A la découverte d'une vocation cachée

1 Pierre 2.20-25 :
20 En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu.
21 Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces,
22 Lui qui n’a point commit de péché, Et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude;
23 lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement;
24 lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris.
25 Car vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes.
Voici un texte qui nous rappelle l’évènement central de notre salut : Christ à souffert pour nos péchés afin que nous ayons la vie.
La Bible décrit dans des termes très forts la souffrance de Christ :
- injure
- calomnie
- arrestation
- flagellation
- faux jugement
- mise à mort
- résurrection
Tous ces éléments s’appellent la souffrance. Cette souffrance avait pour but disais –je le salut de l’humanité
Ce qui retient mon attention dans ce récit l’apôtre affirme : Christ a souffert pour nous servir d’exemple pour que nous suivions ses traces. C’est à cela que nous avions été appelé (v21)
C’est sur le v21 que je tire le thème de notre message :
À LA DECOURTE D’UNE VOCATION CACHÉE
Vous avez été appelé à souffrir sur la terre. Je rappelle deux autres textes sous la plume de l’apôtre Pierre sur ce thème de la souffrance des enfants de Dieu.
Ainsi donc, puisque le Christ a souffert dans la chair, vous aussi, armez–vous de la même pensée ; car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché,
12 Mes chers amis, vous avez été plongés dans la fournaise de l’épreuve. N’en soyez pas surpris, comme s’il vous arrivait quelque chose d’anormal.
13 Au contraire, réjouissez– vous, car vous participez aux souffrances du Christ, afin d’être remplis de joie quand il paraîtra dans toute sa gloire.
14 Si l’on vous insulte parce que vous appartenez au Christ, heureux êtes–vous, car l’Esprit glorieux, l’Esprit de Dieu, repose sur vous.
I. LA SOUFFRANCE
La souffrance désigne la douleur, la peine que l’on ressente à la suite de fardeau, d’une mauvaise nouvelle ou d’une situation que l’on traverse. Le mot a aussi le sens de subir un mal dans le cœur, dans le cœur, dans l’esprit ou d’endurer, supporte difficilement une situation qui nous cause la peine
Quelqu’un peut souffrir parce qu’:
- on a des difficultés dans son couple, dans sa famille, dans son travail
- on est malade dans son corps
- on ne progresse dans tout ce qu’on fait
- on a perdu un être cher, un objet, son honneur, sa crédibilité est entachée, un emploi
- on a semé mais on ne récolte pas de fruit,
- on a des mauvaises nouvelles
- on se rend compte qu’on est exploité, son entourage auquel on a fait confiance est faux.
La souffrance n’a pas de couleur, elle n’a pas d’âge, ni de sexe, ni barrière de continent. Elle secoue l’employeur et l’employé. Elle fait mal aux plus vieux et aux jeunes. Il n’y a pas de vaccin contre la souffrance. Ce qui est important, Dieu est là pour veiller sur celui qui souffre. Dieu se serre de la souffrance pour nous briser, se rapprocher de nous, pour nous polir comme un fer qui sort de hauts fourneaux.
Au lieu de sortir de la souffrance affaibli, on y sort fortifié, plus prêt de Dieu et équipé pour l’avenir. Job dit « mon oreille avait entendu parler de toi; maintenant mon œil t’a vu » (Jb 42.5)
Jésus nous prévient : « vous aurez de tribulation dans le monde, prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jn 16.33)
Bien que cette promesse de douleur s’applique à la mission, il convient de l’élargir à toutes les sphères de la vie.
Notre propos n’est pas de définir les causes de la souffrance comme les disciples posent le problème à Jésus (Jean 9.2) mais d’être conscient que la souffrance fait partie de notre pèlerinage sur la terre. Le passage de Romains 8.18-22 est instructif sur cette question :
18 J’estime d’ailleurs qu’il n’y a aucune commune mesure entre les souffrances de la vie présente et la gloire qui va se révéler en nous.
19 C’est en effet cette révélation des fils de Dieu que la création attend avec un ardent désir.
20 Car la création a été soumise au pouvoir de la fragilité ; cela ne s’est pas produit de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise. Il lui a toutefois donné une espérance :
21 c’est que la création elle–même sera délivrée de la puissance de corruption qui l’asservit pour accéder à la liberté que les enfants de Dieu connaîtront dans la gloire.
22 Nous le savons bien, en effet : jusqu’à présent la création tout entière est unie dans un profond gémissement et dans les douleurs d’un enfantement.
II. LA SOUFFRANCE HIER ET AUJOURD’HUI
Citons d’abord des exemples bibliques des aînés dans la foi qui ont souffert et ensuite les exemples d’hommes et des femmes d’aujourd’hui qui, malgré la souffrance, n’ont cessé d’aimer, de servir et de suivre Dieu.
Il aime et suit les voies de Dieu mais il n’a pas d’enfant .Il a la promesse des années passent mais il ne voit rien arriver. Il vieillit mais il ne lâche pas le Seigneur.
