Détournez-vous un peu de vous !

Détournez-vous un peu de vous !

Un jour, je me suis rendu compte que je venais de faire deux fois de suite cette prière : « Seigneur, s’il te plaît, pardonne mes péchés. » Je savais que la confession des péchés était ordonnée par Dieu et je voulais que ma prière soit entendue, alors j’ai demandé pardon.

J’ai pensé : « Attends, je viens vraiment de redire ça ? Hmmmm… »

Pourquoi ne nous sentons-nous pas pardonnés, quand nous confessons nos péchés ?

Pensons-nous que nous devons nous sentir misérables pendant un certain temps avant d’être pardonnés ? Devons-nous parler d’une certaine façon ou être dans un certain état émotionnel ?

Une partie de la réponse est contenue dans l’expression « se sentir pardonné. » Nous espérons ressentir quelque chose qui nous montrerait que nous sommes pardonnés. Mais la Parole de Dieu vaut mieux que nos émotions.

« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité… Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste » (1 Jean 1.9 et 2.1).

Soyons précis

Bien-sûr, il y a une autre raison qui peut nous donner l’impression qu’il manque quelque chose à notre confession : le fait d’être imprécis. Il est très différent de dire : « Seigneur, pardonne mes péchés » que de dire « Seigneur, pardonne-moi d’avoir été un peu sec avec Jim au travail ce matin. Je n’aurais pas dû agir comme cela. Pardonne-moi. » (Et on demande pardon à Jim dès qu’on en a l’occasion, même s’il l’avait mérité.)

Nous devons permettre au Saint-Esprit de passer notre cœur au « scanner » et de nous montrer précisément ce qui n’est pas de Dieu. Il ne s’agit pas seulement de : « pardonne mes péchés » mais : « pardonne ce péché. »

Dans l’Ancien Testament, un bassin se trouvait devant le Lieu Saint du tabernacle. Les sacrificateurs devaient s’y laver les mains et les pieds avant d’entrer dans la présence de Dieu. C’est une image de la confession d’un péché précis.

Jésus a lavé les pieds de Ses disciples et Pierre a demandé un bain. Le Seigneur lui a répondu, en substance : « Tu as déjà pris un bain. Mais tu as besoin qu’on te lave les pieds. » Nous avons « pris un bain » quand nous nous sommes repentis de nos péchés et que nous nous sommes tournés vers Jésus. Nous avons besoin que Jésus nous « lave les pieds » quotidiennement, afin de nous purifier quand nous péchons.

Mais c’est une bassine, pas une piscine

La confession de nos péchés est importante, mais il est aussi important de ne pas se complaire dans la misère. Ce procédé qui consiste à sonder notre vie pour y chercher le péché peut devenir un exercice de nombrilisme. « Oh, je suis tellement abominable. Et regarde ça ! Et ça ! » Trop d’introspection détourne notre vision de Jésus et de ce qu’Il a fait pour nous et place sous les projecteurs cette personne que nous aimons tellement : nous.

Le baptême dans l’eau représente clairement ce que Dieu a fait dans notre vie quand Il nous a sauvés. Lorsque nous sommes plongés dans l’eau, nous « mourons » à notre ancienne vie de péchés. Quand nous « ressuscitons » en sortant de l’eau, nous sommes ressuscités avec Jésus en nouveauté de vie, avec la capacité de vivre une vie qui Lui plaise.

Que se serait-il passé si le pasteur nous avait gardés sous l’eau pendant 10 minutes dans le baptistère ? Nous serions morts pour de vrai.

Certaines personnes se complaisent dans leur « repentance. » La repentance n’est pas un état dans lequel on se complet. La repentance confesse les péchés avec sincérité, demande pardon et marche en nouveauté de vie. La repentance croit : « Si j’obéis à la Parole de Dieu, je serai pardonné, lavé et rendu capable de vivre comme Jésus. »

Est-ce que cela signifie que nous ne pécherons plus jamais ?

Contre certains péchés, je me bats une fois, je suis pardonné et ils sont démolis, hors de ma vie. Contre certains péchés, je dois me battre tous les jours. Mais je me bats. Je demande pardon et Il pardonne. Je tomberai peut-être cent fois, mais je confesse, je me relève et au bout du compte, l’Esprit m’aidera à gagner. Combien de fois Dieu nous pardonnera-t-Il ? Le nombre de fois qu’il faudra.

Je ne parle pas d’utiliser la confession et le pardon comme des excuses pour demeurer dans le péché. Ça, c’est dangereux. Là, je parle de ceux qui se battent.

« Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous » (Romains 8.11).

Souvent, les péchés les plus évidents sont ceux qui sont les plus faciles à vaincre. La fierté, la paresse, une langue indisciplinée, etc. sont des ennemis plus durs que l’infidélité, le vol ou le mensonge.

Ces péchés cachés qui rampent en nous causent probablement autant de mal que les « gros. » Ils sont extrêmement difficiles à déraciner mais, par la puissance de l’Esprit, nous pouvons y arriver.

Nous effaçons l’ardoise devant le Seigneur en nous examinant nous-mêmes, en confessant et puis en MARCHANT en nouveauté de vie. Si nous mettons constamment l’accent sur notre péché, alors nous regardons à NOUS-MÊMES au lieu de regarder à Jésus et à ce qu’Il a fait.

La deuxième confession

Confesser notre péché n’est pas suffisant. Nous devons aussi confesser ce que Jésus a fait.

Nous sommes pardonnés, nous sommes fils et filles du Dieu vivant, nous avons accès au Père, nous sommes plus que vainqueurs, etc., etc. Il ne s'agit pas d'orgueil. C'est de l'émerveillement. « Je suis réellement pardonné. Je suis réellement réconcilié avec Dieu. Et tout ça grâce à Jésus et à ce qu'Il a fait pour moi et en moi. »

Je suis ressuscité avec Christ. C'est pour ça que j'ai le pouvoir de vaincre le péché. Il ne s'agit pas seulement d'une vérité théologique à affirmer. Il y a une puissance dans cette confession, parce que c'est la vérité. Et c'est ce qui nous permet d'être libre.

Hmmm…

Ravaler sa fierté donne rarement une indigestion. Auteur inconnu.

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1 commentaire
  • rozange Il y a 2 années, 2 mois

    Pensons-nous que nous devons nous sentir misérables pendant un certain temps avant d’être pardonnés ? Devons-nous parler d’une certaine façon ou être dans un certain état émotionnel ? Une partie de la réponse est contenue dans l’expression « se sentir pardonné. » Nous espérons ressentir quelque chose qui nous montrerait que nous sommes pardonnés. Mais la Parole de Dieu vaut mieux que nos émotions. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité… Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste Confesser notre péché n’est pas suffisant. Nous devons aussi confesser ce que Jésus a fait. Nous sommes pardonnés, nous sommes fils et filles du Dieu vivant, nous avons accès au Père, nous sommes plus que vainqueurs, etc., etc. Il ne s'agit pas d'orgueil. C'est de l'émerveillement. « Je suis réellement pardonné. Je suis réellement réconcilié avec Dieu. Et tout ça grâce à Jésus et à ce qu'Il a fait pour moi et en moi. » Je suis ressuscité avec Christ. C'est pour ça que j'ai le pouvoir de vaincre le péché. Il ne s'agit pas seulement d'une vérité théologique à affirmer. Il y a une puissance dans cette confession, parce que c'est la vérité. Et c'est ce qui nous permet d'être libre. amen!!!!!!!!!!!!!!