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Qu’en est-il alors de sa connaissance du futur ?

Sommaire
Qu’en est-il alors de sa connaissance du futur ?

Comment est-il possible que Dieu annonce des événements des siècles, voire des millénaires à l’avance, si ce n’est pas parce que l’avenir existerait déjà à ses yeux ?

Dieu l’explique à Jérémie : « Je veille sur ma parole pour accomplir ce que j'ai dit. » Tout comme à Ésaïe : « Ce que j'ai déclaré, je le fais arriver ; ce que j'ai résolu, je l'exécuterai ». Ce n’est ni automatique, ni magique. Si l’avenir existait déjà et était mystérieusement fixé, Dieu n’aurait pas à y veiller et n’aurait plus rien à accomplir !

 

Je révèle dès le début ce qui doit arriver, et longtemps à l'avance ce qui n'est pas encore mis en œuvre. Je dis : « Mon projet se réalisera et je mettrai en œuvre tout ce que je désire. » À Sanchérib, roi orgueilleux d'Assyrie, Dieu déclare : « Mais ne sais-tu donc pas que, moi, j'ai décidé depuis longtemps tous ces événements, et que, depuis les temps anciens, j'en ai formé le plan ? A présent, j'accomplis ce que j'ai résolu. »

L’apôtre Pierre l’exprime lui aussi : « Maintenant, frères, je sais que vous avez agi par ignorance, tout comme vos chefs. Mais Dieu a ainsi accompli ce qu'il avait annoncé d'avance par la bouche de tous les prophètes, à savoir que son Messie devait souffrir. »

 

L’Écriture s’accomplit parce que Dieu y veille et y travaille résolument

Parmi d’innombrables exemples, prenons le cas des Amalécites qui viennent attaquer les Israélites dans leur marche vers Canaan. C’est là que Moïse intercédera sur la montagne tandis que Josué combat dans la plaine.

Après la victoire d’Israël, Dieu dit à Moïse : « Déclare à Josué que j'effacerai complètement le souvenir d'Amalec de sous le ciel. »

Plusieurs générations après, Dieu ordonne au roi d’Israël, par l’intermédiaire de Samuel, d’accomplir son jugement : Voici ce que déclare l'Éternel, le Seigneur des armées célestes : « J'ai décidé de punir les Amalécites pour ce qu'ils ont fait au peuple d'Israël, en se mettant en travers de sa route quand il venait d'Égypte. Maintenant, va les attaquer et voue-les-moi en les exterminant totalement avec tout ce qui leur appartient. »

L’accomplissement de la prophétie donnée à Josué n’a rien de mystique. L’Éternel veille à son accomplissement. C’est la fidélité de Dieu à sa parole qui l’assure et non une fatalité quelconque ou un mystérieux mécanisme intemporel.

 

L’Histoire est présidée par Dieu qui veille sur sa parole pour l’accomplir 

La première année du règne de Cyrus de Perse, l'Éternel, pour accomplir la parole qu'il avait prononcée par le prophète Jérémie, agit sur l'esprit de Cyrus, empereur de Perse. 

 

Dieu règne sur le présent, le passé et le futur. Il ne les manipule pas à sa guise, mais il veille avec sagesse et fermeté, afin que sa vision parfaite et glorieuse triomphe malgré l’orgueil, la perversité et l’opposition de Satan et de ceux qui le suivent : L'Éternel fraie sa route dans l'ouragan et la tempête.

 

Dieu a toute autorité sur l’avenir et notre avenir est dans ses mains. Ce qu’il a décidé s’accomplira, car sa toute-puissance, sa fidélité et son amour assurent la solidité absolue de ses desseins.

Le Seigneur des armées célestes a juré par serment : « Ce que j'ai décidé s'accomplira, ce que j'ai projeté se réalisera. »

Sa prescience est une réalité qui comporte pour nous une part de mystère. Pourtant, elle n’est pas une simple description d’un avenir qui existerait déjà, mais le fruit de sa science, de son intelligence infinie, de sa vision prophétique, de sa sagesse, qui lui permettent de connaître des multitudes de choses à venir, ainsi que toutes les conséquences des pensées et des actes de ses créatures. Cette prescience est glorieuse, car elle ne conditionne pas l’avenir en le voyant mais en le prévoyant. La liberté reste ainsi une réalité.

 

Quelle est donc la différence entre un film du futur, le voir, et une vision du futur, le prévoir ?

Prenons l’exemple d’amis qui planifient une excursion en montagne. Bien à l’avance, ils se mettent d’accord sur l’itinéraire, le jour et l’heure du départ, le matériel à emporter… Les voilà déjà enthousiastes, parlant des paysages qu’ils découvriront, des photos qu’ils enverront ici et là, de la faune et de la flore qu’ils espèrent admirer et de mille autres choses…

Si, à présent, un cinéaste les accompagne et filme leur aventure, chacun pourra la revivre sur écran.