2- Jacob
Chez lui les enfants ne font pas ce qu’il dit, ils ne s’entendent pas .Un jour il apprend que sa fille a été violé .Alors qu’il a mal au cœur, ces fils empreinte la voie de vengeance, il apprend qu’ils ont tué le violeur .Chose qu’il lui fera mal jusqu’à sa mort .Comme si cela ne suffisait pas, l’avant dernier de ses enfants, né dans sa vieille avec Rachel est vendu mais les vendeurs disent qu’il a été dévoré par des animaux féroces.
L’homme pour qui la Bible rend témoignage qu’il est un homme intègre. En une journée, sa vie bascule dans la souffrance caractérisée par faillite, la maladie incurable et la solitude .Une seule chose lui reste ; l’amour de Dieu.
L’évangéliste Luc parle de Anne, cette jeune femme qui avait vécu avec juste sept ans avec son cher époux .Une fois que la mort a emporté le jeune homme .Anne se dit, Eternel tu es mon Roi, je ne me révolte pas, elle décide de passer le reste de sa vie au temple comme travailleuse bénévole.
5- Paul
L’apôtre des nations, il est un puissant homme de Dieu, son ministère est caractérisé par une onction de guérison particulière mais lui-même souffre de mal des yeux .Lorsqu’il décrit sa souffrance il dit : 1Co 11.24-27.
Aujourd’hui encore des enfants de Dieu souffrent de divers maux.
Un prédicateur en visite dans notre église affirme sur la chaire :
Il souffre d’une maladie de cœur, de rein, hypertension, diabète. Il avait une fille unique qui travaillait comme sa secrétaire, avait manqué au culte de dimanche matin à 11H00. Au service du soir, alors que papa est dans le hall du temple, il voit la police arrivée, elle lui annonce qu’elle est morte dans un accident. Comme si cela ne suffisait pas, peu après la mort de sa fille, il devait déposer son fils qui se rendait à l’école sur un boulevard de la place. Il le dépose et démarre sa voiture, et en regardent dans son rétroviseur, il voit les gyrophares de voitures de police de des ambulances. La scène était celle–ci, en traversant la route, le fils a été tamponné mortellement par une voiture qui venait dans le sens inverse !
Ce que je sais de cet homme de Dieu, c’est son amour et son zèle pour le Seigneur.
La souffrance crée une douleur dévastatrice qui pousse à
- se demander s’il vaut la peine de continuer à vivre
- la révolte contre Dieu et autrui
- s’isoler
- remettre en cause des valeurs de votre foi (efficacité de la prière ; de l’intervention de Dieu, l’amour de Dieu, de son action encore aujourd’hui)
- se culpabiliser
- baiser des bras dans la marche chrétienne (quitter l’église) ou abandonner la foi.
Les cris de douleurs sont l’expression extérieure de la souffrance. La souffrance tue à petit feu
Gn 17.2
Abram répondit : Seigneur DIEU, que me donneras–tu ? Je m’en vais sans enfant ; l’héritier de ma maison, c’est Eliézer de Damas.
14 Maudit soit le jour où je suis né ! Le jour où ma mère m’a mis au monde, qu’il ne soit pas béni !
15 Maudit soit celui qui porta à mon père la bonne nouvelle : Un fils, un mâle, est né de toi ! –– et qui le combla de joie !
16 Que celui–là soit comme les villes que le SEIGNEUR a détruites sans regret ! Qu’il entende des cris dès le matin, et des acclamations guerrières à l’heure de midi !
4 Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, alors qu’on me dit sans cesse : Où est ton Dieu ?
5 Voici pourtant ce dont je veux me souvenir, quand je me répands sur moi–même : je marchais avec la foule et je m’avançais avec elle jusqu’à la maison de Dieu, dans les cris de joie et de reconnaissance d’une multitude en fête.
Je dis : Ah ! Si j’avais des ailes comme la colombe ! Je m’envolerais et je trouverais une demeure.
IV. Le comportement des hommes de foi dans la saison de douleur
Relevons quelques comportements des fidèles dans le temps difficile :
1- Ils ont la conscience de la présence de Dieu dans leur souffrance
4- Ils restent attacher à la communauté cherchant à qui parler pour partager la peine (2Rois 20 la maladie de roi Ezéchias)
5- Ils ne cessent pas de prier et de faire confiance à Dieu
6- Ils se soumettent à la volonté de Dieu
7- Ils sont conscients que la souffrance n’est pas la fin, elle nous prépare à quelque chose de glorieux
« Christ a souffert pour nous servir d’exemple : nous devons aussi souffrir ! »
La souffrance est une vocation à la quelle le Seigneur nous appelle. Personne ne choisit la forme de la souffrance par laquelle il doit passer. Mais il y a une chose, la souffrance est une école difficile. Apprenons à compter sur Dieu, il est fidèle pour nous soutenir et nous conduire au bon port. Apprenons à soutenir des frères et sœurs qui passent par le temps difficile.
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