L'abus sexuel : parlons-en! (2è partie) Pardonner?

L'abus sexuel : parlons-en! (2è partie) Pardonner?

Top Féminin vous propose ce mois-ci la suite du dossier sur l'abus sexuel que nous avons publié au mois de novembre dernier. Shélomie Monte aborde maintenant deux aspects difficiles de "L'après-agression" : le pardon, et l'épreuve de la confrontation avec l'agresseur. Est-il possible de pardonner un jour à notre agresseur? et est-ce souhaitable? Est-il nécessaire de confronter l'agresseur? Ces étapes font partie du difficile travail de guérison et de reconstruction et l'auteur nous en parle avec beaucoup de délicatesse, d'honnêteté et de sagesse spirituelle. Toute l'équipe de Top féminin prie que cet article vous soit en bénédiction, bonne lecture!

L'abus sexuel parlons-en : LE PARDON

Par Shélomie Monte

Vous avez été nombreuses à réagir au dossier : "L’abus sexuel parlons en!". J’ai voulu ce mois-ci parler d’une question qui vous a touchées plus particulièrement :

LE PARDON

Je n’ai pas la prétention de détenir « LA VERITE ». Je désire simplement essayer de répondre à vos questions, en me basant sur mon expérience, sur mes lectures, et surtout sur ma foi chrétienne.

Je souhaite préciser que je ne veux en aucun cas juger qui que ce soit, ni culpabiliser aucune d’entre vous . Il faut du temps pour pardonner, et j’aimerais vraiment que vous ne considériez pas cet article comme une offense ou une insulte pour celles qui vivraient actuellement des moments difficiles de souffrance et de combats dans ce domaine, ce n’est pas mon but !

Je voudrais au contraire vous aider à réaliser combien le pardon a le goût de la liberté.

Chaque jour, ou presque nous sommes confrontées au choix de pardonner ou non.Vis a vis de notre mari, de nos enfants, de nos amis, nos frères et sœurs, nos collègues de travail…Régulièrement nous avons besoin de pardonner mais aussi de demander pardon. Reconnaissons-le, ne serait-ce que pour nos maris et nos enfants, ils auraient bien des raisons de nous en vouloir.Mais nous exerçons le pardon, parce que nous nous aimons !

Dans le cas de l’abus il est difficile de concevoir le pardon, car la nature de la blessure est différente et bien plus profonde.

Essayons de voir ensemble les différentes possibilités de réagir après avoir été blessé :

  • Nous pouvons non seulement accepter les sentiments qui naissent alors dans notre cœur, colère, rancune, haine …Mais en plus les nourrir, en passant du temps à y penser, à ruminer ces choses.

« Ce que nous nourrissons, c’est ce qui grandit en nous. »(ref Sallie Collbret).

  • Faire semblant, faire comme si rien ne s’était passé, se mentir à soi-même, s’auto persuadant que tout va bien et que nous n’avons pas été meurtris.Vivant dans le déni, essayant tant bien que mal d’enfouir au plus profond de notre cœur tout ce que nous ressentons, ne laissant voir aux autres qu’un masque de bonheur.
  • Prendre conscience de nos sentiments, des dégâts causés par l’abus. Réaliser la profondeur de la blessure .Mais décider malgré tout de combattre ces mauvais sentiments, faire le choix délibéré de ne pas en tenir rigueur. Et, surtout, confier notre cœur, avec tout ce qu’il contient, à Dieu.

Pardonner est une grâce que l’on accorde à quelqu’un, alors qu’il ne la mérite pas et que nous aurions des raisons justes de lui en vouloir.

Pardonner n’est pas :

-Excuser.

-Se voiler la face.

-Enfouir.

-Nier.

-Manquer de courage.

-Fuir.

-Facile

-Naturel

-Logique

-Impossible

POURQUOI PARDONNER ?

Pour être libre !

Si nous ne pardonnons pas, nous laissons alors germer en nous, des racines d’amertume, de haine, un esprit de vengeance….

« Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu, à ce qu’ aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’ en soient infectés ». Hébreux 12/15

« Que toute amertume, toute animosité, toute colère…sorte du milieu de vous ». Ephésiens 4/31

Ces racines, au début insignifiantes, vont bien vite grandir et finir par remplir tout notre cœur. Elles deviennent alors comme des boulets que nous traînons derrière nous, un poison qui circule dans nos veines, nous rongeant de l’intérieur. Notre vie familiale, professionnelle, sentimentale, amicale, en sera inévitablement affectée. Il faut beaucoup d’énergie pour gérer tous ces sentiments négatifs, et cela peut même finir par nous arrêter dans tout ce que nous faisons, dans nos projets d’avenir etc.….Nous centrant sur nous même, devenant aigris , et désagréables .La rancune est un lien entre nous et l’ offenseur , entre notre passé et notre présent , et un obstacle entre notre souffrance et le processus de guérison, entre le mal et le bien que Dieu voudrait faire! Elle nous lie à l’autre et nous empêche d’avancer, faisant bien plus de tort à nous-mêmes qu’à l’autre !

