Comment ceux qui sont bénis pourraient-ils être maudis ?

Comment ceux qui sont bénis pourraient-ils être maudis ?

Une histoire dramatique de l’Ancien Testament nous montre Balaam, qui se tient sur un endroit élevé d’où il peut voir le peuple de Dieu dans la plaine en dessous de lui. Il avait la réputation de pouvoir maudire et bénir, alors il faisait payer ses services. 

Il voulait désespérément maudire Israël, mais à chaque fois qu’il ouvrait la bouche, les bénédictions les plus belles qu’on puisse imaginer en sortaient.

Finalement, il a dû admettre : « Comment maudirais-je celui que Dieu n’a point maudit ? Comment serais-je irrité quand l’Eternel n’est point irrité ? » (Nombres 23.8).

Certaines malédictions passent de génération en génération

Parfois, nos parents nous laissent un héritage dont nous ne voulons pas – des nez énormes, une calvitie précoce.... Nous ne pouvons pas choisir de recevoir cet héritage ou pas. Il est simplement en nous.

Il existe une doctrine populaire chez certains chrétiens, qui dit que, si nos parents étaient mauvais, on se trouve sous une malédiction jusqu’à la quatrième génération.

« Je suis le Seigneur, patient et d'une immense bonté; je supporte les péchés, les désobéissances. Mais je ne tiens pas le coupable pour innocent. J'interviens contre celui qui a péché et contre ses descendants, jusqu'à la troisième ou la quatrième génération » (Nombres 14.18, Bible en Français Courant)

Cette idée est reprise quatre fois dans l’Ancien Testament (Exode 20.5, 34.7, Nombres 14.18, Deutéronome 5.9), alors il est nécessaire d’y réfléchir. Ces chrétiens croient que, à moins de briser la malédiction, elle durera jusqu’à la quatrième génération.

Cette idée nous intrigue parce que si nous pouvons simplement « briser la malédiction », nous pouvons vaincre toutes les mauvaises choses que nos parents nous ont laissées – une tendance à l’alcoolisme, la dépression, la malhonnêteté, la colère etc.... Donc, si nous les rejetons suffisamment, ou que nous prenons autorité sur elles, que nous prions et jeûnons, nous pouvons en briser la puissance sur notre vie.

La vie pourrait être plus simple si c’était vrai, mais l’idée est mise de côté par l’un des effets les plus puissants de la croix et de l’œuvre rédemptrice de Jésus. A la croix, Il a crié : « Tout est accompli ». Jésus est ressuscité des morts et assis à la droite du Père.

On ne va pas s’asseoir à moins d’avoir fini son travail. Le prix a été payé pour tous nos péchés. La puissance du péché a été brisée. La malédiction a été levée et nous pouvons marcher dans la victoire. L’œuvre du salut est entièrement accomplie !

A l’instant où je place ma foi en Jésus, la malédiction est brisée et des générations de bénédictions commencent pour ma famille.

« Reconnais donc que l’Éternel ton Dieu est le seul vrai Dieu, un Dieu fidèle à son alliance en témoignant de l’amour pour mille générations envers ceux qui l’aiment et qui obéissent à ses commandements » (Deutéronome 7.9, version Semeur)

Cela ressemble parfois à une malédiction

Il n’en reste pas moins que les péchés des parents se manifestent souvent chez les enfants. Les enfants d’alcooliques ont plus de probabilité de devenir eux-mêmes alcooliques. Ceux qui gèrent mal leur argent engendrent des gens qui ne savent pas gérer leur argent. As-tu déjà remarqué que ces choses qui t’énervent tellement chez tes enfants ont un petit côté familier ? On se demande où ils ont appris à réagir comme ça ?

Certaines de ces choses ont effectivement une composante génétique ou sociologique. Mais il ne s’agit pas d’une « malédiction », c’est plutôt un héritage. En tout cas, pour les chrétiens. Jésus a brisé la malédiction au Calvaire.

Et il nous appartient de refuser certains héritages. Nous n’avons pas à faire les mêmes erreurs que nos parents. La liberté chrétienne signifie que Jésus nous a délivrés de l’esclavage du péché. Le péché n’a plus de domination sur nous. Je ne suis pas maudit, je suis béni !

Oui, nous « héritons » encore de certaines habitudes ou tendances. Elles viennent simplement du fait que nous sommes humains.

Grandissons en Jésus !

« Voici donc ce que j'ai à vous dire: laissez le Saint-Esprit diriger votre vie et vous n'obéirez plus aux désirs de votre propre nature. Car notre propre nature a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit a des désirs contraires à ceux de notre propre nature: ils sont complètement opposés l'un à l'autre, de sorte que vous ne pouvez pas faire ce que vous voudriez. Mais si l'Esprit vous conduit, alors vous n'êtes plus soumis à la loi.

Mais ce que l'Esprit Saint produit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi. La loi n'est certes pas contre de telles choses!
(Lire Galates 5.16-26, Bible en Français Courant)

Comment ceux qui sont bénis pourraient-ils être maudis ?

Cette histoire dramatique de l’Ancien Testament nous montre Balaam, qui se tient sur un endroit élevé d’où il peut voir le peuple de Dieu dans la plaine en dessous de lui. Il avait la réputation de pouvoir maudire et bénir, alors il faisait payer ses services. 

Il voulait désespérément maudire Israël, mais à chaque fois qu’il ouvrait la bouche, les bénédictions les plus belles qu’on puisse imaginer en sortaient.

Finalement, il a dû admettre : « Comment maudirais-je celui que Dieu n’a point maudit ? Comment serais-je irrité quand l’Eternel n’est point irrité ? » (Nombres 23.8).

Nous avons été abondamment bénis par l’œuvre de Jésus à la croix. N’oublions pas à quel point cette œuvre est puissante et complète.

Comment ceux qui sont bénis pourraient-ils être maudis ? Accroche-toi à cette bénédiction de mille générations pour ta famille !

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