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Moi, mon corps

Sommaire
Moi, mon corps

Bonjour Mon ami(e),

« Puisque celui qui vous a appelés est saint,
vous aussi soyez saints dans toute votre conduite.
En effet, il est écrit : « Vous serez saints car moi, je suis saint. »

1 Pierre 1 v. 15-17

La purification de mon corps, une offrande d’amour

Le corps de l’être humain est le véhicule qui lui offre sa conscience du monde qui l’entoure. Ce corps est à la fois la meilleure chance de l’homme mais aussi sa plus naturelle malchance. Tout dépendra de ce qu’il en fera. Car le corps a ses pulsions et ses exigences qu’il ne tait jamais. S’il est un très bon serviteur, utile à tout, il est surtout un très mauvais maître. Il faut donc le soumettre à notre âme transformée, qui elle-même a été rééduquée par notre conscience intérieure, lavée par Dieu.

Sans cette enveloppe, personne ne peut rentrer en contact avec autrui ni prendre conscience de la signification de sa vie. Le corps est son expression, sa force, son véhicule, son point de contact. Il déploie cinq sens principaux que sont : l’ouïe, le toucher, la vue, l’odorat et le goût. En l’occurrence, le corps a trois instincts fondamentaux que sont l’alimentation, la reproduction et l’auto-défense.

Dans le package de notre conversion, le Seigneur nous a offert un tout nouveau logiciel hyper puissant : le Saint-Esprit, qui nous enseigne toutes choses.

Dès lors, si on en « télécharge » bien les applications et les mises-à-jour, un processus de rééducation complet s’engage en nous. Le Seigneur doit absolument faire sortir de nous la mentalité de ce monde basée sur l’assouvissement égoïste des sens comme moyen d’atteindre le bonheur, car le bonheur selon Dieu passe inversement par l’offrande totale de soi au profit de l’autre.

Mais le fauve a faim !

L’Ekklésia

Cette « sortie du désert » est symbolisée dans la Bible par la pérégrination du peuple juif sous Moïse. Se convertir implique « sortir hors de ». C’est Christ qui sera le premier à utiliser dans l’Évangile le terme grec Ekklesia (Église 1), qui signifie littéralement « appeler hors de ». Si je suis en Christ, j’appartiens de facto à Son Église, qu’Il appelle avec gourmandise : « Mon corps », « Mon épouse ».

Mais là n’est pas la fin du voyage. Ça n’est que son début.

Dieu t’aime tel que tu es mais Il veut te faire devenir tel qu’Il est !

Car Dieu est Saint. Plus encore, Il croit que Sa puissance en nous peut nous permettre de le devenir aussi. En effet, la puissance de la vie est dans la sainteté comme le bonheur est dans la pureté. (2)

Mes défauts sur l’Autel

Quand on lui a donné notre cœur, nous avons été mariés spirituellement à un nouvel époux. Dieu s’attend donc légitimement à l’attachement réciproque de notre cœur à Son cœur. Il me faut sortir hors de mon ancienne vie pour pouvoir entrer dans ma nouvelle vie.

Se dire chrétien tout en aimant le monde, pratiquer la foi de Christ tout en voulant garder les habitudes du péché est tout bonnement impossible (3). Nul ne peut servir deux maîtres sans que l’un ne soit trompé (4). C’est comme si un homme s’était marié tout en gardant son ancienne petite copine qu’il continuerait à couvrir de cadeaux et à aller voir en cachette.

Le cœur, c’est une affaire d’exclusivité.

Or, ce nouveau cœur réclame un nouveau comportement. Ce n’est plus au « vieux » de commander désormais. Notre « chair » doit obéir, se soumettre et apprendre à aimer les nouvelles règles pour que je puisse être en adéquation avec la foi que je professe. De cela dépend mon témoignage de tous les jours et provoquera Son honneur ou Son déshonneur.

Ce dur labeur, c’est le travail spirituel de l’âme chrétienne.

Or, Dieu y est très sensible. Il est toujours reconnaissant de voir que nous fournissons de tels efforts pour nous améliorer. Ces efforts n’ont rien de normal à Ses yeux. Bien au contraire, Il les reçoit comme les plus beaux des cadeaux que nous puissions Lui offrir. Il en connaît d’autant plus le prix qu’Il sait que la chair est faible et qu’elle va résister.

Se sanctifier, c’est tant donner. Tant donner, c’est tant aimer.

Alors comme à son habitude de bon Papa, Il nous offre en retour un cadeau immense : le Saint-Esprit avec Ses dons (caris en grec = cadeaux, dons). Ce Saint-Esprit descend alors comme un « feu dévorant » pour brûler sur l’autel de notre libre arbitre défauts et péchés, mauvais désirs et scories, mauvaises habitudes et orgueil. Et souvent ça fait mal, ça fait peur, ça donne envie de prendre ses jambes à son cou... Mais le fruit a bon goût !

Et l’échange en vaut largement la peine ! Le feu de Dieu (5) ne descend jamais sur un autel vide.

Prière : « Seigneur, change toute ma personne. Que mon esprit enseigne mon âme à aimer la mentalité d’en-haut. Que mon corps accepte d’être dompté par mon âme afin de pouvoir s’employer à faire le bien et non pas le mal. Que mon cœur aime ce qui est pur, afin que ma vie soit un jardin fécond de tes fruits succulents. Amen. »

Références :

(1) Matthieu 16 v. 18 : « Sur ce roc, je construirai Mon église.
(2) Galates 5 v.16 : « Marchez selon l’Esprit et vous n’accomplirez pas les désirs de votre nature propre. »
(3) 1 Corinthiens 6 v. 9-10. Les injustes (ceux qui pratiquent le péché) n’hériteront pas le royaume de Dieu.
(4) Matthieu 6 v.24 : « Nul ne peut servir deux maîtres. (…). Vous ne pouvez pas servir Dieu et Mammon. »
(5) Le feu de Dieu, le Saint-Esprit. Voir jour 4. 1 Corinthiens 11 v.1 : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ. »
 

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