La rancune et la haine, sont comme une corde qui relie un bateau au port, l’empêchant ainsi de faire ce pour quoi il a été construit. Lorsque l’on coupe cette corde, le navire peut alors s’éloigner du bord et naviguer en toute liberté !

Coupons les cordes qui nous lient à l’offenseur et déchargeons-nous sur Dieu, de TOUS nos soucis, de tous nos fardeaux, de toutes nos souffrances, de toutes les injustices, de tout ce qui nous fait mal, car Lui-même prendra soin de nous (1Pierre.5/7). Il ne confie pas cette grande tâche à un autre, non, c’est Lui-même qui prend soin de nous .Mais pour cela, nous devons accepter de lui donner « le dossier », nous devons lui faire confiance !

Dieu nous demande de pardonner non pas comme un ordre, sans appel, mais comme un conseil bienveillant. Parce qu’il sait que la rancune et la haine nous feront du mal et finiront par nous détruire. Dieu veut notre bonheur, il veut nous voir heureuse, épanouie, ayant la joie de vivre.

Alors n’hésitez plus et choisissez de vivre en pardonnant !

COMMENT ?

Nous sommes bien conscients que nous ne parlons pas ici de quelqu’un qui vient de nous marcher sur le pied, et qui dit « oh pardon ! ». Nous ne nous poserions même pas la question « est-ce que je vais lui pardonner ? Hum je ne sais pas ….Quand même, il a sali mes nouvelles chaussures …. »

Non! Nous savons que l’abus atteint notre être intime, ébranle nos croyances, nos valeurs, notre estime de soi…Et nous blesse au plus profond de nous-mêmes, là où aucun homme ne peut aller, là où seul Dieu peut sonder, panser, consoler et guérir! Faisons-lui confiance totalement, Il connaît nos besoins, Il sait si bien parler à notre cœur.

Dieu comprend ce que vous ressentez.

Jésus a été flagellé, battu, humilié, dénudé devant tous, et tout cela injustement. Il ne méritait pas cela, Lui le Saint, le pur, le juste. Malgré tout, Il a CHOISI de souffrir, de mourir pour chacune d’entre nous, afin que nous puissions être réconciliées avec le Père. Il a offert sa vie afin que nous ayons accès libre à son pardon, n’est-ce pas merveilleux ? Savoir que nous pouvons nous approcher de Jésus, sans crainte, sachant qu’Il ne nous juge pas, et que malgré nos fautes il est toujours prêt à nous pardonner !!!!!!!!Est ce que nous méritons tout cela ? Non !!! Mais c’est un effet de sa grâce. C’est parce qu il nous aime qu’il a TOUT accepté !

Après tout ce que Dieu a fait pour nous, après tout ce qu’Il nous a pardonné, et cela lui a coûté la vie ! Pouvons-nous encore refuser de faire grâce à celui qui nous a fait du mal ? A celui qui a péché contre nous ?

« C'est pourquoi, le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs.

Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents.

Comme il n'avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu'il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants, et tout ce qu'il avait, et que la dette fût acquittée.

Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna devant lui, et dit : Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout.

Ému de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette.

Après qu'il fut sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers. Il le saisit et l'étranglait, en disant : Paie ce que tu me dois.

Son compagnon, se jetant à terre, le suppliait, disant : Aie patience envers moi, et je te paierai.

Mais l'autre ne voulut pas, et il alla le jeter en prison, jusqu'à ce qu'il eût payé ce qu'il devait.

Ses compagnons, ayant vu ce qui était arrivé, furent profondément attristés, et ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s'était passé.

Alors le maître fit appeler ce serviteur, et lui dit : Méchant serviteur, je t'avais remis en entier ta dette, parce que tu m'en avais supplié ; ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j'ai eu pitié de toi ?

Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il eût payé tout ce qu'il devait.

C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son coeur. » Matthieu 18/23

« Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous ». Romains 5/8

Dieu nous a aimés bien avant que nous ne nous repentions. Il n’a pas attend u que nous venions à Lui.

Au travers de la croix Il nous offre son pardon, alors que nous ne le méritons pas. Vous pouvez bien sur réagir et dire que nous ne sommes pas Dieu, et c’est vrai !

