Quand vous priez, dîtes : “Que ton nom soit sanctifié”

Quand vous priez, dîtes : “Que ton nom soit sanctifié”

Ces mots de Jésus sont le pivot du ‘Notre Père’ (Matthieu 6.9-13), la prière dont les termes précisent aux disciples le contenu de : entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est dans le lieu secret, et ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Les termes du ‘Notre Père’ enseignent ce qui doit se passer dans le lieu secret. En faisant dire aux disciples : Père, Jésus les approche de Dieu ;  en faisant dire : notre au pluriel, il les lie à leurs frères ;  en faisant dire que le Père est aux cieux, il les place sous les ailes du Très-Haut. Là, leur première demande sera : que ton nom soit sanctifié. C’est l’objectif central, que la Bible ne permet pas de confondre avec l’une de ses conséquences : beaucoup sauront qui tu es, et te reconnaîtront. 

Les termes ‘ton nom’ et ‘sanctifié’ magnifient la sainteté de Dieu

Le ‘Notre Père’ fait intimement partie de Matthieu 5 - 6 - 7. La prière est enseignée à des disciples de Christ : vous avez entendu… mais moi je vous dis. Leur Maître expose un standard élevé : ils seront des cœurs purs, parfaits comme leur Père céleste est parfait, l’œil en bon état, ne donnant pas ce qui est saint aux chiens, se gardant des faux prophètes. Vivre cela ne leur sera possible que dans un contact durable avec la sainteté de Dieu lui-même !  Il est regrettable que des traductions suppriment les mots « nom » et « sanctifié » en les jugeant peu compréhensibles. S’ils le sont peu, c’est seulement quand des personnes non disciples répètent la prière enseignée à des disciples ! Supprimer ces mots c’est enlever la clé d’une pratique de Matthieu 5 à 7.

Car, dans la bouche de Jésus, cette phrase « que ton nom soit sanctifié » réfère ses disciples à l’emploi que Dieu fait du mot « sanctifié » !  Le premier emploi est : Dieu bénit le septième jour et le sanctifia, car en ce jour Dieu avait cessé (litt.) toute l’œuvre qu’il avait créée (Genèse 2.3). Par ce jour-là, l’Éternel enseigne une réalité hautement sainte : pour son peuple, la majesté même de Dieu - son nom - devra importer plus encore que ses œuvres ; comme c’est le cas au ciel. C’est bien ce que vise Jésus quand il prie : Père saint, garde-les dans ton nom (Jean 17.11).  Son nom sera leur lieu secret, ce qu’illustre : le nom de l’Éternel est une tour forte (Proverbes 18.10). Ayant fermé leur porte, ils seront reçus dans le repos de l’Éternel où eux aussi cesseront leur ouvrage pour se tenir avec lui. Oui, dans le lieu secret résonnera le cantique de Moïse et de l’Agneau : Seigneur, qui ne craindrait et ne glorifierait ton nom ? car seul tu es saint, et toutes les nations viendront et se prosterneront devant toi (Apocalypse 15.4). 

En premier c’est Dieu lui-même qui sanctifie son nom

 

Avec quel présupposé lisons-nous : que ton nom soit sanctifié ? Sanctifié par qui ?  Par le monde ? Par les disciples ? Par Dieu ? 

Sanctifier le sabbat (Exode 20.8) éduquait les fidèles à sanctifier l’Éternel. Ce qui – solennellement – est au cœur de son appel : l’Éternel dit à Moïse et Aaron : parce que vous n’avez pas cru en moi pour me sanctifier aux yeux des Israélites, vous ne ferez pas entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne (Nombres 20.12). Mille fois plus que Moïse, les générations suivantes ont failli à sanctifier le nom de Dieu ; démontrant combien l’homme naturel ne le fait pas. Mais, fidèle à son dessein, l’Éternel va intervenir : Ce n’est pas à cause de vous que j’agis de la sorte, maison d’Israël, c’est à cause de mon saint nom, que vous avez profané (Ezéchiel 36.22). Je sanctifierai mon grand nom … et les nations reconnaitront que je suis l’Éternel… quand je serai sanctifié par vous sous leurs yeux (Ezéchiel 36.23). Il faut distinguer ici entre causes et conséquence. L’Éternel dit la cause première : je sanctifierai mon nom, puis une cause seconde : il sera sanctifié par vous, puis une conséquence : les païens me reconnaîtront pour Je suis, le Dieu saint de l’alliance avec Abraham. 

Et l’Éternel précise comment il va lui-même sanctifier son nom en Israël : Je vous purifierai de toutes vos idoles ; je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai mon Esprit en vous, et je ferai que vous suiviez mes prescriptions (Ezéchiel 36.25). Cela, Dieu l’a fait en envoyant unilatéralement son Fils accomplir la purification des péchés en médiateur de l’alliance nouvelle !  Là, les disciples de Christ peuvent et doivent sanctifier le nom de leur Père. 

Le mot ‘sanctifié’ est le pivot du ‘Notre Père’ entier

Les trois phrases : ton nom, ton règne, ta volonté, ne désignent pas trois réalités séparables. Car, à Moïse déjà, Dieu avait enseigné que ne pas obéir à sa voix (Nombres 20.7) c’est ne pas le sanctifier (Nombres 20.12). Et, dans toute l’Écriture, le règne de Dieu est intrinsèque à sa personne !  Isolé de Matthieu 5 - 6 - 7, le ‘Notre Père’ semble demander à Dieu que tout homme fasse sa volonté comme au ciel. Mais ce standard est approprié uniquement à ceux qui sanctifient son nom. Par eux, des individus ou des foules croiront en Christ, cependant la Bible ne dit jamais que ce monde sanctifiera le nom de l’Éternel. Car, dit Jésus, ce monde a pour prince le diable (Jean 14.30)

Quand nous demandons : Père, que ton nom soit sanctifié, ça implique : tu l’as sanctifié en donnant ton Fils. Et : sanctifie-le encore en révélant ton Fils aux élus (1 Pierre 1.1). Et aussi : que nous, ses disciples, puissions le sanctifier mieux que jusqu’ici. Voilà ce qui se passe dans le lieu secret, avec Dieu le Saint qui récompense ceux qui craignent son nom (Apocalypse 11.18).

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3 commentaires
  • frederic cobut Il y a 2 années, 1 mois

    Je mets le nom et visé toujours Jesus dans mes prière . Car Père tu as donner ton fils bien aimé pour que j ai la vie sauve amen
  • rozange Il y a 2 années, 1 mois

    Car, dans la bouche de Jésus, cette phrase « que ton nom soit sanctifié » réfère ses disciples à l’emploi que Dieu fait du mot « sanctifié » ! Le premier emploi est : Dieu bénit le septième jour et le sanctifia, car en ce jour Dieu avait cessé (litt.) toute l’œuvre qu’il avait créée (Genèse 2.3). Par ce jour-là, l’Éternel enseigne une réalité hautement sainte : pour son peuple, la majesté même de Dieu - son nom - devra importer plus encore que ses œuvres ; comme c’est le cas au ciel. C’est bien ce que vise Jésus quand il prie :Amen