La vision qui va changer votre vie

La vision qui va changer votre vie

Notre Seigneur, durant son passage sur notre terre, a été animé sans cesse d’une vision. Cette vision l’a conduit dans l’action et lui a permis de supporter la souffrance. Si je suis un vrai disciple de Jésus, je souhaite que le Seigneur me communique sa vision afin que je sois un disciple qui porte du fruit et qui a un bon comportement. 

La vision qui a animé Jésus

Tant d’enfants de Dieu sont des observateurs de ce qui passe autour d’eux. Ils trouvent que la vie chrétienne est pesante. Ils proclament souvent pour se justifier que nous sommes dans des temps difficiles. Ils ont du mal à se réjouir et à abonder en actions de grâces. Pourquoi ? Simplement, ils manquent de partager la vision du Maître. Que faire pour que cela change ? 

Quand un enfant de Dieu entre dans la vision du Seigneur, son attitude change, son discernement se transforme. Ayant les regards sur Jésus, le chef de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite de Dieu. (Héb 12 : 2)  Jésus a regardé le but final de ses combats : la joie d’être assis à la droite de Dieu. Cette vision de l’éternité lui a dicté son attitude envers les circonstances de la vie. Jésus parlait de ses souffrances mais aussi de sa résurrection.

Sur la montagne de la transfiguration, Jésus a rencontré Moïse et Elie qui ont triomphalement terminé leur vie. De quoi ont-ils parlé ? C’étaient Moïse et Elie, qui apparaissant dans la gloire, parlaient de son départ qu’il allait accomplir à Jérusalem. (Luc 9 : 31) La destination de ce départ était le ciel de gloire, en passant certes par la crucifixion, mais aussi par la résurrection et l’ascension. Nous comprenons les propos et l’attitude de Pierre qui déclara : Maître, il est bon que nous soyons ici, dressons trois tentes… (Luc 9 : 33) 

L’apôtre Paul traduit cette réalité en faisant une estimation et une comparaison : J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui nous sera révélée. (Rom 8 : 18) 

C’est une grande réalité que nous oublions trop souvent. Nous sommes des héritiers du ciel, nous sommes des pèlerins sur cette terre. Notre cité est dans le ciel. Nous sommes appelés à vivre et à régner avec notre Sauveur. Nous avons une espérance bénie. Que cette espérance inspire notre comportement. 

Regarder comme Jésus

Comment voyons-nous notre prochain ? Quand la foule suivait Jésus, les gens religieux faisaient des reproches au Maître… des gens de mauvaise vie, des prostituées, des publicains, des voleurs se retrouvaient en sa compagnie. Mais quand Jésus regardait cette multitude, il voyait autre chose que des pécheurs et des pécheresses : il voyait la grande souffrance et une énorme insatisfaction. Voyant la foule, Jésus fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante, abattu, comme des brebis qui n’ont pas de berger. (Mat 9 : 36) Ce n’est pas un sentiment de colère qui saisissait le cœur de Jésus, mais une grande compassion. L’abattement, l’insatisfaction dont parle Jésus, sont les fruits du péché. Le fruit du péché a toujours été amer. Aucun péché ne put apporter la joie, le contentement durable. Et Jésus voyait au travers de la foule tout le désastre qu’apporte le péché. Jésus hait le péché mais il a compassion du pécheur. 

Jésus a vu également le grand besoin : cette foule avait besoin d’un berger, en fait, elle avait besoin du bon berger. Jésus savait que ni le bien être matériel, ni les oeuvres sociales ne pouvaient les rendre heureux.

Ce que notre génération a le plus besoin, c’est de découvrir le bon berger qui saura les conduire aux vraies sources de la vie. Que d’illusions dans notre génération ! Ni les biens matériels, ni les loisirs, ni le bien être social, ni aucune autre chose ne pourra rendre la foule heureuse. Notre monde nous fait courir après des illusions. Comme le disait Pierre : Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. (Actes 4 : 12) 

Si je regarde mon prochain comme Jésus, je prierai pour lui, je lui rendrai témoignage de la compassion de Jésus, je le conduirai vers le bon berger qui donne sa vie pour ses brebis.

Levez les yeux et regardez…  

Jésus un jour a donné un ordre à ses disciples, facile à exécuter. Jésus leur parlait d’une nourriture à manger qu’ils ne connaissaient pas. En fait, c’était la nourriture de l’âme, faire la volonté de Dieu. Pour découvrir cette nourriture, Jésus leur a donné un ordre. C’est aussi un commandement qui s’adresse à chacun d’entre nous : Voici, je vous le dis, levez les yeux et regardez les champs qui blanchissent déjà pour la moisson. (Jean 4 : 35)  

En fait que leur propose le Maître ? Les disciples avaient préparé un repas pour Jésus mais apparemment, il n’avait pas envie de manger ce jour là. Et Jésus leur a parlé d’une autre nourriture. Une nourriture est faite pour satisfaire nos besoins personnels, elle donne des forces nouvelles. La nourriture nous fait toujours du bien, elle est indispensable pour la vie. Une personne qui ne se nourrit pas, perdra des forces et finira par mourir.

Que faut-il faire pour trouver cette nourriture spirituelle dont parle Jésus ? Il faut levez les yeux dans un premier temps, c'est-à-dire les détacher des choses matérielles et passagères. Dans un deuxième temps, il faut regarder dans la même direction que Jésus. Il voit déjà la moisson toute proche, les moissonneurs en plein travail, le salaire du moissonneur, la joie de la récolte. Il voit celui qui amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui moissonne se réjouissent ensemble. (Jean 4 : 36) En levant les yeux et en regardant comme Jésus, vous verrez les fruits, le salaire, la joie, la vie éternelle ! N’est-ce pas là une motivation extraordinaire pour faire ce que Jésus nous demande qui va changer votre attitude, votre comportement.

Le choix du regard 

Au début de l’humanité, Eve sous l’inspiration de Satan a regardé dans la mauvaise direction, elle a regardé ce que Dieu lui avait interdit et elle vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue (Genèse 3 : 6) Ce regard mal dirigé a été le début des malheurs et de la ruine de l’humanité. Il y a des choses que Dieu nous interdit de regarder, des choses impures, malsaines mais aussi certaines choses qui vont provoquer la convoitise, la jalousie. Il est important de savoir contrôler son, regard. Un jour, un jeune est venu me demander la prière. Pour quel motif ? J’ai vu des choses que je n’aurai pas du regarder ; je veux que le Seigneur me purifie ! m’a t’il répondu. 

Aujourd’hui, en regardant dans la bonne direction, celle du Christ, tu peux commencer une vie nouvelle et heureuse.

Pour une vie de bonheur et de plénitude, nous voulons regarder comme Jésus et dans la direction que Jésus nous invite.

Seigneur ! Donne-moi de voir comme toi tu vois, et de regarder ce que tu regardes !

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