Jaloux ?

Vous arrive-t-il parfois d’envier ceux qui ont des dons exceptionnels, qui accomplissent des exploits pour le Seigneur ou qui sont célèbres ? Avez-vous l’impression de ne pas faire grand-chose, d’être « un chrétien ordinaire » ? 

La parabole des talents (Matthieu 25.14-30) peut nous donner matière à réflexion.

Nous y remarquons :

► Que celui qui avait cinq talents au départ en a rapporté cinq autres, tandis que celui qui en avait deux n’en a rapporté que deux autres. Il semble donc que ceux qui ont des capacités ou des dons particuliers sont censés produire davantage de fruit que les autres. La Bible nous dit : « On demandera beaucoup à qui l'on a beaucoup donné, et on exigera davantage de celui à qui l'on a beaucoup confié » (Luc 12.48).

Rêvons-nous d’enseigner la Parole de Dieu ? C’est une noble ambition, mais souvenons-nous que la Bible nous recommande : « Mes frères, qu'il n'y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement » (Jacques 3.1). Si le Seigneur nous demande de porter 10 kilos, n’essayons pas d’en porter 30, sans quoi nous nous écroulerons avant d’atteindre le but ! 

► Que celui qui avait deux talents et n’en a rapporté que deux a reçu exactement le même accueil que celui qui en avait cinq et en a rapporté cinq : « C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître » (Matthieu 25.21). Aucune différence ! Et si celui qui n’avait reçu qu’un talent n’en avait rapporté qu’un seul autre, logiquement, il aurait entendu exactement la même phrase ! 

Au lieu de soupirer que vous aimeriez être soliste à la chorale, alors que vous chantez comme une casserole, vous pouvez toujours manier l’aspirateur à l’église… Vous ne pouvez peut-être pas partir en mission à l’autre bout du monde comme vous en rêvez, mais rien ni personne ne peut vous empêcher de prier avec ferveur pour les missionnaires, et selon vos moyens, de les soutenir financièrement. Et nous pourrions multiplier les exemples…

Si vous faites votre part, vous entendrez un jour, vous aussi : « C’est bien, bon et fidèle serviteur/bonne et fidèle servante… » Ce sera la plus belle des récompenses !