Devenir l'amie de son mari N°10

Devenir l'amie de son mari N°10
Obéir dans l'insoumission ? Non !
Désobéir dans la soumission ? Parfois ...


L’obéissance extérieure n’est donc que le reflet d’une attitude intérieure. A l’opposé de celle de ce petit d’un an qui, dans sa chaise de bébé, défie du regard sa mère, semblant lui dire : «Oui, tu m’as fait asseoir, mais dans mon cœur, je suis debout !» Il obéit, mais est en totale rébellion. Cette attitude est dangereuse pour un couple, la rébellion qui gronde va un jour faire irruption tel un volcan incontrôlé.

Lorsque nous acceptons de nous soumettre à une autorité, nous démontrons notre respect envers Dieu, source des autorités. Si nous remettons notre sort entre ses mains, nous verrons son intervention. L’apôtre Paul a prêché et a vécu la soumission envers des autorités très dures. Tout en étant injustement emprisonné, il était sûr que son sort reposait toujours entre les mains de Dieu.
Etait-il passif pour autant ? Non, lorsqu’on ordonne de le frapper alors qu’il amorce sa plaidoirie de défense, il se révolte et traite l’auteur de cet ordre de muraille blanchie (Actes 23:3). On lui fait alors vivement remarquer qu‘il vient d’insulter le souverain sacrificateur. Paul se reprend: «Je ne savais pas, frères, que c’était le souverain sacrificateur car il est écrit: Tu ne diras pas du mal du chef de ton peuple» (Actes 23:5). Il n'est pas d’accord avec l’injustice commise, mais il choisit de respecter l’autorité. Cela ne l’empêche nullement de continuer à assurer sa défense. Il est ainsi possible de rester soumis à une autorité tout en exprimant son désaccord.

La loi ou l'esprit ?

Tout en gardant une attitude remplie de respect, il peut arriver que l’épouse soit amenée à désobéir; il s'agit des cas où la loi de Dieu est clairement transgressée. Si votre mari vous demandait de tromper le fisc ou de voler votre voisin vous ne pourriez l’accepter.

Sous le règne de Pharaon, les sages-femmes juives avaient reçu l'ordre de mettre à mort tous les bébés mâles. Ce monarque représentait la plus haute autorité de l’époque. Ceux qui lui désobéissaient mettaient leur vie en jeu. Pourtant, ces sages-femmes craignirent Dieu plus que les menaces de mort. Elles désobéirent et laissèrent vivre les garçons. Dieu les bénit d'avoir agi courageusement par respect pour lui.

Une chrétienne, épouse d'un haut fonctionnaire congolais, se retrouva enceinte pour la quatrième fois. Son mari lui ordonna d’avorter et lui donna l'argent pour l’intervention. Qu'auriez-vous fait à sa place ? Elle prit l'argent, acheta de la layette et bientôt accoucha d'un magnifique bébé. Furieux, son époux ne la soutint nullement lors de la naissance. Plusieurs années plus tard, il se convertit et, en larmes, lui demanda pardon d’avoir ordonné la mort de leur enfant...
L’amour vrai permet de conjuguer respect du mari et attachement à la Parole de Dieu. Cette attitude droite est parfois bien difficile. Celui qui pèse les cœurs sait ce que vous vivez, il vous conduira.

La soumission, source de protection et d'autorité

Un des devoirs du mari, c’est de protéger son épouse. Il ne peut jouer ce rôle que si celle-ci souscrit à sa protection, car un corps à deux têtes est un monstre. La soumission n’exclut en rien le dialogue et l’écoute commune du Seigneur. Bien comprise, bien vécue, elle est une source de protection, de paix et de bien-être pour toute la famille.

Larry Christenson dans son livre La famille chrétienne» nous rapporte une anecdote qui démontre la force d’une saine direction dans le foyer. Un jour, un enfant traita sa mère d'imbécile. Ce qu'il n'avait pas vu, c'est que, juste derrière lui, se tenait son père. Celui-ci le souleva par la ceinture et lui demanda sévèrement: «Qui est l'imbécile ?» Pris de panique, le petit s'écria: «C'est moi, c'est moi !», faisant rire toute la famille par son attitude soudainement si conciliante. Mais la leçon porta ses fruits : tous comprirent qu'attaquer maman signifiait avoir des ennuis avec papa. Cela démontra aux enfants la force et l’autorité de l’accord parental.

Fréquemment, le mari délègue son autorité à sa femme pour qu’elle dirige la maisonnée en son nom. Quand l'épouse est menacée (ingérence de la belle-famille, voisins mécontents, incident public), si au lieu de se défendre, elle répond : «J'en parlerai à mon mari», la tension diminue. L’autorité reconnue donne soudain une nouvelle force à ses propos, car on sait qu'en dernier ressort, la personne de référence est le chef de famille.

Mise en page de Marianne Dubois


Cet enseignement est gratuitement à votre disposition en vidéo sur le site :
www.carlobrugnoli.net

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