

Mt 5 : 22 ; 23 : 15 ; 23 : 33 ; Mc 9 : 45 ; Lc 12 : 5

Rm 8 : 30

Mt 9 : 9 et Mt 19 : 21

Mt 22 : 1-7

Ac 18 : 10

Ac 16 : 14 ; voir aussi l’histoire de Corneille en Ac 10

Mc 13 : 20

1 P 1 : 1

Ep 6 : 9

Rm 8 : 28

Ac 17 : 30

Jn 14 : 15

Rm 9 : 22

2 Th 2 : 10

2 Ch 33 : 12-13

Ac 13 : 46

Ez 18 : 23

Ac 13 : 48

Jn 16 : 12

Mc 4 : 8

Ac 2 : 4 ; 4 : 4 ; 5 : 14 ; 6 : 7 ; 17 : 6

Ac 6 : 7

Jn 4 : 39, 41-42

Ps 119 : 128

Jn 12 : 40

Jn 12 : 42

Lc 20 : 19

Mt 13 : 18-23

Jn 5 : 34

Rm 9 : 11

Rm 9 : 17-18

Rm 2 : 4

Rm 11 : 33-36

1 Tm 2 : 1, 4

Rm 1 : 5 ; 15 : 18

Rm 10 : 1

Rm 9 : 3

Rm 9 : 19

Ac 4 : 12

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