Avoir confiance même dans la maladie

Avoir confiance même dans la maladie

"Les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme : elles se renouvellent chaque matin" Lamentations de Jérémie 3 v. 22

"Je ne mourrai pas, je vivrai et je raconterai les œuvres de l'Eternel. L'Eternel m'a châtié, mais il ne m’a pas livré à la mort" Psaume 118 v.17, 18

Ces versets sont l'expression de ce que je viens de vivre dans les semaines passées et sont devenus mon mot d'ordre quotidien.

Le 22 mai, je suis opérée une deuxième fois de la thyroïde. Quelques jours plus tard le chirurgien m'informe que lors de l'opération un nerf récurrent activant la corde vocale gauche a été sectionné accidentellement. Une laryngoscopie confirme la paralysie de cette corde vocale mais révèle en même temps une paralysie partielle de celle de droite suite à la première opération il y a 23 ans !
Fin octobre, des séances d'orthophonie remettent ma voix en route, mais parallèlement au rétablissement de la voix ma respiration devient de plus en plus pénible. Un contrôle chez le spécialiste ne fait que confirmer le rétrécissement de l'ouverture déjà faible des cordes vocales. Il me conseille d'apprendre à vivre avec ce handicap ! C'est une bien mauvaise période qui débute pour moi, je frôle de près la dépression. Mais Dieu est bon, il m'aide à discerner les attaques de Satan. Je me positionne face à Satan et je commence à aller mieux.
Fin novembre, après une bronchite le médecin diagnostique de l'asthme déclenché par le choc subi à l'annonce des résultats médicaux.
Mi-février, la grippe a raison de moi et à partir de ce moment ma respiration est par moment si mauvaise que j'ai du mal à parler et encore plus à vaquer à mes occupations journalières : le moindre mouvement m'essouffle !
Pâques, le médecin me met sous cortisone, impossible de réduire les doses. Le pneumologue est incapable de mesurer la fonction pulmonaire tant le passage de l'air entre les cordes vocales est restreint.
Le 17 mai, je me réveille à 5heures 45 ne pouvant pratiquement plus inspirer ! Mon mari et moi-même appelons désespérément le secours de Jésus. J'arrive aux soins intensifs de l'hôpital à 6 heures. Après une forte dose de cortisone, mon état s'améliore mais les médecins m'envoient dans une unité spécialisée. L'ouverture des cordes vocales s'est considérablement rétrécie depuis le dernier examen et il devient urgent de faire quelque chose pour limiter les risques d'étouffement. J'accepte donc de subir une trachéotomie.

Pendant tout ce temps une seule pensée me hante : pourquoi ô mon Dieu ?
Quelques jours après ma sœur m'appelle et m'encourage en me laissant le verset de lamentations de Jérémie 3,22. Je lis et relis cette phrase et tout à coup la lumière se fait : "c'est la bonté de l'Eternel qui m'a gardé du pire: de la mort." Quand mon mari vient me voir il me laisse le Psaume 118 v. 17-18. Ce passage est comme une confirmation de ce que je viens de découvrir la veille et ma joie est d'autant plus grande. Oui Dieu est grand et ses compassions sont sans fin.
Ces semaines passées n'ont pas été faciles et si j'avais pu, je n'aurais certainement pas choisi ce chemin. Mais en toutes choses j'ai vécu intensément la présence de notre Seigneur et je lui suis reconnaissante pour tout.

                                                         visiter le site : www.famillejetaime.com

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
5 commentaires
  • Lavinia974 Il y a 7 années, 7 mois

    Bonjour, j'aimerais savoir pour ta maladie (la tyroïde) ça s'est arrivé comment pour en arriver à là ? Je veux dire les symptômes. Svp Merci de me répondre.
  • attir Il y a 7 années, 9 mois

    Amen dieu est la parmi nous louons j'ai un courage mais je sens au fond de moi que c'est l esprit saint qui me porte gloire à toi seigneur
  • Désirée Mouasso Il y a 9 années

    Amen amen amen, ma soeur j'ai eu la chair de poule en lisant ton témoignage. Vraiment tu es passée par tant de situations dangereuses les unes que les autres, mais Dieu n'avait pas encore dit son dernier mot. Oui Papa, dit un mot dans ma vie et je serai guérie. Que le Seigneur soit loué parce qu'Il s'occupe au moment et en temps voulu de tous ceux là qui soupirent à Lui. Sois abondamment bénie ma soeur.
  • Afficher tous les 5 commentaires