 

Dans cette illustration, la vision et le film pourraient différer du tout au tout – par exemple si, en matinée, leur télésiège tombe en panne et qu’ils y restent prisonniers la journée entière – ou, au contraire, se ressembler comme deux gouttes d’eau, si tous leurs espoirs se concrétisent.

Il n’en demeure pas moins que la différence entre la vision et le film est totale : la vision peut être très précise, mais sa réalisation laisse toute liberté. Le film peut confirmer tous les projets planifiés ou pas du tout, il n’en reste pas moins définitivement inchangeable.

Dans un cas, ces amis vivent la sortie, dans l’autre ils en regardent le film.

Dans un cas, ils sont acteurs, dans l’autre ils sont spectateurs.

 

Plus je lis la Bible et la médite et plus je vois qu’elle nous partage la vision glorieuse et solide de Dieu pour l’humanité et non le film de Dieu. Il nous veut acteurs dans son œuvre et non spectateurs. Pourquoi ? Parce qu’il nous aime ! Son enthousiasme est contagieux !

Sa famille peut refléter, vivre et expérimenter ses propres valeurs : elles sont sublimes ! Il partage sa liberté, sa créativité et ses projets passionnants avec nous. N’est-ce pas cela son bonheur et le nôtre ? Tu me feras connaître le chemin de la vie : plénitude de joie en ta présence, et bonheur éternel auprès de toi.

 

Dieu a une vision bienveillante et pertinente pour vous qui lisez ces lignes ; le film de votre vie à venir n’existe pas encore, mais les projets de celui qui vous aime parfaitement et vous connaît parfaitement existent ! Marchez-y fidèlement, ils sont mille fois meilleurs que tous projets humains !

Que répondre à quelqu’un qui nous accuserait de croire que Dieu ne connaît pas l’avenir ?

  • Dieu connaît absolument tout sur tout ; cependant sa connaissance ne va pas jusqu’à figer l’avenir à tout jamais. Dieu est libre et il nous a voulu à sa ressemblance. 

 

Si Dieu nous voyait déjà maintenant et depuis toujours au ciel ou en enfer, le salut deviendrait irrésistible tout comme la perdition. Certains diront que Dieu le voit, car il a tenu compte par avance de nos choix, mais cet essai ne tient pas face aux nombreux textes où Dieu change réellement ses plans.

Cette explication tente de sauvegarder la justice de Dieu, mais cette justice n’a nul besoin d’une savante explication, car elle est basée sur son impartialité face à des hommes responsables et libres, comme nous le verrons par la suite.

 

Dieu a une vision pour chacun de nous

Réfléchissons un instant à la puissance de cette parole : Par lui et pour lui tout a été créé.

Tous les humains ont été créés par lui et pour lui. Beaucoup ne le savent pas et, malheureusement, beaucoup de chrétiens ne le comprennent pas...

Quel privilège de le savoir et de dire à ceux qui l’ignorent que leur vie a un sens et qu’un Dieu bienveillant désire le leur révéler !

 

Nous avons été créés en Jésus-Christ pour des oeuvres bonnes que Dieu a préparées d'avance afin que nous les pratiquions. Dieu a donc des plans pour chaque être humain. Il ne les impose pas, mais il les propose avec passion, car lui seul mesure la différence entre une vie limitée par l’homme ou inspirée par Dieu.

 

Il a des plans pour chacune de nos journées, avant qu’aucune n’existe, précise le psalmiste (nous y reviendrons plus loin). Plus nous marchons en amitié avec lui et plus ils se réaliseront.

Heureux l'homme qui trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel et la médite jour et nuit... tout ce qu’il fait lui réussit.

Une journée de désobéissance est une journée perdue ; de même pour une semaine, une année ou une vie entière, le but est manqué. Jésus affirme : « Sans moi vous ne pouvez rien faire. » Nous pouvons en conclure également : avec moi, toutes vos journées prennent sens et valeur pour l’éternité.

 

Dieu a une vision pour chaque famille

Il a élaboré des projets pour toutes les familles de la terre, en disant à Abraham qu’elles seraient bénies. Combien de familles Dieu désire-t-il bénir ? Toutes !

 

Dieu a une vision pour chaque peuple et chaque nation

Il dit, au sujet du peuple d’Israël : « Je connais les projets que j’ai formés sur vous, projets de paix et non de malheur afin de vous donner un avenir et de l’espérance. »

Il a une volonté et des buts pour chaque nation. Heureuse la nation dont l’Éternel est le Dieu.

Il est Maître de toute l’Histoire, il règne et son règne est un règne d’autant plus glorieux, alors que tant d’êtres humains, jour après jour, l’attristent en faisant le contraire de sa volonté.

