L'Ami invisible (ou pas!)

L'Ami invisible (ou pas!)

À Montréal, les boulangeries, c'est unique!

Ce n'est pas juste un endroit ou l'on fourgue du croissant à du client...
Non, non, ici les étudiants y restent pour faire leurs devoirs,

les vieux pour y lire le journal
et les dessinateurs de BD du Jura suisse de la rue de la Malathe 14 qui s'appellent Alain y dessinent entre deux spectacles d'humour.

‒ « Puis-je petit déjeuner avec vous ? »

Me demande un parfait inconnu
(si si, c normal ici, les gens ont l'habitude d'être sympa).

Très vite, je sympathise avec le gars et sa copine,
quant tout à coup,
ils se taisent tout deux en regardant mon dessin en cours.
Visiblement quelque chose les a choqués...

Pourtant, ce n'est qu'une simple esquisse d'un petit bonhomme
...
avec une énorme tumeur sur le coté gauche de son visage... mais bon.
(c une idée pour ma BD "Idées reçues 3").


Le canadien me pose alors cette étrange question :
‒ « C’est mon portrait ? »

Je ne comprenais pas sa question...
Comment aurais-je pu lui faire son portrait?
Je ne l’avais jamais croisé auparavant !

Alors, il tourne son visage, dévoilant ainsi son profil gauche que je n’avais pas vu jusqu’ici,et je comprends:
il a une énorme cicatrice, témoin d'une opération récente.
Il y a peu, il ressemblait exactement à ce dessin...
Toutes les personnes présentes à la table me fixent du regard un peu interloquées,
conscientes du surnaturel de la situation...
Moi :
- « ha ouuuui c'est normal !
Vous ne le remarquez que maintenant,
mais Dieu, comme à son habitude, est assis à la table avec moi
et ce genre de circonstances, c’est signé Jésus...
Je vous présente l’un à l’autre...? »

Alain

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14 commentaires
  • Strasbourgeoise Il y a 11 années, 12 mois

    Vous avez bien de la chance de lier si facilement contact avec les gens. Dans mon quartier il y a un clochard que j'aimerais bien aider mais j'ose à peine croiser son regard tellement je sens qu'il déteste sa situation et que je ne peux pas faire grand chose. Je lui ai quand même apporté des affaires cet hiver mais il m'a fait patienter en faisant mine d'écrire des choses importantes dans un carnet. D'ailleurs il est toujours en train de griffonner ou de dessiner dans un cahier de brouillon car il ne veut surtout pas avoir l'air d'un mendiant mais parfois l'alcool prend le dessus et il devient une vraie épave.Dans l'église que j'ai visité dimanche je ne me suis pas sentie à l'aise car il y avait surtout des riches. Quand le pasteur a demandé qui avait un rêve la seule réponse fut "gagner au loto". Moi si je gagnais au loto j'achèterais le local qui est en vente près de chez moi, j'en ferais un église et un café associatif et j'y inviterais cet homme. (Peut-être n'est-ce pas par hasard que la réunion dans laquelle je me suis convertie avait lieu dans un coffee-bar et rassemblait des chrétiens de tous les milieux, de toutes les générations et de toutes les dénominations, ce n'était pas à Montréal mais c'était bien chaleureux quand-même ) Seul problème...je ne joue pas au loto!
  • CHANTELLE Il y a 11 années, 12 mois

    Biensur, ils ont alors une prime de nuit, pas le double mais bien payés, je parle avec le plus agé des employés depuis 18 ans quIl travail la bas, il préfere de nuit maintenant a cause de cette prime....
  • Michel Poiré Il y a 11 années, 12 mois

    En complément, au commentaire de tout à l'heure, j'ose te demander d'éviter les pléonasmes et, de poursuivre la correction de l'orthographe; à moins, que , la langue française ne soit la même, partout...Merci !
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