Paramètres de lecture

Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Des enseignements texte et audio pour grandir dans la foi et vous ressourcer ! Démarrez dès aujourd'hui la série texte offerte dont vous avez besoin.

Trois jugements que Dieu n’aurait jamais souhaités

Sommaire
Trois jugements que Dieu n’aurait jamais souhaités
  1. Pour Israël, quarante années d’attente dans le désert

Douze espions viennent d’explorer le pays promis par Dieu à Israël. À leur retour, ils en font un rapport à tout le peuple réuni.

Rappelons-nous que, depuis leur sortie miraculeuse d’Égypte et, par conséquent, de l’esclavage, cette nouvelle patrie est leur grande attente, leur but ultime.

Parmi ces explorateurs, Josué et Caleb encouragent les hommes à partir à sa conquête, forts des promesses du Tout-Puissant. Néanmoins, les dix autres dressent un tableau effrayant de ses habitants qu’ils décrivent comme des géants.

Pendant toute la nuit qui suit le peuple crie sa révolte, pleure, et déclare finalement : « Pourquoi l'Éternel veut-il nous mener dans ce pays-là pour nous y faire massacrer… Nommons-nous un chef, et retournons en Égypte. »

Josué et Caleb s’écrient : « L'Éternel est avec nous. Ne les craignez donc pas ! »

Pour toute réponse, la communauté parle de massacrer ces deux hommes à coups de pierres… 

 

Soudain, la gloire de l'Éternel apparaît aux yeux de tous sur la tente de la Rencontre. L'Éternel dit à Moïse : « Combien de temps ce peuple me méprisera-t-il encore ? Quand cessera-t-il de me refuser sa confiance, alors que j'ai produit au milieu d'eux tant de manifestations extraordinaires ? Je vais le frapper de la peste pour l'exterminer, puis je formerai, à partir de toi, un peuple plus nombreux et plus puissant que lui ! »

Moïse répondit à l'Éternel… : « Si tu fais périr ce peuple tout entier, les nations qui ont entendu parler de toi diront : “L'Éternel n'était pas capable de faire entrer ce peuple dans le pays qu'il leur avait promis par serment ; il les a massacrés dans le désert.“ (…) Pardonne, je te prie, la faute de ce peuple, en vertu de ton immense amour… »

L'Éternel répondit : « Je lui pardonne comme tu l'as demandé. Néanmoins, aussi vrai que je suis vivant et que toute la terre sera remplie de la gloire de l'Éternel, aucun de ces hommes qui ont vu ma gloire et les manifestations extraordinaires que j'ai produites en Égypte et dans le désert, qui ont, déjà dix fois, voulu me forcer la main… ne verra le pays que j'ai promis par serment à leurs ancêtres ! Aucun de ceux qui m'ont méprisé n'y entrera ! 

Mais vos enfants, dont vous avez dit qu'ils deviendraient la proie de l'ennemi, je les y conduirai, et ils connaîtront le pays que vous avez méprisé. Vous avez mis quarante jours à reconnaître le pays, eh bien, vous porterez les conséquences de vos fautes durant quarante ans : une année pour chaque jour. Ainsi vous saurez ce qu'il en coûte de m'abandonner ! 

Moi, l'Éternel, j'ai parlé ! »

Le psalmiste résume ainsi ce triste épisode : « Ils ont méprisé un pays de rêve parce qu'ils n'ont pas cru à sa parole. »   

 

Ce texte souligne que ces quarante années d’attente n’étaient nullement planifiées ou désirées par Dieu. Au contraire, c’est un jugement mortel qui est prononcé, considérablement pondéré grâce aux supplications de Moïse et au cœur sensible de Dieu.

À noter que le trajet Canaan – Égypte et retour pouvait se faire en quelques semaines.

Nous le voyons avec les allers et retours des fils de Jacob pour s’approvisionner en blé auprès de Joseph en Égypte.

 

Pendant quarante ans, les Israélites avaient marché dans le désert jusqu'à l'extinction de toute la génération des hommes en âge de porter les armes au moment de la sortie d'Égypte. En effet, parce qu'ils n'avaient pas obéi à l'Éternel, l'Éternel avait juré de ne pas leur laisser voir le pays qu'il avait promis par serment à leurs ancêtres… Mais il leur substitua leurs fils.

Le peuple ne disparaîtra pas, mais les hommes de plus de vingt ans mourront sans patrie, dans le désert.

