Ayez la bonne attitude !

Ayez la bonne attitude !

Travailler, c’est dur, et c’est plein de déconvenues – même dans des métiers que les gens envient, comme le mien.

Je n’ai jamais compris pourquoi les gens considèrent qu’écrire constitue une carrière prestigieuse. Pour réussir en tant qu’écrivain, il vous faut une constitution qui vous permette d’être rivé à votre écran toute la journée, essayant de composer quelques pages que le lecteur lira en cinq minutes dans un avion. Il vous faut avoir le cuir épais pour ne pas piquer une crise lorsque le rédacteur en chef retouche votre copie sans vergogne, procédant à des coupes dans le titre et dans le corps du document. Il vous faut (de la ténacité pour accepter ces sévères rebuffades et vous remettre à l’ouvrage encore et encore.

Je sais bien qu’il y a d’autres métiers qui sont difficiles aussi. Les fermiers doivent composer avec les conditions climatiques et les insectes. Les représentants traitent leurs clients comme des amis pour se faire traiter en retour comme des chiens. Et devrais-je évoquer le secteur de la restauration?

Un peu plus tôt, cette année, j’ai traversé une période de grande frustration dans mon travail. Je crois que c’était en partie dû à la fatigue. On avait eu plusieurs décès dans ma famille, ce qui m’avait épuisé. Puis j’ai traversé une phase où tout ce que je faisais semblait inapproprié. Je proposais des projets qui étaient aussitôt démolis, et quand j’écrivais sur commande le rédacteur en chef taillait dans ma prose jusqu’à ce qu’il ne reste que des inepties. Tout ça est bien normal, cela fait partie du jeu, mais je ressentais une profonde frustration et l’impression d’être rejeté.

Il m’a fallu revenir en arrière et réapprendre les bonnes attitudes. J’ai besoin d’avoir la bonne attitude pour pouvoir faire mon travail quotidien et dans la durée.

Au jour le jour, c’est simple: il faut bosser. Il me fallait me caler dans ma chaise et y rester jusqu’à ce que le plus gros du travail soit terminé. Cela signifiait que je devais résister aux distractions des coups de téléphone, des e-mails et des informations en provenance des média. Si vous ne vous y collez pas fermement, jour après jour, c’est le découragement qui va grandir. Mais si vous travaillez dur à court terme, vous accomplirez quelque chose de valable. Vous finirez par trouver le travail intéressant et il y a de grandes chances que vos échecs disparaîtront. C’est ce qui m’est arrivé.

Pour ce qui est du long terme, il a fallu que je me remémore la raison pour laquelle je travaillais, en fait. J’ai dû me remettre à croire à ma vocation. Au fond, j’avais besoin de savoir que je travaille parce que c’est Dieu qui me le demande.

Et vous, pourquoi faites-vous ce métier? Peut-être pour utiliser un don très particulier. Peut-être pour faire vivre votre famille. Peut-être êtes-vous là parce que ce genre de métier profite à la société. Si vous voulez combattre ou éviter le découragement, il faut que vous adoptiez une attitude qui va vous empêcher de vous focaliser sur vos sentiments de frustration. Vous avez intérêt à vous rappeler en quoi votre métier est valable. Et par-dessus tout, vous devez vous assurer que c’est Dieu qui vous a mis là.

Ces deux attitudes, au jour le jour et à long terme, reflète ce que l’apôtre Paul écrivit aux Philippiens: «Votre attitude devrait être la même que celle de Jésus Christ». Et il poursuivit en décrivant comment Jésus devint un humble serviteur, obéissant jusqu’à la mort (Philippiens 2:5-8).

Au jour le jour, la concentration d’un serviteur est bien limitée. Les serviteurs s’attendent à recevoir des directives, puis ils font exactement ce que leur maître attend d’eux. A long terme, les serviteurs savent pourquoi ils travaillent: c’est parce qu’ils ont un maître qui les a appelés à le servir. Nous sommes appelés à être serviteurs de Dieu.  

Ecoutez votre vrai chef, Dieu. Il vous dira quoi faire. Croyez à votre appel à cause du fait que vous savez qui vous a appelé. Et faites votre travail parce que c’est Dieu qui est derrière tout ça.


 

© MANNE DU LUNDI est un article hebdomadaire de CBMC INTERNATIONAL, un ministère évangélique à but non lucratif qui a pour objet de servir les gens d’affaires et les professionnels qui veulent suivre Jésus, de présenter Jésus-Christ en tant que Seigneur et Sauveur auprès des autres gens d’affaires et professionnels.

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1 commentaire
  • fanoufatiha Il y a 9 années, 1 mois

    AMEN, nous sommes si imparfaits et pourtant Dieu nous aime tant. Je me suis plainte toute ma vie du travail que je faisais, je suis allée de boulot en boulot pour élever mes enfants, être là, . J'aime les vieux, surtout les grincheux car j'arrive toujours à les contenter et ils s'attachent à moi, surtout les alzeiemer . Un jour j'ai découvert le texte dans corrinthiens qui dit de travailler comme pour DIeu et tout à changé. Maintenant quoi que je fasse je le dédie au seigneur, je veux réjouir son coeur. Nous trouverons toujours le découragement, mais regardons plus haut et nous serons satisfaits. Seigneur aide nous