Découvrir un Seigneur ressuscité en 7 points

Découvrir un Seigneur ressuscité en 7 points

«Car ils ne comprenaient pas encore que, selon l’écriture, Jésus devait ressusciter des morts. Et les disciples s’en retournèrent chez eux. Cependant Marie se tenait dehors prés du sépulcre, et pleurait, elle se baissa pour regarder dans le sépulcre.» (Jean 20.9-11)

Il y a un message clair dans ces versets. Jusqu’à ce que nos regards soient fixés sur la résurrection de Christ, nous avons tendance à rester à regarder le sépulcre et les choses de la mort, au lieu de détourner notre regard des circonstances et des affaires de ce monde, pour compter sur la puissance de résurrection de Christ qui nous élève au dessus des choses de cette vie. Nous sommes élevés au dessus des ténèbres et nous contemplons le Dieu vivant.

Marie et les disciples avaient tous été les témoins de la crucifixion de Christ. Cependant, tant que nous n’avons pas une compréhension correcte de Sa résurrection, Sa crucifixion a moins de signification. L’importance de la croix ne doit pas être ignorée parce que la justice de Christ a ainsi été satisfaite, il ne faut pas s’arrêter là, c’est une étape vers notre délivrance. La croix de Christ ôte le péché et nous réconcilie avec Dieu. Cependant, si Christ était resté dans la tombe, Pierre n’aurait jamais su ce que c’est que d’être pardonné après avoir abandonné Jésus.

« Mais ce n’est pas à cause de lui seul qu’il est écrit que cela lui (Abraham) fut imputé ; c’est encore à cause de nous, à qui cela sera imputé, en nous qui croyons en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification. » (Romains 4 :23-25) Notre consolation vient de Celui qui a ressuscité Jésus de la mort. Notre justification fut acquise par Sa mort, mais elle fut scellée par Sa résurrection. Quand nous regardons à Sa résurrection, notre vie commence à se trouver au-dessus des choses de la mort.

Le cœur de Marie Madeleine débordait d’amour pour Jésus, elle le connaissait selon la chair par tout ce qu’Il avait fait pour elle, mais elle n’avait pas encore complètement réalisé la plénitude du Salut : « Ensuite, Jésus allait de ville en ville et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Les douze étaient avec lui, et quelques femmes qui avaient été guéries d’esprits malins et de maladies ; Marie, dite de Magdala,de laquelle étaient sortis sept démons. » ( Luc 8 :1-2 ) Notre joie ne doit pas venir des bienfaits que Jésus nous accorde, mais elle doit être dans la Personne de Christ.

Il y a une découverte en 7 étapes pour recevoir la connaissance d’un Jésus ressuscité .

Premièrement : Aussi longtemps que nous avons les yeux fixés sur les circonstances de cette vie, notre univers entier s’effondre, et l’angoisse règne. Lorsque le Seigneur vient dans notre âme avec Ses bénédictions, nos circonstances sont les mêmes, mais nos perspectives changent.

Lisons dans l’Evangile de Jean : « Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre dés le matin, comme il faisait encore obscur ; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre. Elle courut vers Simon Pierre et vers l’autre disciple que Jésus aimait, et leur dit: Ils ont enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où ils l’ont mis » (Jean 20 :1-2) Son amour l’avait poussée jusqu’au tombeau de Jésus, mais tout ce qu’elle voyait, c’était un sépulcre vide. Elle ne réalisait pas qu’Il était ressuscité. Si nous ne pouvons pas voir la résurrection de Christ au delà de Sa mort, nos cœurs sont encore vides. Dans un Christ crucifié ? nous trouvons la pleine liberté et la joie de croire.

Même si en venant «Alors qu’Il faisait encore sombre » son cœur était rempli d’angoisse, son amour pour Jésus cependant était un feu ardent, que même les eaux du désespoir ne pouvaient éteindre. « Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans cette maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour laver mes pieds ; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et elle les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as point donné de baiser, mais elle, depuis que je suis entré, elle n’a point cessé de me baiser les pieds. Tu n’as point versé d’huile sur ma tête ; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds. C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés : car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu. Et il dit à la femme : Tes péchés te sont pardonnés. » (Luc 7 :44-48) Jésus se sert de l’exemple de Marie pour montrer à Simon combien elle témoignait de son amour par ses actes et son attitude. Le Seigneur regarde à notre cœur, mais si notre amour se limite à un Christ crucifié, nous ne parviendrons jamais à atteindre cette joie et cette totale délivrance qu’il y a dans le salut. Nous ne les découvrons que par le Christ ressuscité.