 

Dieu connaît les projets qu’il a formés pour l’humanité pour le temps présent et pour l’éternité

Avant que soient nées les montagnes, et que tu aies créé la terre et l'univers, de toute éternité et pour l'éternité, toi, tu es Dieu.

Quelqu’un a dit que l’Histoire est dirigée par Dieu comme les rives canalisent le fleuve, alors que les gouttes d’eau qui le composent sont libres. C’est une image imparfaite, mais qui nous aide à comprendre que Dieu sait où il va. Il préside à la destinée de l’Histoire. Il a décidé de partager son royaume et d’y accueillir tous les êtres humains qui se laisseront sauver du mal et du Malin. Ses futurs citoyens y entreront avec conviction et bonheur et non pas forcés, manipulés ou à contrecœur.

 

Dieu est visionnaire 

Par sa science, il voit le potentiel de nos vies, de nos familles, de nos villes, de nos pays et de notre planète. Certains événements, comme le retour de Christ, le jugement dernier et bien d’autres événements futurs prophétisés, annoncés et enseignés dans sa Parole, sont certains. Dieu les a souverainement et fermement décidés.

Ils peuvent cependant être avancés ou retardés selon sa suprême volonté, car ce n’est pas la date qui règne mystérieusement sur Dieu, mais bien Dieu qui règne sur le calendrier de l’Histoire.

Puisque tout notre monde doit être dissous, combien votre conduite et votre piété doivent-elles être saintes ! Attendez ettez la venue du jour de Dieu, jour où le ciel enflammé se désagrégera et où les éléments embrasés se fondront.

Ce texte suggère que l’obéissance ou la désobéissance de l’Église peuvent influencer la décision souveraine de Dieu le Père.

sus a dit : « Cette bonne nouvelle du royaume sera proclamée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. »

 

D’autres projets sont tout aussi sérieux mais dépendent directement de l’obéissance des personnes concernées. Comme déjà cité, Saül, premier roi d’Israël et choisi par Dieu, va lui désobéir. Dieu déclarera : « Je décide d'annuler ce que j'ai fait en établissant Saül roi, car il s'est détourné de moi. » Cet homme terminera sa vie sous l’influence de mauvais esprits, cherchant à transpercer David de sa lance. D’autres versions disent : « Je regrette d'avoir établi Saül pour roi. »

Ces expressions soulignent la déception que Dieu a éprouvée et sont incompatibles avec une pré-connaissance, car Dieu annule sa propre décision et regrette de l’avoir prise. Notons là aussi que sans chronologie pour Dieu – un temps où il établit Saül pour roi et un temps où il regrette de l’avoir fait – ce texte serait incohérent.

Oui, Dieu avait bien d’autres plans pour Saül. Leur réalisation exigeait son obéissance. La définition du péché est précisément : manquer le but. Quel but ? Non seulement un but secondaire ou périphérique, mais le but glorieux et éternel que Dieu a pour chaque être humain.

Alors que Saül cherche à tuer David, il apprend que ce dernier s’est réfugié dans la ville fortifiée de Keïla. David prie ainsi : « Éternel, Dieu d'Israël, moi, ton serviteur, j'apprends que Saül veut venir à Keïla pour détruire cette ville à cause de moi. Les habitants de Keïla me livreront-ils entre ses mains ? Saül descendra-t-il, conformément à ce que ton serviteur a appris ? » L'Éternel répondit : « Il descendra. » David répéta : « Les habitants de Keïla me livreront-ils, ainsi que mes hommes, entre les mains de Saül ?» Et l'Éternel répondit : « Ils te livreront entre ses mains. »

Alors David se leva avec ses hommes au nombre d'environ six cents ; ils sortirent de Keïla et s'en allèrent où ils purent. Informé que David s'était sauvé de Keïla, Saül renonça à son expédition. 

Nous constatons que l’avenir, loin d’être fixé, sera ici fonction de la décision de David.

Dieu connaît parfaitement les dispositions de cœur des habitants de cette ville. Il sait que, devant la menace de Saül, leur loyauté envers David passera au second plan. Il en avertit son serviteur. Si David n’avait pas consulté Dieu et était resté à Keïla, Saül aurait attaqué la ville et saisi son rival.

Ce récit est significatif, car il montre que l’avenir est modulable. Dieu voit les conséquences futures de nos choix et peut, si nous l’écoutons, nous communiquer son conseil. Ce témoignage met en évidence les conséquences de nos décisions tout au long de notre vie et l’importance de cultiver une amitié personnelle avec Dieu.

 

Dieu avertit, prophétise, juge, reprend... Il voit les choses arriver de loin, que ce soit pour un individu, un couple, une famille, une ville, un pays, un continent ou toute notre planète. Dieu sait, des siècles à l’avance, ce que le péché engendrera pour un peuple ou une nation.

