Comment Dieu nous encourage

Parfois,  nous connaissons  des jours de tensions extrêmes où nous frôlons la détresse, et puis, au sein de notre désespoir, un verset de la Parole de Dieu vient à nous d'une façon ou d'une autre. Pas de doute, c'est la voix du Seigneur ! Les circonstances n'ont pas changé, mais notre âme est apaisée.

Dans le livre des Actes, nous lisons que, quand Paul arrive à Jérusalem,  les Juifs s'en prennent violemment à lui, cherchant même à le tuer (Actes 21). Délivré par le commandant de la garnison, il peut présenter sa défense (Actes 22). Mais la haine des Juifs est terrible. Il échappe de peu au supplice de la question. Le lendemain, on le laisse parler devant les sanhédrin. Mais le sujet de la résurrection divise les Juifs et il est de nouveau en danger d'être mis en pièces. Il est conduit à la forteresse. C'est là, dans la nuit qui suit cette journée terrible, que le Seigneur l'encourage par sa présence : 

«  La nuit suivante, le Seigneur se tint près de lui et dit : Aie bon courage. » Actes 23.11

Plus tard, Paul fait voile vers Rome comme prisonnier, la navigation est difficile, et puis la tempête se déchaîne. Le bateau et ses 276 passagers sont en danger. La situation devient si dramatique que tout espoir d'être sauvés s'éloigne d'heure en heure. Et c'est là, dans une de ces effrayantes nuits, qu'un ange parle à Paul :

Cette nuit m'est apparu un ange de Dieu...et il m'a dit : Ne crains pas, Paul... " Actes 27.23

Paul sera rassuré, et dès lors capable d'encourager l'équipage.

Un ange ! Ce n'est pas ici la Parole de Dieu, mais un messager céleste. Cela peut être dans notre vie une manifestation extraordinaire, une circonstance spectaculaire dans laquelle nous reconnaissons d'emblée l'intervention du ciel. Nous sommes fortifiés et rendus capables d'encourager les autres.

Quelque temps plus tard, Paul est naufragé, puis mordu par une vipère, il vient deux fois d'échapper à la mort. Il n'est pas étonnant que son courage fléchisse en approchant de Rome où il peut pressentir des jours difficiles.

Ce n'est pas alors le Seigneur qui le réconforte, ni un ange, mais les frères. Ils ont fait plus de cinquante kilomètres à pied pour venir à sa rencontre." Paul voyant les frères rendit grâces à Dieu et prit courage. " (Actes 28.15).

Dans les jours difficiles, des jours de tension et d'appréhension, le Seigneur nous encourage par les frères et sœurs. Alors nous pouvons, nous aussi, prendre courage pour les nouvelles étapes.