Humainement nous n’avons pas la capacité de pardonner, mais si nous avons accepté Jésus dans notre vie et notre cœur, nous avons reçu son esprit et sa capacité !

« Je puis tout par Christ qui me fortifie » Philippiens 4/13

Notre capacité nous vient de Dieu, qui au travers de son Esprit nous communique les dons de l’esprit :

L’amour, la joie,la paix, la patience,la bonté, la bénignité,la fidélité,la douceur,la tempérance Galates 5/22

Notre secours dans l’incapacité se trouve en Jésus !

Mais Dieu nous laisse libres de choisir !

QUAND PARDONNER ?

De par notre nature, lorsque nous sommes blessées, notre premier sentiment est négatif. Il faudra plus ou moins de temps pour que ce premier sentiment s’atténue. Cela dépendra de la profondeur et de la nature de la blessure, ainsi que de la sensibilité de chacune. Le travail du Saint-Esprit et notre désir de nous rapprocher de Dieu y sont aussi pour beaucoup ! Mais il arrive un temps, où par le Saint-Esprit, Dieu nous propose de pardonner. Je voudrais insister sur ce point, c’est vraiment le Saint-Esprit qui nous convainc, qui nous reprend, avec amour et douceur. Sans le Saint-Esprit nous ne pouvons prendre que des décisions intellectuelles, mais pas avec le cœur.

Mais il vient un moment où notre cœur est « travaillé ». Nous pouvons décider de nous emmurer un peu plus, restant sur le chemin de la rancune, brandissant toutes sortes d’arguments tout à fait honorables et légitimes. Ou, nous pouvons décider de changer de direction en donnant cette blessure à Dieu et en le laissant s’en occuper ! C’est notre choix ! Notre responsabilité! Cela ne veut pas dire qu’il n’y a plus en nous de souffrance, mais nous sommes à un point où nous faisons assez confiance à Dieu pour croire qu’Il est capable de s’occuper de cette situation et qu’elle lui tient assez à cœur pour qu’Il s’y « penche » et nous fasse justice.

Une fois cette décision prise, un lourd fardeau va disparaître. Désormais il n’y a plus d’obstacle, Dieu peut continuer à reconstruire notre vie. Il va par le Saint Esprit travailler en profondeur. Même si cela prend du temps, nous ne le regretterons pas, nous en verrons les fruits !

Il va transformer les eaux amères de notre cœur en source de bénédiction pour nous- mêmes mais aussi pour tous ceux que nous côtoierons

« De même que Christ vous a pardonnés, pardonnez vous aussi. » Colossiens 3/13

« Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonnés. » Ephésiens 4/31.32

Porter plainte ou pas?

Certaines personnes pensent que l’on ne peut pas porter plainte si l’on a pardonné. Ce sont deux choses complètement différentes. Lorsque l’on parle de pardon, on parle le langage du cœur, où seul Dieu peut intervenir.Un verdict n’a jamais guéri de blessure intérieure! Mais parfois la victime ressent le besoin de faire intervenir la loi. Elle peut le faire aussi dans le but de protéger d’autres victimes potentielles, ou afin, tout simplement d’entendre l’agresseur reconnaître ses fautes. La justice est là pour ça. Dans bien des situations nous faisons appel à la police, lors d’un cambriolage, d’un accident… Pourquoi dans le cas d’abus on brandit la pancarte du pardon? Que chacune fasse selon ce qu’elle ressent, le choix vous appartient. Ce qu’il faut savoir néanmoins, c’est que les démarches sont compliquées, longues et le verdict est bien souvent décevant comparé au crime. Cependant, pour celles qui ont été victimes d’abus durant leur enfance et qui souhaitent porter plainte, elles ont vingt ans après leur majorité pour le faire (en France).

Une autre question a été soulevée et mérite d’être développée :

LA CONFRONTATION

FAUT-IL OUI OU NON CONFRONTER L’OFFENSEUR ?

Oui…et non !

NON :

· Dans le cas où vous vous mettriez en danger !

  • Si vos motivations sont la colère, l’animosité, la haine. L’entretien ne sera pas constructif et n’aboutira pas à grand chose, au contraire vous risquez fort de perdre vos moyens et d’en ressortir complètement frustrée.
  • Si vous ne vous en sentez pas capable.
  • Si vous êtes seule à y aller.
  • Si vous nourrissez de trop grands espoirs
  • Si vous n’avez pas ou très rarement de contact avec la personne.
  • Si vous n’avez pas le « feu vert » de Dieu.