Pour exemple, il savait que le péché des Amoréens allait atteindre son paroxysme bien plus tard. Dieu discerne ainsi les tendances morales des peuples.

Le péché referme son emprise et rend esclaves ceux qui s’y adonnent, comme l’araignée enrobe sa proie. Il restreint, avilit, étouffe et emprisonne.

Dieu utilise sa prescience pour prévenir du danger. De très nombreux textes montrent sa bienveillance pour conseiller, préserver, préparer et équiper son peuple face à l’avenir.

C'est seulement petit à petit que l'Éternel ton Dieu chassera ces nations devant toi, tu ne pourras pas les éliminer d'un seul coup, sinon les bêtes sauvages se multiplieraient dangereusement chez toi.

 

Sa puissance, sa sagesse et sa stabilité lui permettent de planifier autant de choses qu’il le désire pour toute l’éternité à venir. C’est son libre choix. Si Dieu voyait l’avenir comme un film achevé, sa prescience, au lieu de reposer sur son intelligence, sa volonté et sa puissance, se réduirait alors simplement à décrire cet avenir. De plus, le révéler pour avertir ou encourager n’aurait pas beaucoup de sens, puisque cet avenir serait par nature immuable. Au contraire Dieu a voulu remplir sa création terrestre et céleste de créatures libres, qui peuvent ainsi participer avec lui à la construction de cet avenir.

C’est alors que sa prescience se révèle unique, adorable et précieuse. Ses enseignements, ses avertissements, ses réprimandes, ses ordres et ses encouragements, tout au long de sa Parole, prennent tout leur sens, puisque l’avenir de cette personne, de cette famille, de ce peuple ou de cette nation peut changer en bien ou, malheureusement, par sa faute et contre la volonté de Dieu, en mal.

 

Nous en voyons un exemple alors que Jérémie s’adresse prophétiquement aux Israélites réunis. Il leur dit : « Si vous persévérez à habiter ce pays…, je vous planterai pour ne plus vous arracher, car je regrette le mal que je vous ai fait. N'ayez pas peur du roi de Babylone comme c'est le cas actuellement ! … Car je suis moi-même avec vous pour vous sauver et vous délivrer de lui. Je lui inspirerai de la compassion pour vous et il aura pitié de vous, au point qu'il vous laissera revenir sur votre terre.

Si en revanche vous dites : “Nous n'habiterons pas ce pays“, refusant ainsi d'obéir à l'Éternel, votre Dieu, si vous affirmez : “Non, nous irons en Égypte…“ Voici ce que dit l'Éternel, le maître de l'univers, le Dieu d'Israël… “Tous les hommes qui prendront la décision d'aller en Égypte avec l'intention de s'y réfugier mourront par l'épée, la famine ou la peste. Il n'y aura aucun survivant, aucun rescapé, suite au malheur que je ferai venir sur eux… Vous deviendrez un sujet d'imprécation, de consternation, de malédiction et d'insulte, et vous ne reverrez plus cet endroit. »

Cette foule est devant un choix et Dieu prend soin de lui en expliquer par avance les conséquences. Il sait le résultat des deux options et aimerait éviter le malheur à son peuple.

J’ai mis devant toi la vie (les choix qui la permettent et la développent en abondance) et la mort (les choix qui y conduisent), la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie afin de vivre, toi et ta descendance.

 

Dans quarante jours, Ninive sera détruite !

En poursuivant notre étude, nous pourrions nous demander si Dieu était sérieux en envoyant Jonas annoncer aux Ninivites la destruction imminente de leur grande cité.

Les Ninivites avaient dépassé les bornes et le jugement divin était scellé. Dieu était on ne peut plus sérieux dans sa décision de détruire Ninive. Que s’est-il donc passé ? Suite à la prophétie de Jonas proclamée publiquement dans ses rues, le roi et son peuple se sont humiliés comme un seul homme. Cette réaction a touché le cœur de Dieu au point qu’il est revenu sur sa décision. Faire concorder ce récit avec une connaissance absolue du futur conduit à des raisonnements philosophiques bien difficiles à saisir…

 

Jonas savait que Dieu pouvait changer d’avis, mais il prend si mal sa clémence qu’il souhaite mourir. Il s’exclame : « Je savais que tu es un Dieu plein de grâce et de compassion, lent à te mettre en colère et riche en amour, et que tu renonces volontiers aux menaces que tu profères. »

Comme Jonas, beaucoup de chrétiens préfèrent voir se réaliser les jugements de Dieu, plutôt que d’intercéder et travailler au salut du plus grand nombre.

Dieu, s’adressant à Jérémie au sujet de son peuple dira : « Peut-être écouteront-ils et renonceront-ils à leur mauvaise conduite ; alors je renoncerai, de mon côté, au malheur que j'ai décidé de leur infliger à cause de leurs mauvaises actions. »

Dieu a-t-il vraiment dit : peut-être écouteront-ils ? Oui, c’est ce qu’il a dit.