Lisons dans l’épître aux Romains : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit , pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché. Or si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes ; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. » ( Romains 6 :4-13)

C’est en étant ressuscités ensemble avec Jésus que nous commençons à nous élever au dessus des choses de cette vie. C’est cela vivre dans le Christ ressuscité.

Marie montrait son amour par ses actes et son comportement, par sa façon de marcher dans la vie, et c’est là que nous parvenons à la pleine assurance de notre pardon. Dans le Christ ressuscité, nous parvenons à un lieu où le péché n’a plus de pouvoir sur nous.

Deuxièmement : S’occuper d’un Christ mort ne nous apporte rien d’autre que de l’amertume. Lisons dans l’Evangile de Jean : « Et les disciples s’en retournèrent chez eux. Cependant Marie se tenait dehors prés du sépulcre, et pleurait. Comme elle pleurait, elle se baissa pour regarder dans le sépulcre ; et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis à la place où avait été couché le corps de Jésus, l’un à la tête, l’autre aux pieds. Ils lui dirent : femme, pourquoi pleures-tu ? Elle leur répondit : Parce qu’ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l’ont mis. »(Jean 20 :10-13) Les disciples qui ont regardé à l’intérieur de la tombe ont vu le tombeau vide et sont retournés chez eux, ratant l’expérience que Marie avait faite. Ils n’ont pas vu les deux anges assis là dans le sépulcre.

Lorsque nous sommes à la recherche d’un Jésus mort, nous ne trouvons qu’une tombe vide et lorsque nous avons tendance à chercher Jésus aux mauvais endroits nous ne trouvons rien d’autre que le vide.

C’est tellement courant de rechercher Jésus dans les moments où tout va bien, alors que nous Le trouvons dans les périodes de découragement. « Ils lui dirent : Femme pourquoi pleures-tu ? Elle leur répondit : Parce qu’ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l’ont mis. En disant cela, elle se retourna, et elle vit Jésus debout ; mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : Femme pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit : Seigneur, si c’est toi qui l’a emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai. Jésus lui dit : Marie ! Elle se retourna, et lui dit en hébreu : Rabbouni ! c’est à dire, Maître ! » (Jean 20 :13-16)

Un tel découragement prépare une entrevue avec Dieu. Les encouragements sont donnés dans les moments de déception. Dans nos plus grandes luttes, nous découvrons souvent que Jésus marche avec nous, révélant la guérison dans la maladie, et nous apprenant combien Sa grâce est suffisante pour nous dans nos difficultés. C’est ainsi que le Seigneur nous montre combien nous avons besoin de Lui et combien Il est précieux pour nous.

« Et voici, une femme cananéenne, qui venait de ces contrées, lui cria : Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est cruellement tourmentée par le démon » (Mat 15 :22) La maladie l’avait amenée à son Seigneur. Lorsque nous sommes malades, nous cherchons la guérison. Nous apprenons à discerner que pécher est une maladie spirituelle grave, et nous recherchons la guérison spirituelle qui vient de Dieu.

Voyez de quelle manière le découragement précède l’encouragement et lisons les versets 23 et 24 : « Il ne lui répondit pas un mot, et ses disciples s’approchèrent, et lui dirent avec insistance : Renvoie-la, car elle crie derrière nous. Il répondit : Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdue de la maison d’Israël. » (Mat 15 :23-24) Est-ce que vous voyez pourquoi nous ne pouvons nous reposer sur la doctrine de l’élection en disant : Bien, si je suis sauvé, je suis sauvé. Elle n’a pas été découragée quand Il lui a dit qu’Il n’avait pas été envoyé pour elle.

