La Clé de ta destinée

La Clé de ta destinée

Plusieurs textes de la Bible affirment clairement que Dieu a tracé avant même ta naissance ta destinée:
Jérémie 29:11 «Car je sais, moi, les desseins que je forme pour vous oracle de Yahvé desseins de paix et non de malheur, pour vous donner un avenir et une espérance.»
Dans certaines versions de la Bible, le mot desseins est traduit par: plans, projets.
Dieu a fixé un plan, il nous a créés pour de grandes choses, de meilleures choses, bref pour voir sa gloire dans notre vie.
Je vous invite à lire un autre texte qui apporte la lumière sur la pensée de Dieu à ton sujet.
Ps 139:17-18 «Combien tes desseins, ô Dieu, sont, pour moi, impénétrables, et comme ils sont innombrables ! Si je les comptais, ils seraient bien plus nombreux que les grains de sable sur les bords des mers. Voici : je m’éveille, je suis encore avec toi.»
L’Esprit de Dieu éclaire le roi David sur le plan de Dieu au point qu’il s’écrie combien tes desseins sont :
1. impénétrables ;
2. insondables;
3. infinis, je ne peux pas les compter, je me perds et je me trompe en faisant le calcul.


J’affirme encore que tu es un homme spécial dans le plan de Dieu. Souvenez-vous du Prophète Jérémie, il définit sa vie en fonction de son âge, des réalités politiques dans le pays. L’Éternel lui donne deux révélations :
1. Il lui dit que malgré son jeune âge, cela ne change rien au plan qu’il a déjà tracé pour sa vie.
2. Il lui donne une vision exceptionnelle extraordinaire
 : « L’Eternel m’adressa encore la parole en ces termes : - Que vois tu, Jérémie ? Je répondis : - Je vois une branche d’amandier.» (Jér 1:11)

L’amandier est le premier arbre du printemps, après un hiver rigoureux, la neige a rasé tout sur son passage, tout semble mort. On voit sortir une tige d’amandier, signe qu’il y a encore la vie. La neige qui couvre le sol, quelle que soit son épaisseur, ne peut changer ni annuler le plan de Dieu sur votre vie. C’est signé et scellé pour l’éternité.

Je vous invite à découvrir la clé d’entrée dans votre destinée. Cette clé s’appelle: l’esprit de sacrifice.
Lecture Philippiens 2:5-11
"Ayez en vous la pensée qui était en Christ–Jésus, lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui–même, en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes ; après s’être trouvé dans la situation d’un homme, il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé et lui a donné le nom qui est au–dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus–Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père."

Ce texte est un chant souvent chanté par les premiers chrétiens lors de service d’adoration comme celui-ci. Il me semble que les fidèles de tous les temps aiment les paroles de ce chant surtout les versets 9-11 pour affirmer que Jésus-Christ est entré dans sa destinée. Et ce destin est le positionnement qui est le couronnement royal.
D’une manière générale, nous prenons moins le temps d’étudier sur le chemin qui a mené Jésus-Christ à entrer dans le dessein de son Père céleste. L’hymne que nous venons de lire décrit l’esprit de sacrifice de Christ.

Voici trois grands principes qui caractérisent l’esprit de sacrifice de Christ :

1. Le renoncement (v7)
«Lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, 7 mais il s’est dépouillé lui–même,…»
L’apôtre Paul débute ce texte en affirmant la divinité de Jésus-Christ. Il affirme d’abord sa préexistence, que Christ est Dieu selon qu’il dit aux Juifs avant qu’Abraham fut, «Je suis» (Jn 8:58) pour attester son éternité. Il était de toute éternité égal à son Père, il a partagé la même nature, les mêmes perfections: sainteté, omniscience, omnipotence, omniprésence, etc.
Ensuite, il montre le miracle de sa venue dans le monde que nous appelons l’incarnation. Christ n’a pas été bousculé pour venir dans le monde. Il a bien voulu accepter le plan de son père qui était de prendre la forme d’un homme (un corps sans péché) pour venir sauver l’humanité perdue dans ses péchés.
Pour venir dans le monde, dit Paul, Christ s’est dépouillé. Prenons un terme terre à terre pour bien comprendre ce que le Saint-Esprit veut dire à l’église. Prenons le mot «renoncer» qui signifie : abandonner sa possession.
La question que nous pouvons nous poser est de savoir qu’est-ce que Christ a abandonné?