 

La repentance et le changement radical des Ninivites étaient donc certainement espérés par Dieu : « En effet, je ne prends pas plaisir à voir mourir quelqu'un, déclare le Seigneur, l'Éternel. Changez donc d'attitude et vivez ! »

Le film de la destruction ou non de Ninive n’était pas fait, néanmoins Dieu savait parfaitement ce qu’il adviendrait de cette ville sans repentance. Il a donc été touché de la volte-face du roi et de son peuple et il a changé ses plans. Il en a parfaitement le droit et, de plus, il l’explicite lui-même on ne peut plus clairement : « Parfois, à propos d’une nation ou d’un royaume, je parle de déraciner, de renverser et de détruire. Mais si cette nation renonce au mal qui a provoqué ma menace, alors je change d’avis au sujet du malheur que je lui destinais. Parfois, à propos d’une autre nation ou d’un autre royaume, je parle de reconstruire et de replanter. Mais si cette nation fait ce que je désapprouve, sans écouter mon avertissement, alors je change d’avis au sujet du bien que j’avais promis de lui faire. »

Comment Dieu pourrait-il évaluer une situation, l’approuver ou non, changer ses plans ou ne pas les changer, s’il connaissait sa propre décision finale depuis toujours ?

 

Dieu est lumière et vérité. Si sa prescience englobait l’endurcissement ou la repentance du pécheur, il serait étrange qu’il laisse ses patriarches, ses prophètes, ses rois et ses amis ne pas le comprendre. Serait-il un Dieu qui fait semblant de ne pas encore savoir alors qu’il sait, un Dieu qui fait semblant de changer d’avis mais qui ne change rien du tout, un Dieu qui fait croire qu’il écoute la prière, ici de repentance, et décide de la suite à y donner, alors que tout cela serait connu de toute éternité ?

Une connaissance absolue de nos décisions futures est incompatible avec des textes aussi limpides. Dieu semble nous confirmer par tant de récits qu’il a créé intentionnellement et délibérément des êtres humains, certes limités, mais pour en faire des fils et des filles, des bien-aimés créatifs et non des robots sophistiqués ou des êtres guidés seulement par leurs instincts. Tant de passages dans l’Écriture en témoignent avec une grande simplicité.

 

L’apôtre Paul souligne par ailleurs : « Voir ce que l'on espère, ce n'est plus espérer ; qui, en effet, continue à espérer ce qu'il voit ? »

L’Écriture nous enseigne ainsi qu’on peut espérer une chose ou la voir accomplie, mais non les deux simultanément. Affirmer que Dieu voit, alors qu’il nous dit “j’espère“ ou “peut-être“, est-ce sage ? Prétendre que Dieu voit déjà quand il nous dit “je verrai“ ressemble à un langage de seigneur à serviteur (l’homme enseigne Dieu) ; pourtant c’est lui le Seigneur et nous les serviteurs… Il nous révèle qui il est ; à nous de l’écouter avec déférence.

 

Oui, pour ce qui est de nos vies personnelles (les gouttes dans le fleuve), nous avons un Dieu qui espère et décide en fonction de notre obéissance ou de notre folie. Quelqu’un a dit : « Il est possible de vivre une vie chrétienne avec de mauvais concepts, mais c’est plus difficile. »

Si un auteur devait prouver que Dieu connaît d’avance tous les choix des humains, écrirait-il ces textes ainsi ? Évidemment non, car ils déstabilisent fortement cette pensée. Quelqu’un objectera : « Ces textes sont écrits ainsi pour que l’homme comprenne, ils ne sont pas écrits pour Dieu… » Et on lui répondra : « Que l’homme comprenne quoi ? Ce que Dieu lui dit ? Alors pourquoi ne le crois-tu pas, toi qui es un homme ? Si Dieu est tellement grand, ne serait-il pas sage que tu croies ce qu’il te dit ? »

Un simple appel tel que : « Revenez à moi, dit le Seigneur des armées célestes, et je reviendrai à vous » perd son sens si Dieu a déjà la certitude que c’est impossible ou obligatoire.

Dieu déclare au sujet d’une fausse prophétesse : « Je lui ai donné du temps pour changer d'attitude, mais elle ne veut pas se détourner de son immoralité. » Pourquoi lui avoir accordé du temps ? Parce qu’il espère sa repentance. Dieu se tromperait-il lui-même en attendant un changement alors qu’il connaîtrait déjà le résultat ?

 

Comme nous le verrons plus loin, exiger de Dieu qu’il connaisse ce qui n’existe pas ou n’existe pas encore, c’est lui demander de changer son concept fondateur de l’humanité. C’est comme exiger un carré parfaitement rond ou un triangle parfaitement carré… Un univers où le film est déjà achevé ne l’intéresse pas. Cet univers fictif n’est ni enthousiasmant, ni captivant ; il est figé, il est mécanique, il est mort. L’univers de Dieu est, comme lui, vivant !