Sans une connaissance approfondie de la maladie par laquelle nous sommes vidés de tout ce qui est de notre moi, il n’y a aucun besoin de guérison. Poursuivons aux versets 25 et 26 : «Mais elle vint se prosterner devant lui, disant : Seigneur, secours-moi ! Il répondit : Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens. »(Mat 15 :25-26)

Nous remarquerons bien des fois que les prières les plus courtes sont les plus efficaces. Un jour, alors que j’étais à la limite de mes possibilités et que je n’avais aucune idée de ce que je devais demander, tout ce que j’ai pu dire c’était « Seigneur, Aides moi ! » et c’est dans cette même position que se trouvait la femme Cananéenne. Voyez la profondeur du découragement qui précéda la délivrance : Elle n’avait aucun espoir d’élection, aucun espoir d’appartenir au peuple de la promesse, aucune espérance d’aucune sorte. Tout ce qu’elle pouvait faire c’était L’adorer et lui dire : « Seigneur, Aides-moi ! ».

La réponse à nos problème est révélée au plus fort de nos difficultés. C’est de cette manière que le Seigneur nous conduit vers un Sauveur ressuscité et qu’Il nous sépare de notre moi. Nous lisons aux versets 27 et 28 : « Oui Seigneur, dit-elle, mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. Alors Jésus lui dit : Femme, ta foi est grande ; qu’il te soit fait comme tu veux. Et, à l’heure même, sa fille fut guérie. » (Mat 15 :27-28) Elle a confessé elle même qu’elle était un chien indigne de manger le pain des enfants mais elle en a demandé une miette.

Troisièmement : Le chagrin. Marie se trouvait comme liée à ce tombeau par des cordages d’amour pendant que Pierre et Jean eux sont venus, ont regardé et sont repartis. Ils sont rentrés chez eux insatisfaits. C’est de cette manière que bien des gens viennent à l’église : Ils sont vides quand ils viennent, et ils sont vides quand ils retournent chez eux parce qu’ils n’ont pas recherché avec sérieux la bénédiction pour leur âme.

Marie ne s’est pas contentée de la tombe vide, elle voulait son Seigneur. Nos yeux peuvent être aveuglés par le chagrin quand nous restons à regarder un sépulcre vide et que nous ne voyons pas notre Seigneur Jésus qui est en train de nous parler. Tant de fois notre Seigneur nous parle et marche avec nous tandis que nos yeux sont incapables de Le reconnaître. « Et voici, ce même jour, deux disciples allaient à un village appelé Emmaüs, éloigné de Jérusalem de soixante stades ; et ils s’entretenaient de tout ce qui s’était passé. Pendant qu’ils parlaient et discutaient, Jésus s’approcha, et fit route avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Il leur dit : De quoi vous entretenez-vous en marchant, pour que vous soyez tout tristes ?»(Luc 24 :13-17) Tout comme Marie, Ils L’ont vu et ils ne L’ont pas reconnu. Bien des fois le Seigneur entame une conversation avec nous dans notre cœur, et Il raisonne avec notre logique et Il essaie de nous faire comprendre que notre façon de penser est erronée.

« Quand vous venez vous présenter devant moi, qui vous demande de souiller mes parvis ? Cessez d’apporter de vaines offrandes : j’ai en horreur l’encens, les nouvelles lunes , les sabbats et les assemblées ; je ne puis voir le crime s’associer aux solennités. Mon âme hait vos nouvelles lunes et vos fêtes ; elles me sont à charge ; je suis las de les supporter. Quand vous étendez vos mains je détourne de vous mes yeux ; quand vous multipliez les prières, je n’écoute pas : vos mains sont pleines de sang. Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de devant mes yeux la méchanceté de vos actions ; cessez de faire le mal. Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, protégez l’opprimé ; faites droit à l’orphelin, défendez la veuve. Venez et plaidons dit l’Eternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine. Si vous avez de la bonne volonté et si vous êtes dociles, vous mangerez les meilleures productions du pays ; mais si vous résistez et si vous êtes rebelles, vous serez dévorés par le glaive, car la bouche de l’Eternel a parlé. » (Esaïe 1.12-20)

Le Seigneur veut que nous plaidions avec Lui. Il veut que nous comprenions pourquoi Il n’écoute pas quand nous demandons, car notre religion est une abomination devant Lui si nous avons un tel comportement envers notre frère.

Quatrièmement : Se méprendre sur ce que nous voyons. Il est possible d’être tellement accablé par notre perte imaginaire que nous sommes incapables de reconnaître Christ dans l’épreuve même. Si souvent nous pouvons voir et ne pas réaliser ce que nous voyons. Marie voyait Jésus mais ne réalisait pas qui Il était : « En disant cela, elle se retourna, et elle vit Jésus debout ; mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherche tu ? Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit : Seigneur, si c’est toi qui l’a emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai. » (Jean 20 :14-15)

Tant de fois nous nous demandons pourquoi les autres font certaines choses pour nous, et nous ne réalisons pas qu’ils sont des instruments dans les mains de Dieu pour nous amener à avoir la bonne attitude devant Dieu.