1. Sa gloire;
2. Son indépendance de son autorité;
3. La démonstration de ses perfections;
4. La démonstration de ses richesses éternelles;


L’esprit de sacrifice qui conduit au dessein de Dieu commence par l’abandon ou le renoncement à soi avec le sens positif de l’acceptation.
L’apôtre Paul parle aussi de sa propre expérience de renoncement en attestant :
« Moi, pourtant, j’aurais des raisons de mettre ma confiance dans la chair. Si d’autres considèrent qu’ils peuvent mettre leur confiance dans la chair, à plus forte raison moi : circoncis le huitième jour, de la lignée d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d’Hébreux ; quant à la loi, pharisien ; quant à la passion, persécuteur de l’Église ; quant à la justice de la loi, irréprochable. Mais ce qui était pour moi un gain, je l’ai considéré comme une perte à cause du Christ. En fait, je considère tout comme une perte à cause de la supériorité de la connaissance de Jésus-Christ, mon Seigneur. À cause de lui, j’ai accepté de tout perdre, et je considère tout comme des ordures, afin de gagner le Christ ».
(Phil 3:4-8)

L’apôtre énumère une liste riche des valeurs qui faisaient sa fierté autrefois dans le judaïsme :

1. Circoncision;
2. Appartenance à la race d’Israël ;
3. Appartenance à un groupe de pharisiens;
4. Être membre du parlement juif appelé Sanhedrin


Paul affirme qu’il a renoncé à tous ces privilèges qui ont bâti son nom comme jeune pharisien zélé et fort. Il a renoncé. Paul n’utilise pas le mot renoncer mais il emploie des mots encore plus forts: perte et ordures, gagner Christ afin de marcher avec le Dieu qui a ma destinée dans sa main.
Aujourd’hui encore, le Seigneur demande à l’homme et à la femme qui veulent marcher avec lui de renoncer aux œuvres mortes :

1. L’envie; le goût du luxe prononcé;
2. La haine;
3. L’orgueil;
4. Le mensonge, (les demi-vérités);
5. Le manque de sincérité, d’intégrité;
6. La jalousie;
7. La méchanceté; la violence;
8. La critique;
9. L’escroquerie; la tricherie;
10. La manipulation;
11. L’exploitation de l’autre;

Renoncer à toutes ces pratiques et aux choses semblables même si elles nous procurent un gain quelconque momentané, afin de marcher avec Dieu qui a notre dessein éternel dans sa main.


2. L’humilité (v8)
«Il s’est humilié lui–même »
Ce que l’humilité n’est pas :
- L’humilité ne signifie pas s’incliner pour saluer des frères et sœurs
- Se négliger, mal manger, mal s’habiller; mal se loger alors qu’on a les
moyens de mieux prendre soin de soi;
- changer de démarche, avoir une grosse bible, marcher à petits pas;

Ce que l’humilité signifie :
1. Vertu qui nous donne le sentiment de ne pas revendiquer nos droits;
2. Vertu qui nous donne le sentiment de faiblesse là où nous sommes normalement fort;
3. Vertu qui nous pousse à voir les autres comme supérieurs à nous ; malgré leur jeune âge, le manque de formation ou de qualification, le statut social inférieur à nous, nous les voyons comme supérieurs à nous-mêmes.

L’humilité est le fruit de l’Esprit. (Ga 5:20)
Christ est notre modèle d’humilité, dans son incarnation, il a renoncé à revendiquer ses droits, il s’est abaissé pour revêtir un corps d’argile (boue), quel contraste avec son corps glorieux qu’il avait au ciel! Ensuite, il s’est encore abaissé pour vivre comme un simple homme alors qu’il était Dieu. Il a mené une vie simple, bien que toute la richesse dans le monde visible et invisible soit à lui. Il ne s’est pas fait remarquer parmi ses contemporains. Il a accepté d’être jugé, même s’il avait raison, il a accepté de perdre le procès qui l’a conduit à la croix. L’humilité nous pointe vers le bas (nous abaisse pour un temps). C’est ce que Christ nous révèle par sa vie comme un exemple.

Exemple: Pasteur Samuel Lecompte nous a raconté une histoire qui nous a fait rire mais en même tant nous a fait réfléchir. Lorsqu’il a reçu le Seigneur, il a vite discerné son appel. Il savait qu’un jour, il prêcherait l’évangile. Très jeune dans la foi, il brûlait d’envie que son pasteur lui donne la chaire afin qu’il prêche. Six mois après, son pasteur l’a convoqué à son bureau car le comité de l’église voulait le rencontrer. Sam Lecompte est arrivé assuré que l’heure était venue pour lui d’être confirmé dans ce qu’il sentait dans son cœur. En présence du comité de l’église, le pasteur lui a dit qu’il avait été nommé concierge de l’église.
Samuel s’est senti insulté dans son cœur. Moi, prédicateur en gestation, comment ce comité a osé me proposer une telle responsabilité. Il est parti de là ayant dans son cœur un sentiment mélangé de tristesse et de colère. Voilà un bel exemple de ce que le manque d’humilité peut produire en nous.

