Devenir l'amie de son mari N°35

Devenir l'amie de son mari N°35
On se coupe de la grâce en la refusant à autrui

Dans le «Notre Père», Jésus nous enseigne à développer harmonieusement nos relations avec Dieu et avec nos semblables : «Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.» (Matthieu 6:12) On pourrait traduire cette prière en disant : «Père, regarde comment je pardonne à ma belle-mère, à mon mari, à ma rivale, à mes enfants et, s’il te plaît, agis de même à mon égard.» Même poids, même mesure, ce n’est que justice. Jésus ajoute un commentaire : «Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi, mais si vous ne pardonnez pas, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.» (Matthieu 6.14-15)

Il ne s’agit pas d’un bon conseil, mais d’un principe assorti de conséquences. Si je refuse de pardonner, je n’aurai plus droit à l’erreur, je devrai être parfaite ! Un fardeau bien lourd à porter ! Un général déclara un jour à un pasteur «Sachez, Monsieur, que je ne pardonne jamais !» Ce à quoi l’homme de Dieu répondit : «Eh bien, général, j’espère pour vous que vous ne fautez jamais.»

Jésus nous invite à choisir le pardon comme style de vie : «Soyez donc miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés, ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés, pardonnez et vous serez pardonnés.» Luc 6:36-37

Le pardon, source de guérison

Comme le dit si bien un proverbe : «Un frère offensé est pire qu’une ville forte et les querelles sont comme les verrous d’un donjon». (Proverbes 18:19) Dans le couple, les époux ressemblent parfois à des banquiers qui emmagasinent dans la banque de leur mémoire toutes les injustices et les affronts. Ils restent là, intacts et bien vivaces. Dans ce domaine, il n’y a pas de prescription: une histoire vieille de dix ans peut rester aussi cuisante que celle de la semaine dernière. Pourquoi ? Parce que la blessure n’a pas été guérie. Sans la désinfection du pardon qui permet la guérison, elle continue à faire mal.

En voici un exemple, une femme atteinte de paralysie demanda à son pasteur de prier pour sa guérison. Sa situation est difficile car elle a plusieurs enfants à charge. Son mari vient de la quitter pour une autre femme. Avant de prier, le pasteur lui demande si elle a pardonné à son mari.

- Ah non ! C’est lui qui m’a abandonnée.
- Oui, mais c’est vous qui souffrez, pardonnez-lui afin que rien ne fasse obstacle à vos prières. Cela vous libérera de l’amertume qui peut bloquer votre guérison.
Elle fond en larmes.
- Non, je ne peux pas. Tout est de sa faute, s’il ne m’avait pas abandonnée, je n’en serais pas là.
Elle repartit sûre de son bon droit, mais ... enfermée dans sa haine.

Plus tard elle médite sur la vie de Jésus. Sur la croix, il s’est écrié : «Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu’ils font». Il a pardonné à ceux qui ne demandaient pas pardon, à ceux qui l’insultaient et lui crachaient dessus. Elle décide de pardonner à son mari et va jusqu’à jeûner pour lui. Peu de temps après, saisi de terribles remords, il revient à la maison et lui demande pardon. Ensemble, ils vont voir le pasteur qui conduit le mari à Christ. Quant à elle, persévérant dans la prière, elle a été totalement guérie de sa paralysie ! (1)

Mise en page de Marianne Dubois

Cet enseignement est gratuitement à votre disposition en vidéo sur le site :
www.carlobrugnoli.net

(1) Exemple tiré de « La prière : clé du réveil » de Y. Cho paru aux éditions Vida, p. 148.

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