Les disciples ont pris Jésus pour un étranger tandis qu’Il marchait avec eux et qu’Il les enseignait sur ce qui Le concernait :« O hommes sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrit ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? Et commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les écritures ce qui le concernait. Lorsqu’ils furent près du village où ils allaient, il parut vouloir aller plus loin. Mais ils le pressèrent, en disant : Reste avec nous, car le soir approche, et le jour est sur son déclin. Et il entra pour rester avec eux. » (Luc 24 :25-29)

Le Seigneur nous parle et nous fait des reproches, mais nous ne réalisons pas que c’est Jésus qui nous parle.

Cinquièmement : Nous découvrons que c’est un Christ vivant ressuscité qui nous parle à travers Sa parole et Sa providence, et à ce stade, nous comprenons où se trouve la liberté chrétienne pour être délivré de toutes ces choses qui nous contrarient dans la vie.

«Jésus lui dit : Marie ! elle se retourna, et lui dit en hébreu : Rabbouni ! c’est à dire, Maître !» (Jean 20 :16)

Après que Jésus eut prononcé son nom, elle a fait un demi-tour complet, les yeux de son entendement se sont ouverts et elle a vu que c’était à Jésus qu’elle était en train de parler.

Les disciples ont également été étonnés quand Jésus leur a révélé que c’était Lui qui leur avait parlé pendant un bon moment. Voyez dans l’Evangile de Luc : « Pendant qu’Il était à table avec eux, il prit le pain ; il prit le pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux. Et ils se dirent l’un à l’autre : notre cœur ne brûlait-il pas au-dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Ecritures ? » (Luc 24 :30-32)

Quelquefois nos cœurs brûlent et nos consciences sont impressionnées lorsque le Seigneur nous parle en-dehors de Sa Parole. Et quelquefois le Christ ressuscité dirige nos cœurs et nous ne le reconnaissons pas. La joie des disciples n’a pas été parfaite tant qu’ils n’ont pas vu le Christ ressuscité. Nous commençons à comprendre qui est Christ lorsque nous Le voyons comme un Christ ressuscité.

Les Paroles de Jésus ont attiré l’attention de Marie lorsqu’Il l’a appelée par son nom. Savez-vous ce que c’est que d’entendre Jésus vous appeler par votre nom ? Vos regards, alors, se fixent sur un Christ vivant : « Ainsi parle maintenant l’Eternel qui t’a créé, ô Jacob ! Celui qui t’a formé, ô Israël ! ne crains rien, car je te rachète, je t’appelle par ton nom : tu es à moi ! Si tu traverses les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point ; si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, et la flamme ne t’embrasera pas.» (Esaïe 43 :1-2) Lorsque le verset 1 est devenu précieux à mon cœur, j’ai vu le Seigneur dans une nouvelle dimension. Il est devenu un Sauveur personnel, et cela a ôté toute crainte du lendemain. Nous passons dans cette vie à travers des eaux profondes, mais nous n’avons pas peur car nous vivons à présent dans un monde complètement différent et nous savons que nous avons un Sauveur qui est vivant et qu’Il marche avec nous jour après jour. Qu’importe les découragements, car le Seigneur, à la fin, les transforme en bien. Quand Marie a appelé Jésus : « Maître ! » cela signifiait une soumission sans conditions à Son service.

Aucun de ceux qui regardent à un Christ ressuscité ne trouvent un Sauveur impuissant. Avoir une relation avec le Dieu vivant, c’est l’aspiration la plus profonde de notre âme, et nous avons besoin de ressentir dans notre cœur que Christ marche avec nous main dans la main : « Comme une biche soupire après des courants d’eau,ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant : Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu ? « (Psaume 42 :1-2)Nous désirons un Sauveur ressuscité, quelqu’un qui nous élève au-dessus des choses de la vie présente. Le Seigneur nous accorde beaucoup de bienfaits, mais Il veut nos cœurs. Il veut de nous une soumission sans conditions à Son service.