Ce n’est donc pas de gaieté de cœur que Dieu laisse ainsi son peuple repousser de quatre décennies la conquête de Canaan. Pendant quarante ans j'eus cette race en dégoût, et je dis : « C'est un peuple dont le cœur est égaré ; ils ne connaissent pas mes voies. »

 

  1. La division du pays promis : Israël au nord, Juda au sud

Dieu s’adresse à David à propos de son fils Salomon et du pays d’Israël : « Ainsi parle l'Éternel… J'affermirai pour toujours son trône. Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils… Je l'établirai pour toujours dans ma maison et dans mon royaume, et son trône sera pour toujours affermi. »

« Je maintiendrai pour toujours sa royauté, s'il met son énergie, comme il le fait aujourd'hui, à obéir à mes commandements et à mes lois. » 

 

Quelques années plus tard, l'Éternel s'adresse à Salomon et lui dit : « Tu es en train de bâtir ce Temple. Si tu te conduis selon mes ordonnances, si tu obéis à mes lois, si tu suis fidèlement tous mes commandements pour vivre en conformité avec eux, je réaliserai pour toi la promesse que j'ai faite à ton père David. » 

 

Devenu vieux, Salomon, qui a pourtant affirmé lui-même dans ses discours que les promesses de Dieu sont conditionnelles, se laisse détourner par ses innombrables épouses : il pratiqua le culte d'Astarté, la déesse des Sidoniens, et celui de Milkom, l'idole abominable des Ammonites. Il fit ce que l'Éternel considère comme mal.

Et l'Éternel dit à Salomon : « Puisque tu as agi de la sorte… je déchirerai le royaume de dessus toi… C'est de la main de ton fils que je l'arracherai. Je n'arracherai cependant pas tout le royaume ; je laisserai une tribu à ton fils, à cause de David, mon serviteur, et à cause de Jérusalem, que j'ai choisie. »

 

Quelque temps après, un prophète annoncera à Jéroboam, simple serviteur de Salomon :

« J'ai décidé d'arracher le royaume à Salomon et de te confier dix tribus. Une seule tribu lui restera à cause de mon serviteur David et de Jérusalem, la ville que j'ai choisie parmi toutes les tribus d'Israël. Je ferai cela, parce que les Israélites m'ont abandonné et se sont prosternés devant Astarté la déesse des Sidoniens, devant Kemoch le dieu de Moab, et devant Milkom, le dieu des Ammonites. »

 

Dès cette époque-là, Israël sera divisé en deux royaumes qui seront fréquemment en guerre l’un contre l’autre. Cette division engendrera des milliers de morts et de grandes souffrances qui, loin d’être dans le plan de Dieu, seront la conséquence directe de l’idolâtrie.

 

  1. La déportation de la population de ces deux royaumes en Assyrie et à Babylone

Dieu avait promis à Moïse : « Gravez donc bien ces ordres que je vous donne dans votre cœur et au tréfonds de votre être… Alors vos jours et ceux de vos enfants dans le pays que l'Éternel a promis par serment de donner à vos ancêtres dureront aussi longtemps que le ciel restera au-dessus de la terre»

« Si les Israélites s'appliquent à obéir à tout ce que je leur ai commandé… je ne leur ferai plus quitter le pays que j'ai attribué à leurs ancêtres. »

 

La neuvième année du règne d'Osée, le roi d'Assyrie s'empara de Samarie et déporta les Israélites en Assyrie… Ce malheur frappa les Israélites parce qu'ils avaient péché contre l'Éternel leur Dieu... et parce qu'ils avaient révéré d'autres dieux.

 

Manassé, roi de Juda, construisit des autels païens dans le Temple de l'Éternel, malgré cette parole de l'Éternel : « C'est là, à Jérusalem, que j'établirai ma présence… »

Il alla même jusqu'à brûler son fils pour l'offrir en sacrifice. Il consultait les augures et les devins. Il installa des gens qui évoquaient les morts et qui prédisaient l'avenir… alors que l'Éternel avait déclaré à David et à son fils Salomon… « Si les Israélites s'appliquent à obéir à tout ce que je leur ai commandé, à toute la Loi que leur a communiquée mon serviteur Moïse, je ne les ferai plus errer loin du pays que j'ai donné à leurs ancêtres. »

Mais les Israélites n'obéirent pas. Manassé les égara sur une mauvaise voie en sorte qu'ils firent encore plus de mal que les nations que l'Éternel avait détruites en faveur des Israélites.

L'Éternel n'abandonna pas la grande et ardente colère dans laquelle il était entré contre Juda… C'est pourquoi il décida : « Je chasserai aussi Juda loin de moi, comme j'ai chassé Israël, et je rejetterai cette ville, Jérusalem, que j'avais choisie, ainsi que le Temple où j'avais promis d'établir ma présence. »

Alors l'Éternel fit venir contre eux les généraux du roi d'Assyrie, qui capturèrent Manassé. Ils lui mirent des crochets au nez, l'attachèrent avec des chaînes de bronze et l'emmenèrent à Babylone.

 

Ces malheurs arrivèrent uniquement sur l'ordre de l'Éternel, parce qu'il voulait chasser Juda loin de lui à cause de tous les péchés commis par Manassé, et parce qu'il avait tué beaucoup d'innocents dont le sang avait rempli Jérusalem. Car l'Éternel ne voulait plus pardonner.

