Choisis la vie !

Dès les premiers instants de notre vie, nous sommes appelés à faire des choix. Dès la sortie du ventre de sa mère, le nourrisson doit « choisir » de respirer, ou pas. Il sera alors « encouragé » par la sage-femme qui lui donnera une petite tape sur les fesses. S’il ne le fait pas, un peu d’oxygène pourra lui être nécessaire, etc..
La plupart des événements imprévus qui surviennent dans notre vie découlent, en fait, de choix effectués, parfois longtemps auparavant. En effet, nos choix entraînent toujours des conséquences, plus ou moins graves, parfois même létales, à brève échéance ou très longtemps après, alors que nous avons oublié nos décisions passées.
Nous pouvons ainsi choisir de :
- mentir, ou dire la vérité,
- nous réjouir du succès d’un ami, ou l’envier,
- être bienveillant, ou de mauvaise humeur,
- devenir esclave du tabac, ou rester libre …
Ainsi, nous aurons à faire, dans la vie, des choix dont les conséquences importantes auront des effets pendant très longtemps. Par exemple, nous devrons choisir :
- nos copains, nos amis
- notre métier
- notre conjoint
- notre lieu de résidence
- de nous lâcher et de prendre notre première cuite
- de fumer notre première cigarette, notre premier joint
- de tromper notre conjoint …
Certains choix sont plus cruciaux que d’autres, par l’impact que leurs diverses conséquences auront fatalement sur le reste de notre vie. Parmi eux, celui que Dieu nous propose : « J’ai mis devant toi la vie et la mort ; choisis la vie afin que tu vives » (Deutéronome 30.19). Cette question, qui nous est posée signifie :
« Choisis de vivre avec moi ou sans moi, sachant que vivre sans moi, ce n’est pas vraiment vivre. »
C’est certainement la décision qui a les conséquences les plus importantes de toute notre vie. En effet, elles dépassent de beaucoup la qualité de notre vie terrestre, et se poursuivent pour la vie éternelle. Bien sûr, nos occupations, nos amis, notre situation, la peur du « qu’en dira-t-on ? » nous poussent à repousser à plus tard notre réponse, en nous faisant croire que ne pas répondre n’a pas de conséquences, car ce n’est pas un choix. Ceci est une erreur grossière, car ne pas choisir de vivre avec Dieu, c’est, de facto, choisir de vivre sans Lui.
Dans sa grande bonté, Dieu nous aide dans ce choix si important. Il a, le premier, fait un choix déterminant : Il a choisi de prendre une forme humaine, de naître dans des conditions modestes, de vivre au milieu d’un peuple pécheur, parmi nous, comme nous. Il a choisi d’avoir faim, d’avoir soif, d’être fatigué, d’être agressé.
C’est la raison de la fête de Noël, que l’on transforme, petit à petit en fête des enfants, des cadeaux, de la famille. On s’extasie de la « magie de Noël » et de celle du « père Noël ». On oublie cependant, la plupart du temps, que Noël, c’est Dieu, le grand créateur du ciel et de la terre qui choisit de descendre vers les hommes pour partager leur vie, leurs galères. C’est Dieu qui s’abaisse, qui quitte sa gloire, qui revêt un corps limité alors qu’Il est le TOUT PUISSANT.
Puis, Dieu décide de se révéler aux hommes, de montrer son amour, de montrer sa puissance, de montrer le type de relation qu’Il souhaite entretenir avec les hommes, de faire de nous ses frères, des enfants du grand Dieu des cieux.
Ensuite, Il décide de souffrir pour porter toutes nos maladies (Ésaïe 53.5), d’accepter l’humiliation suprême, en étant traité comme un brigand, et enfin de mourir sur la croix pour que nos péchés soient effacés, pardonnés, dissous, annulés.
Pour parfaire son œuvre, Il choisit de ressusciter afin que nous puissions devenir de nouvelles créatures, afin que notre vieille nature héritée d’Adam soit remplacée par une nouvelle nature, une nouvelle création, destinée à une vie de félicité éternelle avec Lui.
Il termine son voyage terrestre en regagnant le ciel devant les yeux de tous, et en annonçant la venue du Saint Esprit, un « autre lui-même », chargé de nous consoler, nous encourager, nous exhorter, nous aider, et de travailler avec nous, en nous et au travers de nous.
Après ce choix divin, c’est à l’homme de se décider, et de choisir « entre la vie et la mort ». C’est à chaque lecteur de décider s’il accepte l’amour divin pour sa vie, avec toutes les conséquences que cela entraîne. Chacun est libre, réellement libre dans son choix.
S’il accepte, il aura une relation personnelle avec Dieu, sinon, il poursuivra sa vie seul.
S’il accepte, il jouira d’une paix et d’une joie inexplicables en toutes circonstances, sinon, il devra faire face à l’inquiétude, voire à la panique.
S’il accepte, il pourra compter sur le secours divin dans toutes ses difficultés, sinon, il vivra une lutte dont l’issue est toujours aléatoire.
S’il accepte, il sera aidé dans ses choix, sinon, il sera livré au hasard.
S’il accepte, il aura la certitude d’être éternellement en présence de Dieu, sinon, il aura la certitude d’être éternellement hors de la présence de Dieu.
Chaque lecteur se trouve devant le choix le plus important qui soit présenté à l’homme ou à la femme du 21ème siècle. Il a maintenant la liberté de choisir la vie avec Dieu ou sans Dieu, en sachant bien que ne pas choisir, c’est rejeter Dieu. Il a également connaissance des conséquences de son choix.
J’ai personnellement choisi d’accepter l’acte d’amour de Jésus pour ma vie, et de changer de comportement en laissant le Saint Esprit me transformer en l’image de Christ, il y a plus de cinquante ans. Jamais, malgré les peines, les souffrances, les deuils, je n’ai regretté mon choix. Je le renouvelle chaque jour.
Une de mes collègues de travail a cependant fait un choix différent, en toute connaissance de cause. Elle m’a affirmé un jour : « Moi, j’irai en enfer, car j’aime trop ce qui est sale ». Le ciel ne lui est pas tombé sur la tête. Elle continue simplement sa vie (dans le péché) comme avant.
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