OUI :

  • Si vous en ressentez le besoin.
  • Si vous avez des contacts réguliers avec la personne.
  • Si vous pouvez lui dire que vous avez remis cette situation entre les mains de Dieu, et que par sa grâce Il a enlevé toute animosité. C’est l’occasion de lui témoigner de l’amour de Dieu, qui vous a sauvé et pardonné de tous vos péchés, c’est un témoignage qui peut lui permettre d’accéder à la même grâce que vous.
  • Si vous êtes accompagnée par au moins une personne qui vous soutiendra physiquement mais aussi spirituellement.
  • Pour le mettre devant ses responsabilités.
  • Pour ne plus porter le poids de la culpabilité, et la remettre entre les mains du réel fautif.

SE PREPARER A LA CONFRONTATION.

Une préparation dans la prière est indispensable !!!

La confrontation est loin d’être une chose facile. Bien au contraire. Ne surestimez pas vos capacités, vous aurez besoin de toute la grâce de Dieu.

Demandez à Dieu de vous conduire, de vous fortifier, entourez-vous de la prière de personnes en qui vous avez confiance, évitez de rester seule sur ce chemin.

Ne vous précipitez pas. Laissez Dieu vous conduire.

Prenez le temps de réfléchir à cette confrontation, quelles sont vos attentes? Préparez ce que vous allez dire, pour ne pas perdre vos moyens, submergée par vos émotions.

Soyez réaliste, ne nourrissez pas de trop grands espoirs, il est en effet très rare qu’un offenseur se repente et se reconnaisse à 100% coupable. Il aura plutôt tendance à nier en bloc ou bien à se trouver des fausses excuses : « je ne me souviens plus trop », « je voulais simplement te faire du bien », « je ne t’ai pas forcé, tu étais d’accord » « j’étais jeune ». Ou au pire mettre la responsabilité sur vos épaules : « c’est toi qui m’a cherché », « tu m’aguichais », « tu aimais ça »….

Tous ces mots sont bien crus et écorchent nos oreilles et nos cœurs, et pourtant c’est la réalité.

Il est donc important de ne pas faire cette démarche à la légère et de savoir exactement quels sont vos buts.

LES CONDITIONS MATERIELLES

Choisissez un lieu de rencontre neutre. Ni chez vous, ni chez lui. Si la situation prend une tournure qui ne vous convient pas, ou si vous vous sentez méprisée… N’hésitez pas à quitter ce lieu, ne vous laissez pas « piétiner ». Respectez vos propres limites. Ne laissez pas quelqu’un être votre voix!! C’est vous qui devez maîtriser la situation et non l’inverse comme dans le passé! L’offenseur vous a plongé dans le silence, aujourd’hui vous avez le droit de vous faire entendre.

La confrontation peut se révéler très constructive. Vous avez donné l’occasion à l’offenseur de se repentir « la balle » est désormais dans son camp. Vous avez fait votre part. Pensez maintenant à vous, faites-vous plaisir, prenez soin de vous.Et laissez à Dieu le soin de faire le reste …

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1 commentaire
  • reflet62 Il y a 9 années

    bonjour et que DIEU vous bénisse. je m'appel jacques, je fut crée dans l'impureté,je ne connais pas mon vrai père, abusé une dizaine d'année par mon beau-père,avec 30 ans de silence avant le premier mot, une mère, fille unique,imbu de sa personne,qui a pour seul soucis ,sont propre bien-etre une famille qui apres avoir connu mon histoire,m'a montre sont rejet je n'ais jamais connu l'amour d'une mère ou d'une famille, sans enfant car stérile de naissance. je remercie le ciel pour sa bonté a mon égard,au lieux de me laissé me perdre,le seigneur a su me guider sur ses pas, mon coeur a toujours été amour pour mon prochain,en prière pas toujours régulière ,mais toujours vivante la force dans mon coeur ,m'a permis de tout dépasser ,sans psy,n'y médecine d'aucune sorte,je prie souvent dans les larmes,sans pour autant les demander. j'ai déja pardonné a mon agresseur,a ma famille et a tout ceux qui de pres ou de loin m'on fait du mal,tout en demandant au ciel de leurs pardonner aussi. j'ai fait une prière qui ne sera pas mal prise par le ciel ,tel est mon espérance, Seigneur,tu ma créé a ton image ,le mal a su voilé la mienne,Père malgré cela je ne recherche que ton amour,afin de continuer a demander,toujours plus pour mon prochain,je te demande souvent pardon pour leurs actes. Seigneur toi dont l'amour est infini,sachant que l'âme est indestructible,je te demande de me faire la grâce d'annihiler la mienne au profit de toutes vies ,afin que jamais plus sur cette terre,le mal ne puisse agir. Merci a tout ceux qui ont pris connaissance de ma vie et que DIEU vous bénisse a tous AMEN