 

Si nos prémices sont erronées dans ces questions de fond, les explications qui en résultent risquent de se perdre dans des raisonnements philosophiques sans fin.

Permettez-moi de prendre deux exemples, sans rapport direct avec notre thème, mais qui explicitent le cas :

 

Beaucoup de chrétiens répètent sans cesse qu’il n’y a pas de petits et de grands péchés. Ils ont entendu cela si souvent qu’ils claironnent cette phrase sans contrôler ce qu’en dit l’Écriture. À les croire, voler une barre de chocolat chez un buraliste ou le braquer et le laisser à demi mort ou handicapé à vie ne feraient aucune différence aux yeux de Dieu…

À partir de là, ils seront piégés pour traiter nombre de problèmes moraux et de situations concrètes et affaiblis pour délivrer un message clair. Pourquoi ? Parce que la Bible n’appuie aucunement leur théorie, mais au contraire parle de péché par inadvertance, de péché, de très grand péché, de péché excessivement grand, de très grave péché, de grand blasphème, d’abomination, d’horrible forfait, de choses que Dieu a en horreur, d’un péché qui mène à la mort, de blasphème contre le Saint-Esprit et mentionne bien d’autres gradations du mal dont nous sommes capables.

Finalement nous trouvons ce genre de versets qui sont on ne peut plus clairs :

Mon peuple a commis un péché plus grand que celui de Sodome.

Tu verras encore d'autres abominations plus graves que celles-ci.

Jésus lui-même différencie la gravité d’un péché par rapport à un autre avec des conséquences en rapport. Le serviteur qui sait ce que son maître veut de lui, mais qui n'aura rien préparé ou qui n'aura pas agi selon la volonté de son maître, sera sévèrement puni. Mais celui qui n'aura pas su ce que son maître voulait, et qui aura commis des actes méritant une punition, celui-là subira un châtiment peu rigoureux.

 

Si la personne veut seulement dire que tout péché est sérieux ou que Christ est mort pour tous les péchés, pas de problème, mais lancer à tout va qu’il n’y a pas de différence entre les péchés, ou le suggérer, est non seulement faux, mais insensé, dangereux et porte de mauvais fruits. Comment éduquer un enfant ou diriger un pays sainement, si nos propres paroles sapent l’autorité et la sagesse bibliques ?

 

Concernant l’avortement, le politiquement correct nous assomme de janvier à décembre avec la phrase : « Une femme peut faire de son corps ce qu’elle veut. »

Cette affirmation est irrecevable. Pourquoi ? Parce qu’une personne, si elle est intellectuellement honnête, reconnaîtra qu’elle a passé des mois dans le sein de sa propre mère, durant lesquels son corps en formation n’était pas celui de sa mère, mais bel et bien le sien.

Nous lisons sur certains paquets de cigarettes, sous la photo d’un embryon humain : « Fumer peut gravement porter atteinte à la santé de votre enfant. » Ce texte reconnaît par définition deux corps.

Une maman africaine portera généralement son nourrisson sur le dos ; va-t-elle mettre sa vie en péril en prétendant que c’est son corps qu’elle porte ainsi ? Évidemment non ! Ce n’est pas parce que son bébé a passé de son ventre à son dos que dans un cas elle peut le tuer et dans l’autre le chérir.

Les textes bibliques sur le sujet sont nombreux. David affirme que Dieu a formé son corps dans le sein de sa mère. Dieu dit à Jérémie : « Avant ta naissance, je t'ai consacré : je t'ai établi prophète pour les nations. »

Jean-Baptiste a tressailli de joie dans le sein de sa mère ; cette dernière parle de l’enfant qui est en elle.

En moyenne, trois enfants sont avortés dans le monde toutes les deux secondes. Cela fait autant de morts tous les quinze mois que durant la Seconde Guerre mondiale…

 

C’est ainsi que nos fondements influencent nos choix et nos actes tout au long de notre vie.

Pour ma part, je crois que nos valeurs doivent venir et se nourrir de l’Écriture. C’est un cadeau inestimable de notre Créateur.

Comme déjà souligné, Dieu nous y révèle dès ses premières pages que la conduite morale de l’humanité était si dégradée qu’il a regretté de l’avoir faite. Soit on rejette ce texte et on bâtit un échafaudage philosophique pour expliquer que Dieu n’a pas vraiment voulu dire ce qu’il a dit ; soit on l’accepte et on a une meilleure compréhension du cœur de Dieu, de sa grâce envers nous, de son pardon total et de son amour, mais également de sa sainteté.

