Courage = Au Secours !

Courage = Au Secours !

Je viens de lire un livre... tout simplement charmant.  
Et cela m'a amené à me demander si, en grandissant, nous oublions les histoires de notre enfance ; en particulier celles qui évoquent les relations entre un enfant et des animaux. 

En tant qu'anglophone, j'ai été bercée par Winnie l'Ourson, Alice-aux-pays-des-Merveilles, Peter Rabbit... Et vous, peut-être, par les fables de la Fontaine, Le Petit Prince... ou autres histoires de votre pays de naissance.
Moi, je n'ai jamais oublié les histoires de mon enfance. C'est peut-être la raison pour laquelle j'ai été si touchée par le livre dont je vais vous parler, en espérant d'ailleurs qu'il soit bientôt traduit en français, tellement je l'ai trouvé formidable. 

« The Boy, the Mole, the Fox and the Horse »* (Le Garçon, la Taupe, le Renard et le Cheval) est un livre pour les enfants, mais aussi pour cet enfant qui reste en nous même lorsque nous sommes devenus adultes. Entre ce joli et touchant quatuor, il y a des conversations et des questions extraordinaires ; avec des réponses encore plus incroyables.

Comme à chaque fois, l’année qui démarre est l'occasion pour certains de prendre de nouvelles résolutions et/ou de faire le bilan de l'année écoulée ; avec son lot de peines, de pertes, de déceptions, de soucis, de problèmes de santé ; mais aussi son lot de joies, de satisfactions et notre reconnaissance envers Dieu d'avoir été avec nous dans les hauts et les bas.
Bravo à celles et ceux qui prennent des résolutions du Nouvel An. De mon côté, j'ai du mal à les tenir, alors j'ai choisi cette année la route des réflexions et du bilan de l'année précédente.
Ma première réflexion est venue de cette question que le garçon pose au cheval : « Quelle est la chose la plus courageuse que tu aies jamais dite ? ». Le cheval répond : c'est « Au secours ! ».

*L'auteur est Charlie Mackesy

Cette réponse est tout le contraire de l'orgueil ; que je pense de mon côté avoir en abondance. Dès ma plus tendre enfance, mes parents m'ont éduquée à devenir indépendante. Ce qui est certes une bonne chose, car on ne peut pas dépendre de nos parents toute la vie, n'est ce pas ? De toute façon, l'indépendance est en nous ; je me rappelle avoir dit souvent, même très jeune : « Moi, toute seule ! » C'est juste que, la plupart du temps, notre indépendance nous éloigne de Dieu. Retourner dans une position de dépendance, je reconnais que c'est compliqué. Et pourtant, c'est la seule façon de venir à Jésus. A un moment ou l'autre, notre volonté d'indépendance finira par nous épuiser. 

C'est justement ce mot-là que j'ai crié un jour dans ma voiture : « Au secours ! ».  Je me suis rendue compte à quel point j'avais échoué dans ma quête d'indépendance. Au secours est un cri d'humilité, d'honnêteté, et oui, aussi, de courage. Demander de l'aide n'est jamais facile. Il ne s'agit pas de jeter l'éponge ; c'est au contraire refuser de jeter l'éponge. Et reconnaître notre grand besoin de Lui. 

Comme pour ce brave cheval, « Au secours ! » est certainement la chose la plus courageuse que j'ai jamais dite, suivie de la deuxième parole, la plus importante, que j'ai jamais prononcée : « Yes ! Oui, Seigneur, j'ai compris mon besoin de Toi »

Je vais vous quitter avec cet autre bijou à contempler, ce que le cheval a dit au petit garçon : 
« Souviens-toi toujours que tu es précieux, que tu as de l'importance,
que tu es aimé et que tu apportes à ce monde des choses que personne d'autre que toi ne peut lui apporter ». 

Bonne Année à toutes et à tous, qui êtes tant aimé(e)s de Lui !

                                 Love,    

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