Sixièmement : La connaissance du salut ou encore la relation avec le Sauveur vivant donne de l’audace : « Jésus lui dit : Marie ! Elle se retourna, et lui dit en hébreu: Rabbouni ! c’est-à-dire, Maître ! Jésus lui dit : Ne me touche pas ! car je ne suis pas encore monté vers mon père. Mais va trouver mes frères, et dis leur que je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu. » (Jean 20 :16-17) Marie a donné le premier témoignage de la résurrection de Christ, elle devait retourner vers les disciples qui étaient rentrés vides à la maison, et leur annoncer que Christ était ressuscité de la mort.

Marie aurait voulu rester pour toujours prés de Jésus physiquement, mais à présent, il fallait qu’elle apprenne à marcher par la foi et non par la vue. « Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. Ainsi dés maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière. » (2 Cor 5 :14-16) Lorsque nous prenons conscience d’un Christ ressuscité, nous ne vivons pas plus longtemps pour nous-mêmes, mais nous vivons pour Lui et nos cœurs désirent Lui être agréables. Tant de gens sont concernés par ce que l’on fait ou que l’on ne fait pas, ce que nous pouvons ou ne pouvons pas, mais quand nous vivons pour Lui, nous ne sommes pas concernés par ce que nous pouvons ou ne pouvons pas, nous sommes concernés par ce qui Lui est agréable.

C’est comme si vous aviez un enfant qui vit en se conformant simplement au règlement intérieur de votre maison, ou bien un enfant qui fait tout son possible pour être agréable à ses parents. C’est cela notre relation avec Christ. Est-ce notre désir de faire tout ce qui Lui est agréable ? Si vos enfants essayaient de vous être agréables simplement pour être sûrs d’avoir leur héritage, vous pourriez leur dire qu’ils ne vous aiment pas, et d’autre part, quel serait la part d’héritage que vous leur accorderiez ? Ne vaudrait-il pas mieux pour un enfant qu’il fasse tout pour vous être agréable sans avoir d’arrière-pensées d’héritage ? sans vouloir obtenir l’héritage ? Pouvez-vous réaliser combien il est dangereux de s’approprier la mort du Fils de Dieu par intérêt pour l’héritage ?

A présent, il nous est ordonné de rester avec assurance, fermes dans la foi :« Ainsi, puisque nous avons un souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, Il a été tenté comme nous en toutes choses,sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce,afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins.»( Hébreux 4:14-16) Un jour, l’un de mes enfants s’est confié à moi à propos d’une tentation à laquelle il devait faire face, comme j’avais moi aussi affronté cette même tentation, j’ai été capable de le comprendre et de l’aider dans cette situation.

Septièmement : L’obéissance de la foi. Après que Marie eut découvert le Christ vivant, elle a reçu l’ordre de témoigner de ce qu’elle avait vu, et elle a obéi. Cet ordre est donné à tous les membres du corps de Christ , de témoigner à notre prochain de ce que Christ a fait pour nous . Nous ne pouvons pas rester muets, nous devons témoigner de Lui devant les autres. « Jésus lui dit : Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit ces choses. » (Jean 20 :17-18)

Jésus lui avait dit : « Je suis au-dessus des choses de ce monde, je veux que tu sois au-dessus des choses de ce monde et que tu témoignes de cela à mes frères, tes frères. » Nous avons une relation familiale avec Lui.

Vous et moi avons reçu l’ordre de nous mettre en route pour aller vers les frères et le monde pour témoigner de ce que nous avons vu un Sauveur vivant et leur dire ce qu’Il nous a dit. « Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc point : vous valez plus que beaucoup de passereaux. C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux »(Matthieu 10.30-33) Nous Le renions en refusant de parler de Lui.

La victoire que Christ a obtenue pour Son église est éternelle, personne ne peut la remettre en cause. « Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir des mains de mon Père. Moi et le Père nous sommes un. » (Jean 10 :27-30) C’est la sécurité éternelle pour ceux qui sont en Christ.

Tandis que nous grandissons dans la connaissance de qui nous sommes, nous pouvons grandir dans la connaissance de qui est Christ. Le Seigneur Jésus ne Se révèle pas aux hypocrites, ni à ceux qui ne sont pas attirés par Lui , mais Il se révèle à des gens comme Marie qui montrent leur amour pour Lui.

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(Romains 1.16)

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