Non seulement son pardon et son salut nous sont offerts par sa grâce, mais notre vie actuelle est également pure grâce de sa part.

 

Esaïe, comparant l’homme à l’argile et Dieu au potier, nous interroge : « Qu'es-tu de plus qu'un pot de terre parmi des pots de terre ? L'argile dira-t-elle à celui qui la forme : “Qu'es-tu en train de faire ?” Ou l'œuvre à son potier : “Tu n'es qu'un maladroit ! »

 

Si on nie que Dieu puisse authentiquement changer d’avis, regretter, espérer, éprouver pour savoir, nous sommes piégés par des questions de justice et de salut insolubles. On voit alors fleurir des raisonnements complexes et insatisfaisants, pour s’entendre finalement déclarer qu’il y a là un mystère… Les mystères existent ; cependant, appeler “mystère“ ce qu’il nous révèle, c’est choisir d’ignorer son enseignement au profit de nos pensées. On échappe ainsi aux questions difficiles, mais en laissant sans réponse des chercheurs sincères et des multitudes avides de mieux connaître Dieu. Ce qui est caché est réservé à l'Éternel notre Dieu. Par contre, nous sommes concernés pour toujours par ce qui a été révélé.

Il est donc vrai que nous n’avons pas toutes les réponses, mais quand Dieu nous dit clairement ses espérances et ses déceptions, refuser de l’entendre serait pour le moins une triste attitude ; d’autant plus que nous en sommes les sujets.

Lorsque les gens de Juda entendront tous les maux que j'ai décidé de leur infliger, peut-être chacun d'eux abandonnera-t-il sa conduite mauvaise, et alors je pardonnerai leurs fautes et leurs péchés.

Accordons-nous à Dieu le droit de dire “peut-être“ ? Et de prendre ensuite sa décision ?

 

Si Dieu me voyait de toute éternité tomber de vélo dans cinq minutes, deux secondes et trois dixièmes, il me serait absolument impossible d’éviter l’accident, même si je me sentais libre. Pour ma part, je crois que l’avenir est réellement à venir et n’existe pas encore parce que Dieu l’a voulu ainsi.

Ce n’est pas l’avenir qui règne sur Dieu, mais Dieu qui règne sur l’avenir.

Bien entendu, puisque Dieu connaît toutes choses, si l’avenir existait déjà il le connaîtrait.

Comme nous le verrons dans le chapitre suivant, David affirme avec une grande simplicité que les jours à venir n’existent pas encore.

 

Cependant, je ne vous demande pas du tout d’adhérer à mon propos, mais seulement d’examiner toutes choses et retenir ce qui est bon. Mes idées n’ont aucune importance ; ce qui compte, c’est ce que Dieu nous dit de lui-même, de sa manière de régner et des principes fondateurs de sa création. Examiner, creuser, prier et discerner devant lui avec son aide est une attitude appréciable à l’exemple des chrétiens de Bérée qui examinaient chaque jour les Écritures pour voir si ce qu'on leur disait était juste.

 

Au fait, pourquoi tant de gens tiennent-ils à un Dieu qui voit le film terminé depuis toujours ?

J’y vois trois raisons, il y en a certainement d’autres.

Beaucoup, je suppose, ont peur d’abaisser Dieu en laissant ces textes parler d’eux-mêmes. Que répondre ? Que Dieu est bien plus glorieux, élevé et digne d’adoration tel qu’il se présente que tel qu’on voudrait parfois qu’il soit. Un Dieu souverain, capable de régner sur des milliers de peuples et des milliards de créatures authentiquement libres, est bien plus grand que celui qui superviserait tout par une connaissance absolue du futur. Tout comme la fillette qui aime son papa, et l’accueille spontanément en lui serrant les genoux de ses petits bras, est infiniment plus précieuse que la poupée mécanique.

Un univers prédéterminé ne peut rivaliser avec un univers fondé sur l’amour et la liberté.

 

En second lieu, beaucoup préfèrent un Dieu qui assume les responsabilités à leur place. En effet, si Dieu voit depuis toujours votre voisin actuel au ciel et votre collègue de travail en enfer, vos responsabilités d’intercesseur et de témoin sont pour le moins affaiblies.

Notre responsabilité est bien plus étendue si nous sommes coresponsables de l’avenir de l’humanité. Allez, faites de toutes les nations des disciples…

Si Dieu cherche à sauver tous les humains et pleure sur ceux qui refusent sa grâce, alors nous devenons ouvriers avec lui : ses ambassadeurs, ses partenaires, ses soldats, ses moissonneurs et bien d’autres titres et fonctions qui démontrent la valeur et l’honneur avec lesquels Dieu nous considère. Plus encore, nous sommes son corps, ses mains, ses pieds, sa voix alors que lui est la tête.

