Genèse 17, fin

Retrouvons Abraham et sa conversation avec Dieu. Nous les avons laissés juste au moment où Dieu allait lui parler de son épouse...

L’épouse d’Abraham aussi va recevoir un nom nouveau.
Sarai signifie “qui cherche la querelle, les disputes”. Sarah signifie “princesse”.


Lorsque Sarah était encore Sarai, elle eut cette célèbre conversation que nous pouvons trouver au chapitre 16:2-5 de la Genèse, avec son mari au sujet de sa servante.

Dans le coeur de cette épouse brisée par le fait de ne pouvoir donner un enfant à son mari, on peut penser que sa proposition prenait vraiment racine dans la douleur de sa stérilité. Elle se serait très certainement sentie aimée plus que tout si son mari avait tenu un langage différent. Peut être aurait-il pu la rassurer en lui affirmant qu’elle avait plus de valeur qu’un enfant, que Dieu allait prendre soin de sa promesse Lui-même. Après tout, la Bible nous décrit Abraham et Sarah comme étant un homme et une femme de foi.

Hébreux 11:8 “C'est par la foi qu'Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu'il devait recevoir en héritage, et qu'il partit sans savoir où il allait.”

Hébreux 11:9 “C'est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d'avoir une postérité, parce qu'elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse.”

On peut aussi comprendre pourquoi la femme d’Abram portait le nom de Saraï: L’amertume avait pris racine dans son coeur et elle cherchait querelle.

Mais, avec la promesse que Dieu fait à Abram, Il inclut aussi sa femme. Ils ne font qu’un aux yeux de Dieu et Saraï va devenir Sarah et tomber enceinte, enfin ! Quelle différence entre les deux prénoms !
Nous pouvons y voir l’importance primordiale du rôle du mari dans la bénédiction prononcée sur son épouse et la capacité et la responsabilité que Dieu a mis en chacun des maris, en tant que chef spirituel, de bénir leur épouse.

Après tout, c’est elle qui va porter et apporter l’accomplissement de la promesse de Dieu à Abraham. Il a besoin d’elle pour vivre pleinement la réalisation de la promesse de Dieu pour sa vie.

Quand un mari reçoit une promesse de Dieu, un appel sur sa vie, l’appel repose aussi sur l’épouse. Peut-être se manifestera t-il avec une expression différente mais cela vaut la peine de rechercher ensemble la définition de l’appel de Dieu sur le couple.

Dans ce chapitre 17 de la Genèse, Abraham reçoit une nouvelle fois la confirmation de la promesse de Dieu. Il tombe sur sa face dans un signe de repentance.

Voilà la bonne attitude de coeur à avoir si nous nous rendons compte de notre manque de foi, de nos doutes, de nos questionnements quant à la réalisation des promesses de Dieu dans notre vie.

Genèse 17:17-18

Abraham va rire, ayant du mal à croire à la possibilité de sa femme de tomber enceinte. Humainement parlant, c’était déjà trop tard !

Lui, le père de ceux qui croient, homme de foi va douter. Rappelons-nous que notre marche chrétienne n’est pas faite que d’une ascension sans écueuils, en pointe directe vers le ciel, mais plutôt de hauts et de bas, de sommets et de vallées par lesquels nous passons. Notre foi ne s’en trouve que fortifiée !
Un vigneron, pour augmenter la qualité du raisin de sa vigne et donc du vin qu’il va produire, surveille la qualité de son sol. Il n’est pas rare que le vigneron décide de rajouter un caillou ici, un autre là pour forcer les racines du pied de vigne à aller puiser plus profondément les nutriments nécessaires à la croissance du raisin. Ces cailloux sur notre chemin font grandir notre foi !

Genèse 17:19-22

Abraham avait raison de penser que tout cela était humainement impossible à réaliser. Mais la promesse d’une alliance nouvelle réalisée au travers d’un fils à venir était Divine.

Le passage de Galates au chapitre 4 nous décrit les deux alliances, celle réalisée par l’enfant de la femme esclave et celle réalisée par l’enfant de la femme libre.
 

Galates 4:21-31 “ ...Pour vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse ; ... C'est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de l'esclave, mais de la femme libre.”

Cette promesse nous place, nous aussi, sous une nouvelle alliance. Celle-ci nous est acquise par la naissance du fils de Dieu qui elle aussi était annoncée et était impossible à vue humaine.

C’est une bonne nouvelle pour nous, Dieu “rattrape” nos erreurs et Il transforme le mal en bien. Mais rappelons nous toujours que Dieu n’avait pas besoin qu’ Abram ou Saraï “l’aident” à réaliser la promesse qu’Il leur avait faite. Nous créons beaucoup plus de problèmes et de tragédies quand nous essayons de “donner un coup de main” à Dieu.

Malgré les erreurs d’Abraham, Dieu accomplira sa promesse pour la vie de son serviteur.

Même lorsque nous sommes infidèles, notre Dieu reste fidèle et Il ne se repent jamais ni de son don ni de son appel sur notre vie !
 

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(Romains 1.16)

7 commentaires
  • marymarie Il y a 11 années

    Amen
  • Strasbourgeoise Il y a 11 années

    Quelquefois je me demande pourquoi Dieu a permis de telles faillites dans la vie de ses serviteurs? Quel sentiment de faillite Abraham a dû ressentir au moment de donner sa femme au Pharaon pour sauver sa peau. Quel échec aussi d'avoir écouté le mauvais conseil de sa femme et de se rendre compte trop tard qu'elle était incapable de gérer sa jalousie à l'égard de sa servante.Et pourtant dans les deux cas Dieu est intervenu : il a averti lui-même le Pharaon et il s'est occupé lui-même de la servante détestée. Voilà comment Dieu réussit à se glorifier même dans nos faillites. Et voilà comment nous apprenons à nous glorifier de sa grâce uniquement.C'est un bon moyen de nous garder dans l'humilité finalement.
  • SISSIVER Il y a 11 années

    Amen
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