Attrape-le par les pattes arrières !

Attrape-le par les pattes arrières !

C’est lui qui a commencé
C’est lui qui a commencé... Non c’est elle !
Et chacun de défendre ses arguments... pour un seul résultat, toujours le même : une dispute qui sèmera la zizanie et la colère en chacun et qui, trop souvent, s’étendra à l’ensemble de la famille !


Ecoutez cette illustration intéressante
 :

Un homme avait deux moutons. Une mère et son fils.
Il décida de les sortir de leur enclos pour qu’ils puissent " tondre " l’herbe verte du jardin. Son épouse cependant était inquiète, comment faire pour les empêcher d’aller aussi déguster ses fleurs et ses plantations ?

L’idée, qui parut la meilleure, fut d’attacher le bélier à un arbre avec un collier et une grande longe. Aussitôt dit, aussitôt fait. Mais le bélier ne comprenant pas ce qui lui arrivait décida de ne pas se laisser faire sans réagir et se mit  " à ruer dans les brancards ".

A deux pas de là, le chien observait la scène. Le bélier n’était-il pas entrain de faire du mal à son maître ? Ni une ni deux, il décida de voler à son secours. Grondant de toutes ses dents, il montra qu’il était bien décidé à protéger les siens jusqu’au bout.

C’est là qu’entre en scène la brebis. " Comment oses-tu toucher à mon fils ? Eh bien tu ne perds rien pour attendre ! ". Et la voilà qui fonce tête baissée vers le labrador. Et je te mets un coup par-ci et encore un par-là...

C’est alors que tout d’un coup, la situation se retourne. Le chien perd son sang-froid, attrape la brebis par le cou et la met à terre. L’épouse hurle, le mari essaie d’intervenir : " Arrête, arrête... on a compris... arrête  ! "  Alerté par les cris, le voisin arrive... " Attrapez le chien par les pattes arrières ! ".

Ouf, il était temps ! Enfin, le calme est revenu. La blessure n’est pas bien grave, heureusement, mais elle demande quelques jours de soins cependant.

Qui avait donc commencé ?
L’homme ? La femme ? Le bélier ? Le chien ? La brebis ?
Chacun, en tous les cas, pensait avoir ses bonnes raisons...


Revenons à nos moutons
 :

Devant les disputes de mes enfants, j’aimerai avoir un voisin qui me donne la clef de l’énigme  " attrape-le par les pattes arrières ", la parole efficace pour stopper la machine au lieu d’attiser les tensions en y mettant mon grain de sel...
Oui, j’aimerai trouver parfois la solution miracle qui apaisera les tensions avant les blessures...

En attendant il nous reste bien souvent à revenir au pardon, puis panser les plaies et recommencer, toujours...

En partenariat avec  www.famillejetaime.com

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6 commentaires
  • Ninon Il y a 14 années, 10 mois

    Certes.... s'il suffisait d'en attrapper un par les pattes arrières... le problème, c'est qu'ils n'ont plus 5 ans et que leurs conflits n'en finissent pas... et si ce n'était qu'entre eux, mais ils nous entraînent dedans.... A 20 ans, 18 ans et 15 ans, ils s'entêtent dans leur folie..... Seigneur, viens à notre secours ! Toi seul peut intervenir.....parfois
  • Tiziel Il y a 14 années, 10 mois

    ...Sois bénie Soeur pour ton post!
  • Filou35 Il y a 14 années, 10 mois

    Bonjour soeur Lane, et vous toutes :) effectivement, je crois bien que l'info précise "qui a fait cette co. ?" - remarquez que le verbe est ici au passé - n'a que peu d'intérêt ! Notre Père nous encourage certainement à repondre plutôt à "Comment ne plus faire (ou subir...) cette c. ?" Puissiez-vous être plus en Paix que moi.
  • geogui Il y a 14 années, 10 mois

    "Avant que la dispute s'anime retire-toi...!" Prov.17:14. En effet, on sait comment elle débute,mais plus elle dure,moins on en maitrise le cours et combien moins, les conséquences.
  • Eveline Simonnet Bénévole du Top Il y a 14 années, 10 mois

    Ce n'est pas toujours facile de ne pas mettre son "grain de sel" ! Pour ne pas attiser le feu, il faut soit le couvrir pour l'étouffer, soit jeter de l'eau pour l'éteindre, mais surtout pas souffler dessus, sinon il repart de plus bel. "Faute de bois, le feu s'éteint ; Et quand il n'y a point de rapporteur, la querelle s'apaise." Proverbes 26:20. "Pères, n'irritez pas vos enfants de peur qu'ils se découragent" Colossiens 3/21. L'amour éclairé peut calmer les tempêtes et le pardon cicatriser les plaies.
  • lerdami Il y a 14 années, 10 mois

    Très bonne étude ! Situation de la vie de tous les jours. Compréhensible par tout un chacun. Un seul mot me chagrine dans ce texte : FILS ! (de la brebis - malgré la métaphore) Les animaux n’ont pas de fils ou de fille mais des PETITS.... Un FILS est un Être HUMAIN de sexe masculin, considéré par rapport à son père et/ou sa mère (ou/et Dieu). Mais cela ne retire absolument rien à la véracité de la pensée. Merci Anne pour cette clairvoyance. Amitiés christiques