 

On comprend mieux pourquoi le ciel se remplit de joie pour un seul pécheur qui se repent. Oui, quand un être humain passe de la rébellion à l’obéissance, de la méchanceté à la bonté, de la rancune au pardon, c’est la fête au ciel. Une fête non programmée mais spontanée, n’est-ce pas bouleversant ?

Oui, votre obéissance devient importante, vitale, sérieuse et votre vie prend alors tout son sens et une saveur immense. Vous saisissez qu’un jour dans la présence de Dieu vaut mieux que mille ailleurs et, comme le psalmiste, vous en expérimentez les délices.

Le salut du plus grand nombre vous concerne, vous habite, vous motive à l’exemple de Paul qui nous demande de l’imiter en cela : « Je me suis fait l'esclave de tous, afin de gagner le plus de gens possible à Jésus-Christ Je me fais tout à tous, afin d'en conduire au moins quelques-uns au salut par tous les moyens. Je vous en supplie donc : soyez mes imitateurs. »

 

Finalement, il peut se trouver des personnes qui ont peur d’un avenir réellement à venir, c’est-à-dire qui n’existe pas encore. Qu’elles se rassurent : Dieu est immuable dans sa nature et dans ses projets : Tout cadeau de valeur, tout don parfait, nous vient d'en haut, du Père qui est toute lumière et en qui il n'y a ni changement, ni ombre due à des variations. Par un acte de sa libre volonté, il nous a engendrés par la parole de vérité pour que nous soyons comme les premiers fruits de sa nouvelle création.

Dieu est un grand visionnaire qui sait les plans glorieux qu’il tient en réserve pour l’éternité. C’est lui notre sécurité absolue, et non une connaissance paralysante. Nous n’adorons pas la connaissance, nous adorons Dieu. Ce n’est pas la connaissance qui règne sur Dieu, mais Dieu qui règne sur la connaissance.

 

Je crois à la prescience de Dieu en harmonie avec ce qu’il nous en dit. Il me semble raisonnable de comprendre que quand Dieu affirme : « Il ne m’était pas venu à la pensée, je verrai, je saurai, je regrette, j’espère, je m’étonne, peut-être, je change d’avis... », il nous indique que l’avenir est réellement à venir et n’a pas encore de contenu

Si l’avenir était déjà visible et rempli, Dieu le connaîtrait et il ne pourrait pas s’exprimer ainsi. Ce n’est pas qu’il nous parle au second degré ou fait de l’anthropomorphisme (tendance à concevoir la divinité à l'image de l'homme), mais qu’il nous révèle comment il a souverainement choisit et créé les principes de la vie, de la liberté et de l’amour.

Jr 1 : 12

Es 46 : 11

Es 46 : 10

2 R 19 : 25

Ac 3 : 17-18

Ex 17 : 14

1 S 15 : 2-3

Esd 1 : 1

Na 1 : 3

Ps 145 : 13

Es 14 : 24, 27

Ac 2 : 23 ; 1 P 1 : 2

Ps 16 : 11

Col 1 : 16

Ep 2 : 10

Ps 1 : 1-3

Jn 15 : 5

Gn 28 : 14

Jr 29 : 11

Ps 33.12

Ps 90 : 2

2 P 3 : 11-12

Mt 24 : 36

Mt 24 : 14

1 S 15 : 11

1 S 23 : 10-13

Gn 15 : 16

Dt 7 : 22

Voir Jr 42 : 10-18

Dt 30 : 19

Jon 3 : 4

Jon 4 : 2

Jr 26 : 3 ; La version Français courant traduit :  j’espère qu’ils écouteront...

Ez 18 : 32

Jr 18 : 7-10

1 Jn 1 : 5

Rm 8 : 24

Za 1 : 3

Ap 2 : 21

Nb 15 : 26-27

1 R 13 : 34 

Ex 32 : 30 

Ez 9 : 9

1 S 2 : 17

Ne 9 : 18

2 R 16 : 3 

Jr 18 : 13

Jr 44 : 4

1 Jn 5 : 17 

Lc 12 : 10

Lm 4 : 6

Ez 8 : 15

Mt 5 : 22, Mc 9 : 42

Lc 12 : 47-48

Ps 139 : 15-16

Jr 1 : 5

Lc 1 : 44

Selon l’OMS, près de 56 millions d’interruptions volontaires de grossesse ont lieu chaque année dans le monde.

Es 45 : 9

De 29 : 28 ou 29 selon la version.

Jr 36 : 3

1 Th 5 : 21

Ac 17 : 11

Mt 28: 19

Ep 4 : 15, 5 : 23, Col 2 : 19

Lc 15 : 7

Ps 84 : 11, 36 : 9

1 Co 9 : 19-23, 10 : 33

1 Co 4 : 16, 11 : 1. À noter :  les v. 10 : 33 et 11 : 1 se suivent.

Jc 1 : 17-18

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