3. L’obéissance
«Il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix.» (v8)
Christ nous a laissé un modèle de vie qui mène vers la bénédiction. Le v8 dit qu’il s’est humilié lui-même se rendant obéissant jusqu’à la mort. L’obéissance caractérise la vie de Christ :

1. Il dit que son père l’a envoyé;
2. Je ne fais pas ma volonté mais celle de mon père;
3. Le père me donne des disciplines;
4. Le père me donne des paroles à dire;

Obéir, c’est se mettre sous l’autorité, agir conformément aux instructions reçues de l’autorité.
Son obéissance fait de Christ un serviteur exceptionnel devant son père. Il a obéi jusqu’à la mort.

L’obéissance est une épreuve difficile car devant nous sont placés plusieurs obstacles à franchir :
1. âge; sexe;
2. accoutrement;
3. couleur de peau;
4. titre,
5. diplôme,
6. statut social;
7. expériences de vie;

Christ avait des valeurs supérieures à tout ce que nous venons d’énumérer mais il a regardé tout cela comme de la boue pour une seule raison: plaire à son Père céleste.
L’obéissance n’a pas de prix. Christ a obéi jusqu’à donner sa vie dans une mort réservée aux criminels de son temps.

Un témoignage biblique qui montre à quel point l’obéissance ouvre une multitude de portes à la bénédiction est celui de David. Le livre de 1 Samuel raconte qu’un jour il était au champ en train de paître le troupeau de son père. Il reçoit un message que son père l’appelle à la maison. Sans discuter, il laisse le troupeau et obéit. Lorsqu’il arrive à la maison, il trouve le juge Samuel dans la cour de son père qui était venu le oindre roi. Imaginez si David avait refusé. La suite de l’histoire montre qu’un jour, son père l’envoie au (fond…) pour ravitailler ses trois frères. Ce chemin d’obéissance l’a conduit à découvrir une opportunité unique, se battre avec Goliath et devenir le jeune vainqueur de l’histoire d’Israël.

Le dessein de Dieu.
Le dessein de Dieu est très grand à tel point que tu ne puisses pas le décrire. Dieu veut que tu saisisses les principes qui te conduiront à coup sûr vers l’entrée de son dessein.
En venant dans le monde, Christ nous montre le chemin pour entrer dans le dessein de Dieu: le renoncement, l’humilité, l’obéissance qui mène jusqu’à la mort. Ces trois principes ouvrent la porte du dessein de Dieu car le v9 de l’épître aux Philippiens débute comme une conclusion: «C’est pourquoi Dieu l’a souverainement élevé et lui a conféré le nom qui est au–dessus de tout nom afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux sur la terre et sous la terre »
Ce verset est comme le couronnement du chemin de l’esprit de sacrifice.

En d’autres termes, nous pouvons dire:
- ayant renoncé à tout;
- ayant accepté de s’humilier;
- ayant accepté de s’offrir jusqu’à la mort ;
Son Père l’a récompensé en lui ouvrant la porte de son divin dessein. Il est devenu le Seigneur des seigneurs et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom. Voici le dessein de Dieu pour sa vie. Christ a suivi un parcours qui l’a amené à entrer dans le dessein de son Père.

Conclusion:
Le dessein de Dieu pour ta vie est impénétrable, indescriptible et insondable. Dieu a un plan pour ta vie. Le meilleur est devant toi, ce que tu as vu, reçu et vécu n’est rien par rapport à ce que le Seigneur a préparé pour ta vie devant toi. Le meilleur est à venir, ne te contente pas des miettes.

Il y a des principes qui te conduiront certainement vers ta destinée.

1. Tu dois renoncer: à l’orgueil, à la révolte, à l’arrogance, au mépris de l’autre, à l’amour du luxe et du monde, à l’envie de posséder, à la jalousie, au mensonge;
2. Tu dois accepter de cultiver le sentiment de l’humilité.
Toutes les valeurs sur lesquelles tu t’appuies pour regarder les autres comme inférieurs à toi, t’ont été données par grâce.
3. Tu dois t’engager à obéir à la Parole de Dieu et te soumettre à toutes formes d’autorité que le Seigneur a placées devant toi.


En vivant cette vie de Christ, la main de Dieu va te conduire vers le dessein qu’il a préparé pour ta vie.
Se repositionner dans sa marche avec le Seigneur, c’est accepter de développer en soi cet esprit de sacrifice. Amen

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