Le découragement : une arme fatale

J’ai lu récemment une histoire bizarre, mais qui donne à réfléchir.

Un jour, le diable décida de vendre ses armes. Il les exposa sur une grande table, soigneusement étiquetées. Il y en avait une quantité : la jalousie, la haine, le mensonge, etc. Mais ce qui frappa les visiteurs, c’est que l’une de ses armes était exposée à part, dans une vitrine, et qu’elle coûtait beaucoup plus cher que toutes les autres !

« Pourquoi cette arme vaut-elle si cher ? » s’étonna l’un des visiteurs.

« Oh, c’est parce qu’elle est très efficace ! Elle fonctionne à tous les coups ! »

Intrigué, le visiteur s’approcha et lut sur l’étiquette le nom de cette arme fatale : il s’agissait du DÉCOURAGEMENT !

Cette histoire fantaisiste nous donne une grande leçon. Pensons par exemple à l’éminent Élie, qui s’est vaillamment opposé au roi Achab et aux huit cent cinquante prophètes de Baal et d’Astarté et qui a accompli de prodigieux exploits. Nous sommes stupéfaits de le voir ensuite se sauver dans le désert, se blottir sous un genêt et demander la mort ! Que s’est-il passé ? Par l’intermédiaire de la redoutable reine Jézabel, le diable a employé son arme fatale, LE DÉCOURAGEMENT, et sans l’ange que Dieu a envoyé pour fortifier son prophète, il l’aurait terrassé. 

Nous qui sommes avertis de la redoutable efficacité de cette arme fatale, ne nous laissons pas « avoir » !

« Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde. » (1 Pierre 5.8-9)