Dieu est blessé. Ce texte nous apprend qu’il n’est pas obligé de pardonner ; c’est par amour et donc volontairement qu’il le fait. Pardonner n’est pas “son métier“ comme certains le disent en se moquant de lui. Il est libre et, s’il pardonne, c’est son choix, s’il aime, s’il est généreux et bienveillant également.

Dieu est bon, il l’a toujours été et le sera toujours, néanmoins ce n’est pas parce qu’il y est contraint, c’est par sa libre volonté. Il est aussi exigeant et il corrige ceux qu’il aime.

 

Nabuchodonosor emporta tous les trésors du Temple de l'Éternel et les trésors du palais royal après avoir mis en pièces tous les ustensiles d'or que Salomon, roi d'Israël, avait fabriqués pour le Temple de l'Éternel. Ainsi s'accomplit ce que l'Éternel avait annoncé.

Nebuzaradan… brûla la maison de l'Éternel, le palais royal et toutes les maisons de Jérusalem… Toute l'armée babylonienne qui accompagnait le chef des gardes démolit les murailles formant l'enceinte de Jérusalem.

La population de Juda fut déportée à Babylone, à cause de ses infidélités.

Esdras l’exprime ainsi : « Tout ce qui nous est arrivé est la conséquence de nos mauvaises actions et notre grande culpabilité» 

Néhémie s’adressera ainsi à Dieu en parlant de son peuple : « Tu les as supportés pendant de longues années et, inlassablement, ton Esprit les a avertis par l'intermédiaire de tes prophètes, mais ils n'ont pas écouté. Alors tu les as livrés aux nations étrangères. »

 

II en est ainsi de l’Histoire humaine. Des multitudes de malheurs n’ont rien à voir avec le plan initial et bienveillant de Dieu, mais sont au contraire les conséquences du mal et du Malin.

En considérant le plaisir que Dieu éprouve quand son peuple l’aime et lui obéit, l’immense générosité et les bénédictions qu’il lui offre, on peut se faire une petite idée de sa souffrance et de sa déception quand il doit le juger. Le contraste est déchirant pour Celui qui peut comparer !

Si mon peuple m'écoutait, et si Israël marchait sur les voies que j'ai prescrites, je ferais en un instant plier tous ses ennemis, et ma main se tournerait contre ceux qui les oppriment. Et ceux qui, pour l'Éternel, n'ont que de la haine, lui rendraient hommage, et le bonheur d'Israël durerait toujours.

 

Je remarque que beaucoup de croyants de toutes dénominations portent ces questions profondes et restent sur leur faim. Ils sont comme Job, qui plaidait dans son désarroi : « Si je pouvais savoir où je trouverais Dieu, je me rendrais alors jusqu'à sa résidence… Je saurais sa réponse, je comprendrais enfin ce qu'il cherche à me dire» Job ignorait que Satan était son réel bourreau et, de ce fait, il ne pouvait concilier sa fidélité envers Dieu et son immense souffrance.

Tant que nous pensons que le chaos sur terre est dans le plan de Dieu, c’est-à-dire sa volonté secrète, nous vivons cette tension. Oui, Dieu juge et tente de corriger la folie humaine, mais les abominations qui déclenchent son jugement ne sont en aucun cas dans sa volonté ; il les a en horreur !

 

Quand un enfant de dix ans demande pourquoi son peuple est dans une telle misère, lui répondre que c’est la volonté de Dieu pourrait faire de lui un révolutionnaire, un ennemi de Dieu qui versera le sang des innocents. Au contraire, lui expliquer que c’est un ennemi qui a fait cela, mais qu’en aimant et servant Dieu, l’espérance, la guérison et les changements sont possibles, cela pourrait faire de lui un réformateur, un porte-parole de Dieu, un instrument de salut et de bonheur pour son pays.

Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire : « Seigneur, n'as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie ? » Il leur répondit : « C'est un ennemi qui a fait cela. »

Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s'humilie, prie, et cherche ma face, et s'il se détourne de ses mauvaises voies, je l'exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays.

Nb 13 : 25-33

Nb 14 que je vous encourage à lire en entier.

Ps 106 : 24, voir He 3 : 9-11

Jos 5 : 6-7

Ps 95 : 10

1 Ch 17 : 4, 12-14. Par Christ cette royauté est éternelle, exemple Ps 89 :  36-37

1 Ch 28 : 7

1 R 6 : 1-12

Voir 1 R 11 : 1-8

1 R 11 : 11-13

1 R 11 : 31-33

Dt 11 : 18, 21

2 Ch 33 : 8, voir aussi Jr 25 : 5

2 R 17 : 6-7

2 R 21 : 4-9

2 R 23 : 26-27

2 Ch 33 : 11

2 R 24 : 3-4

2 R 24 : 13

2 R 25 : 8-10

1 Ch 9 : 1

Esd 9 : 13

Ne 9 : 30

Ps 81 :  14-16

Jb 23 : 3, 5

Mt 13 : 27-28

2 Ch 7 : 14

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
0 commentaire
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.