Faire ce que Jésus a fait? Oui, mais... N°3


- Une deuxième interprétation entendue parfois est la suivante: "Nous ferons les oeuvres que Jésus a faites (Jn 14:12) si nous travaillons dans des contrées lointaines, peu développées et dépourvues de soins médicaux."
Gloire à Dieu pour tous les miracles et guérisons qu’il effectue aux extrémités de la terre, mais Jésus n'a pas lié sa promesse à la situation géographique ou à la densité des médecins et des hôpitaux par habitants, mais à la foi en lui.
Dieu a la même compassion pour l’Occident que pour les pays en voie de développement. Il est vrai que beaucoup d’Européens ont vu leur foi grandir alors qu’ils assistaient à des conversions et des guérisons lors d’un séjour sur le continent africain; mais on ne perd pas l'onction quand on reprend l'avion! Dieu est disposé à agir partout dans le monde, même dans notre lieu de naissance.
Je l’ai expérimenté dans mon village natal où j’étais invité pour une campagne d’évangélisation. En terminant le message, j’ai proposé aux malades qui désiraient la prière de s’approcher après la réunion. J’ai dit ouvertement qu’en Afrique non loin de cinquante personnes, pour le même auditoire, saisiraient l’occasion, mais que là probablement deux ou trois seulement le feraient... Effectivement, trois personnes demandèrent la prière. Il y avait un homme qui souffrait d’une sciatique; il ressentit immédiatement une légère amélioration et s’en retourna à la maison. Là, il trouva sa tante alitée et fiévreuse. Il lui expliqua qu’on venait de prier pour lui et qu’ayant reçu un message sur la prière pour les malades, il était disposé à le faire pour elle. Elle accepta la proposition de son neveu avec joie et... fut instantanément guérie. Le lendemain, ils vinrent tous deux témoigner au micro de ces faits. Pour ma part, ce fut comme un clin d’oeil du Seigneur.
- Une troisième interprétation commune est la suivante: "Nous ferions les oeuvres que Jésus a faites si nous vivions au temps des premiers apôtres."
Nous serions donc nés deux mille ans trop tard, quel dommage! Heureusement, Jésus n’a pas lié cette promesse à une époque définie de l’Histoire, mais toujours à la simple foi en lui.
Un pasteur expliquait un jour à un Gitan que Dieu ne faisait plus de miracles aujourd’hui. Celui-ci lui demanda alors:
- Que faites-vous quand une personne a le cancer dans votre église?
- Nous prions pour elle en disant: "Seigneur guéris-la, si c’est ta volonté". Et le Gitan de répondre:
- A supposer que Dieu la guérisse, comment appelleriez-vous cela...?
- Mais voici l’interprétation secrète de la plupart des chrétiens contemporains: "Je ferais les oeuvres que Jésus a faites si j’avais un grand ministère. Si j’étais un évangéliste renommé ou un grand pasteur... mais cette promesse ne me concerne pas."
Jésus a dit: "Celui qui croit en moi", il n’a pas dit: "Celui qui est apôtre, celui qui a fait une école biblique ou celui qui a vingt-cinq ans d'expérience chrétienne". Comme pour en relever l’extrême importance, il a repris cette promesse juste avant son ascension en soulignant que ces signes accompagneront non seulement les apôtres, mais bien ceux qui auront cru Cf. Mc 16:15-18. L’histoire des réveils, comme les innombrables témoignages, à l’instar de la résurrection citée dans l’article précédent, ne font que confirmer ce fait.
- Finalement relevons une cinquième interprétation paraissant bien subtile: "Oui bien sûr Jésus voudrait faire de grands miracles par nous; personnellement j'aimerais tellement faire les oeuvres que Jésus a faites, mais mon église n'est pas prête, ma ville n'est pas prête, mon pays n'est pas prêt, ma culture n'est pas prête."
Penchons-nous encore une fois sur cette promesse: elle n’est pas collective, elle est au contraire tout à fait personnelle. Jésus n’a pas dit: "Ceux qui croient en moi" mais: "Celui qui croit en moi". Celui, comporte le sens masculin et féminin de disciple.
Quelle est donc l’interprétation correcte de ce passage? Je vous propose celle-ci: lisez-la avec une grande attention. Jésus dit: "En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera lui aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes."
Lorsque nous renonçons à soumettre l’Ecriture à nos interprétations particulières et ne cherchons plus à lire entre les lignes mais bien plutôt à lire les lignes elles-mêmes, la puissance et la dimension extraordinaire de la promesse prennent toute leur valeur!
Ce message est tiré du livre "Comment prier pour les malades" du même auteur.
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